Préparatifs de Noël à Goma: le groupe des jeunes humanitaires lance une campagne humanitaire pour fêter avec les orphelins

C’est dans le but de se solidariser avec les enfants de l’orphelinat Bethsaida de Saké, retrouvés dans une situation humanitaire très préoccupante, que cette organisation des jeunes basés à Goma, initie cette campagne de collectes de dons durant tous ce mois de décembre pour les remettre à cet orphelinat à partir du 19 décembre prochain.

Pour Corneille Habimana, président de cette structure, les jeunes de son organisation ont jugé bon de fêter Noël avec ces enfants cette année « non seulement
parce que c’est une fête pour les enfants mais aussi pour apporter le sourire à cette couche des gens qui semblent être oubliés durant ce moment crucial ».

Celui-ci lance ainsi un cris d’alarme à toutes les personnes de bonne volonté afin de leur venir en aide pour la réussite de cette initiative « afin d’accompagner ces enfants qui ont les plus besoins d’aide et d’amour parentales en cette période de fin d’année pour ne pas se sentir abandonné dans la société « .

La remise des dons est prévue pour ce 19 décembre 2021 à l’orphelinat Betsaida, situé à Sake/Mubambiro, a indiqué Corneille Habimana qui invite ceux qui veulent se joindre à eux à les contacter au +243 979141747 et 976726168 à l’adresse mail jeuneshumanitaires.rdc@gmail.com

Séphorah Mugisho

16 jours d’activisme: En 2021 le Nord-Kivu a enregistré plus de 16900 cas de violences basées sur le Genre, rapporte la Div.du Genre

La province du Nord-Kivu a enregistré plus de 16 milles neuf cents (+16 900)  cas des violences basées sur le genre VBG, à l’espace de moins d’un an, en cette année 2021.

Ces statistiques retraçant les cas des VBG notifiées dans tous les territoires et villes du Nord-Kivu, ont été rendues publiques ce jeudi 25 Novembre 2021 en ville de Goma, par  la division provinciale du Genre Famille et Enfant et ses divers partenaires, à l’occasion, du lancement de la campagne dite des « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre VBG ».

Le fonds des nations unies pour la population UNFPA qui était aussi parmi les pannélistes, rapporte que contrairement à l’année 2020, les statistiques des VBG ont connu une augmentation de 15 %.

Les territoires de Masisi et Rutshuru caracolent en tête, avec plus de 970 cas par exemple, rien que dans le Masisi.

Ces statistiques qui sont de nature à « stresser » selon certains intervenants à la séance d’échanges à l’occasion, font tentative de  croire que tous les efforts fournis pour prévenir ou stopper les VBG sont vains, car aucune amélioration ne semble s’observer…

Que faire pour matérialiser la vision « zéro VBG d’ici 2030 » ?

Il existe tout un paquet d’actions à mener pour stopper et/ou prévenir cette « situation dramatique »

Parmi ces actions qui sont des potentielles solutions en même temps, figurent: l’intégration de l’approche genre et VBG dans les programmes d’apprentissage scolaire: Maternelle, Primaire, Secondaire et  universitaire, l’autonomisation de la femme en vue de réduire sa dépendance qui, souvent l’expose, la vulgarisation de la thématique genre à partir des familles, cellule de la société et enfin l’implication des autorités à tous les niveaux, encore que leur rôle à jouer est d’une prépondérance non à négliger, soutient Julien NKUBA MIRABYO, de la division genre Nord-Kivu.

« Ensemble avec l’Etat de siège, tolérance, zéro contre les abus et exploitations sexuels au Nord-Kivu », c’est le thème en vertu duquel pourra se poursuivre cette campagne des seize jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Ladite campagne précisons-le, s’appuie sur plusieurs actions à promouvoir et à mener, pour aboutir aux résultats escomptés, rapporte la division provinciale du genre.

John Tsongo TAVUGHA, Goma-RDC

Goma: le Projet Tufaulu Pamoja/N-K lance un Institut pour accompagner les jeunes ayant des ambitions électorales

Baptisé « Institut Congolais des jeunes ambitieux pour la préparation et la réussite des élections », cette école, créée par la Maison des jeunes/Goma dans le cadre du projet Tufaulu Pamoja a pour mission, d’après ses initiateurs, d’offrir des bagages nécessaires aux jeunes ayant des ambitions d’integrer la sphère de prise des décisions,  pour se lancer en politique et savoir convaincre les électeurs  pour obtenir leurs voix lors des prochaines échéances électorales prévues en RDC en 2023.

La cérémonie de son lancement officiel a eu lieu jeudi 25 novembre 2021, au cours de « l’Atelier de Soutien à la plate forme Jeunesse dans la mise en oeuvre de la Feuille de route nationale axée sur les jeunes », qui a connu la participation des responsables des organisations de jeunes, partenaires dudit projet au Nord-Kivu, et des quelques élus de la province qui soutiennent l’initiative.

