Il s’agit d’un débit de boisson constitué d’environ six chambres à coucher, situé dans le quartier Mapendo, derrière l’imprimerie Papyrus, non loin d’une autre maison de tolérance scellée il y a quelques mois, connue sous le nom de « chez mama Lipo ».
L’autorité urbaine qui a recommandé à ses services de sceller cette maison de tolérance ce samedi 6 juillet 2024, justifie sa décision par le fait que plusieurs délinquants s’y rencontrent pour planifier des vols et d’autres crimes qui déstabilisent la ville sur le plan sécuritaire.
« Avant que les bandits à main armée descendent sur le terrain pour opérer, ils commencent par se regrouper ou se rassembler dans ces maisons de tolérance. Au-delà de ça, c’est le lieu où il y a la consommation de boissons fortement alcoolisées. À part ça, il y a les violences sexuelles et l’esclavage sexuel qui se pratiquent dans ces maisons de tolérance sans pudeur… C’est donc pour des raisons aussi de moralité et de bon civisme que nous devons décourager ces comportements, sceller et fermer ces maisons de tolérance » a-t-il déclaré.
Il faut dire que les clients et « les femmes libres » trouvées dans cette maison de tolérance ont été interpellés pour être auditionnés autour de leur vraie identité, ont indiqué les services de renseignements.
Notons que plusieurs autres maisons de tolérance ont déjà été frappées par la même mesure qui, selon le maire, compte s’étendre dans tous les quartiers de la ville de Goma.
Emmanuel Barhebwa