Alors que la ville s’est réveillé sous un calme apparent ce vendredi 17 juin 2022; une vive tension a éclaté aux environs de 10h dans le quartier Mapendo communément appelé Birere aux environs du poste frontalier entre le Rwanda et la RDC, appélé « petite barrière » à Goma.
À la base, quelques crépitement de balle provenant de la petite barrière ont été entendus par la population.
À en croire plusieurs témoins rencontrés sur le lieu, il s’agit des balles tirées par un soldat congolais sur les éléments rwandais commis à la garde de leur frontière, et de la riposte du camp victime.
« J’étais sur le lieu quand le fait s’est passé. J’ai entendu au total 3 coups de feux. D’après ce qui se raconte, il s’agit d’un militaire venu de la ligne de front à Bunagana qui, pris par colère après la mort de ses proches collègues dans la guerre, est venu ouvrir le feux sur les éléments rwandais commis à la garde de la frontière. Réagissant, ces derniers ont également tiré sur lui… » relate Monsieur Rama, trouvé sur le lieu.
Cette situation a occasionné l’arrêt brusque des activités commerciales dans les environs.
Dans différents artères de ce quartier, l’on peut voir les attroupement des populations commentant ce fait. Les taximen-moto, visibles en masse dans le tronçon situé entre Jolie Hotel et Rond-point Birere, n’arretent pas de faire des clacksons depuis que cette nouvelle circule, pendant que d’autres jeunes qui tentent de manifester, se voient disperser par les éléments de l’ordre déployés sur le lieu.
Pendant ce temps; boutiques, magasins, galeries et autres établissements situés dans la même zone, restent fermés depuis que circule cette information. Leurs propriétaires sont visibles devant leurs portails, attendant que la situation se calme pour reprendre les activités.
Le maire de la ville de Goma a également débarqué sur le lieu pour s’enquérir de la situation.
Une communication de la part des autorités congolaises ou rwandaises pour donner d’autres détails au sujet de cet incident pourrait probablement intervenir dans les heures qui suivent. Dossier donc à suivre.
Emmanuel Barhebwa