Pour Nelson Mantama, coordinateur du projet Tufaulu Pamoja au Nord-Kivu, l’institut qui vient de voir les jours à Goma servira de cadre d’échanges entre d’un côté les jeunes qui envisagent se lancer en politique et de l’autre côté les différents acteurs politiques prêts à leur partager des expériences.

Ceux qui sont intéressés et qui veulent prendre l’inscription dans cet institut ou avoir d’embles explications quant à ce, indique Nelson, sont priés de passer à la maison de jeunes/Goma pour avoir les formulaires d’inscription, à compléter en ligne ou en présentiel et à partir desquels ils seront aussi renseignés sur les différentes conditions d’admission.

Les élus du Nord-Kivu, présents à cette cérémonie et qui ont  officiellement ouvert les activités de cette école, ont garanti la coordination du projet Tufaulu Pamoja de leur disponibilité à chaque fois que les jeunes solliciteront des conseils auprès d’eux.

Les honorables Adèle Bazizane et Romain Kahurwa Bazungu, ont tous,dans leurs interventions, encouragé les jeunes et surtout les filles à ne pas hésiter de se lancer dans la carrière politique pour faire entendre de façon plus spéciale les souffrances des jeunes au niveau de la sphère de prise des décisions, où ils sont jusqu’ici faiblement représentés.

Dans la foulée, les participants ont accueilli de diverses manières la création de cet institut.

Si pour certains, comme Guy Kibira président de la jeunes du Nord-Kivu, l’initiative devrait être accompagnée par la création d’un parti politique des jeunes et pour les jeunes; pour d’autres tels que Edwige Kombi, Doris Zahinda ou Maître Hubert Heradi, l’initiative est louable car elle répond aux attentes des plusieurs jeunes qui ont des ambitions politiques et des grandes compétences mais qui n’ont aucun cadre pour les orienter afin d’accomplir leurs rêves.

Les activités de « l’Institut Congolais des jeunes ambitieux pour la préparation et la réussite des élections » vont démarrer d’ici le 11 décembre 2021 à la maison des jeunes et le calendrier pour la suite des activités sera élaboré avec les jeunes qui seront selectionnés , à indiqué Nelson Mantama.

Emmanuel Barhebwa

Goma-Projet YAAP: 48 structures de jeunes benefiniciares échangent sur les résultats atteints en 2 ans

Les représentants de plusieurs organisations de jeunes bénéficiaires du projet YAAP(Youth Action for Peace project/Action des jeunes pour la paix)ont été réunis en atelier d’échanges ce vendredi 12 novembre 2021 à Goma par le réseau NPCYP(National Partnership of Children and Youth in Peacebuilding) pour le partage d’expériences sur les initiatives menées par leurs organisations dans le cadre de la consolidation de la paix, visée par ce projet.

Ouvertes par le representant du maire de la ville de Goma, ces assises ont réunis les organisations venues non seulement de la ville de Goma, mais également des différents territoires de la province du Nord-Kivu où le projet YAPP est exécuté, notamment Nyiragongo, Masisi et Rutshuru.

Pour monsieur Matthieu Balezi, chef de programme au sein de NPCYP, le bien fondé des assises de ce jour est de permettre à ces organisations de présenter leurs différentes realisations durant ces deux années d’exécution du projet, de révéler les approches et les stratégies entreprises pour le succès de leurs actions, afin d’y tirer des leçons pour la suite.

Nous voulons constituer, à travers ces actions, indique-t-il, « une jeunesse qui n’est plus dans la barbarie, une jeunesse qui n’est plus prête à s’enroler dans les groupes armés, une jeunesse prête à accompagner les institutions de l’État dans la démocratie, la bonne gouvernance et dans la consolidation de la paix ».

Les organisations conviées à cette activité ont démontré, ce qu’ils qualifient « d’exploits » réalisés grâce à ce projet en seulement deux ans de son exécution.

L’experience que Divine Agisha, membre du CEPDGL(Centre d’Etude pour la Paix et le Développement des régions du Grand-Lac) , retient de l’apport de ce projet pour son organisation, c’est d’avoir organisé des séminaires visant à mettre fin aux conflits entre étudiants de cinq institutions du campus du lac (communement appelé « Kinyumba »); à l’issue desquels un comité de gestion des conflits avait été mis en place. Raison de satisfaction pour elle, qui souhaite que le projet se poursuive « vu qu’il y a encore quelques défis à relever pour consolider cette paix,tant souhaité, au sein de ce campus ».

Impression presque similaire à celle de monsieur Bienfait Bateki de Kitshanga en territoire de Masisi, membre de la coopérative agro-pastorale de Bashali.
« la plus grande réussite de ce projet, que je peux noter dans notre région, c’est d’avoir rassemblé plusieurs jeunes des tribus confondues, leur donnant différentes occupations, surtout dans le secteur agro-pastoral » temoigne-t-il.

Ces témoignages et tant d’autres présentés au cours de cette activité constituent un motif de satisfaction pour Steven Malaki secrétaire exécutif de NPCYP, qui dit attendre des ces organisations la capitalisation des leçons apprises dans ces échanges.

