Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, a dans discours prononcé ce lundi à l’occasion de la concertation avec les candidats Président de la République, appelé à yzla responsabilité de chacune des parties prenantes au processus.
À l’en croire, ces candidats doivent tous comprendre que si le processus échoue, ce n’est pas seulement la Ceni qui sera indexée, mais eux aussi.
« Nous sommes aussi conscients qu’une majorité de nos compatriotes apprécie notre travail et reconnait le changement opéré dans la mise en œuvre des opérations électorales. D’ailleurs, la majorité de critiques ne vient pas des électeurs. J’aimerais enfin dire que la Ceni et l’ensemble des parties prenantes sont toutes dans le même bateau. Si ce bateau chavire, il n’est pas dit que seule la Ceni coulerait », a dit Dénis Kadima.
Celui-ci souligne aussi que la CENI fait face à plusieurs défi dans l’exercice de ses fonctions et a besoin de l’apport de tous pour les contourner, en lieu et place des critiques uniquement.
» Il est aisé de critiquer le processus, mais très peu de parties prenantes analysent le contexte dans lequel se déroulent les opérations électorales. Dans plusieurs territoires, le matériel et le personnel de
la CENI ont été pris en otage par des groupes armés(…), la Ceni a perdu 33 agents et policiers par noyade ou encore victimes des groupes armés »
Le patron de la CENI souhaite ainsi l’implication des acteurs politiques, spécialement ceux engagés dans la course à la présidentielle à accompagner ce processus et à faire adhérer leurs partisans à ce projet.
La rédaction