« Nos attentes à l’issue de cette activité que nous appelons aussi « peace exchanges », c’est que les participants puissent capitaliser les efforts des autres. Que les uns puissent apprendre des autres des bonnes pratiques qu’ils ont réalisées dans les zones de mise en oeuvre, mais aussi les défis rencontrés afin de voir comment les surmonter s’il y a une prochaine étape de ce projet après ces deux ans » a-t-il conclu.

Emmanuel BARHEBWA

NYIRAGONGO: Noël avec les tout petits, la jeunesse francophone redonne sourire aux enfants orphelins

Les jeunes réunis au sein de la structure Jeunesse Mondiale Francophone JMF, sont allés fêter leur Noël avec les enfants de l’orphelinat LEVES-MOI, situé au village Turunga, en territoire de Nyiragongo, voisin de la ville de Goma, ce 25 Décembre 2021.

Dans cet orphelinat qui regorge autour de 200 enfants selon ses responsables, la JMF y a apporté une quantité plus ou moins consistante composée de divers biens.

C’est par exemple du haricot de la pomme de terre, de la farine du maïs, du riz, de l’huile, du sucre ou encore du savon,… Sans citer du jus, du sel, un lot considérable des masques, ainsi que des habits et d’autres plusieurs cadeaux.

Le coordonnateur de la jeunesse mondiale Francophone Nord-Kivu, le Docteur Clovis KATEMBO, note que le choix porté sur un orphelinat et encore en période particulière de Noël, fête de nativité de Jésus-christ et dédiée aux tout-petits; s’inscrit dans l’optique <>, qui parfois sont oubliés ou/ou marginalisés.

<< En tant que JMF, nous sommes une organisation culturelle mais aussi caritative. Toutes les fois, nous choisissons toujours de commémorer notre Noël avec les enfants. Notre objectif, est de leur redonner du sourire. Nos impressions c’est que ces enfants sont très ravis de nous avoir accueillis, car visiblement ils nous attendaient. Nous sommes ravis de leur avoir redonné le sourire, en cette journée des fêtes…>> a opiné Clovis KATEMBO.

Par ailleurs, le gestionnaire de l’orphelinat a lui, salué l’acte << courageux et de charité >> qu’a posé la jeunesse mondiale Francophone.

Pour lui, il y a lieu de voir en la JMF, un esprit émergent et fragile à se sentir touché et concerné par ceux qui souffrent : les orphelins, à l’occurence.

<< Au nom de toute la maison LEVES-MOI, je remercie sincèrement la JMF pour ce grand acte de charité qu’elle pose à l’endroit de notre orphelinat en ce jour festif de Noël. Je l’exhorte d’aller de l’avant. Car comme vous le savez, pour gérer ces enfants, nous avons besoin du soutien de tout le monde… >> a indiqué Monsieur Mukanda, par l’occasion.

Aussi consistant soit le don apporté aux orphelins, sa constitution n’aura été qu’un mixage des forces.

Et Clovis KATEMBO l’a sans doute souligné, profitant également de remercier tous ceux dont, les contributions ont été amassées pour concrétiser ce vœu.

<< c’est également pour nous l’occasion de remercier tout le monde. Les gestionnaires de cet orphelinat, nos partenaires qui nous ont soutenu pour poser cet acte et tous les membres de la JMF qui ont accepté que nous nous joignions, pour fêter Noël ensemble avec les enfants orphelins…>>, a dit le coordonnateur de la JMF.

Avec plus moins 200 enfants, l’orphelinat LEVES-MOI garde en son sein plus d’une cinquantaine d’orphelins à son internat situé dans les enceintes d’un complexe scolaire portant le même nom, et plus de 120 autres qui étudient gratuitement dans cette école mais qui logent dans des familles d’accueil, nous a fait savoir Mukanda.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

RDC: un incendie détruit une centaine de maisons à Bukavu

Dans l’est de la République démocratique du Congo, Bukavu a fait face, ce lundi 27 septembre 2021, à un nouvel incendie destructeur. Une dizaine de personnes ont été blessées, plus d’une centaine de maisons ont été touchées avant que le feu ne soit éteint dans la soirée. C’est le deuxième incendie d’ampleur en moins de deux semaines dans la ville. Et cela inquiète le président de la société civile de la commune de Kadutu, Hippocrate Marume.

« Le feu est arrivé à embraser presque toute la moitié d’une avenue. Nous avons assisté vraiment à un drame, parce qu’il y a des familles, le père, des parents étaient encore au travail et se sont retrouvés sans abri. On les a rencontrés tous au long de la route. Nous nous sommes mobilisés pour mobiliser les voisins et pouvoir accueillir les familles sinistrées. Et nous avons orienté même certains au niveau de l’enclos du lycée qui se trouve à côté du lieu du sinistre ». a-t-il déclaré à RFI,

RFI via Kivu Nyota