Inspectrice chef de pool du secondaire de Karisimbi I (Ville de Goma), Madame Antoinette KASWERA WASUKUNDI, résidant en ville de Goma est victime depuis un certain temps de cybercriminalité.
En effet d’après ses révélations à la presse lundi 31 août 2021, il se trouve que son numéro est utilisé par des inconnus qui demandent de grosses sommes d’argent à ses correspondants. Pendant ce temps, elle-même ne sait plus réaliser aucune opération avec ce numéro.
Madame Antoinette s’explique : « Au fait, mon numéro n’affichait plus. Un moment donné, même quand je formule un message on m’écrit “à l’attente de la réhabilitation du réseau”…Et j’ai attendu…Heureusement qu’on s’est adressé à mon comptable, on lui demandera l’argent du compte du pool. On lui demande l’argent en mon nom, soi-disant que je suis en réunion avec l’IPP et que j’ai besoin de cet argent-là. C’était vers 17h, alors qu’on venait de se séparer avec lui. Heureusement qu’il a vite appelé mon mari pour s’informer sur ma présence à la maison. Heureusement que j’étais déjà à la maison à ses côtés, et là on a vite compris que mon numéro était déjà piraté… »
Elle affirme tout de même avoir alerté les services compétents mais n’a trouvé aucune solution, et a décidé, “avec regret”, de changer ce numéro se procurant d’une nouvelle carte sim.
« Vraiment je regrette fort parce qu’on a sapé ma personnalité. Je demande pardon à tous mes correspondants ; là je vois mes autorités, mes collaborateurs, et tous mes amis et connaissances, du fait qu’on leur a demandé beaucoup d’argent en mon nom… Que celui qui tombe sur un quelconque message venant de mon numéro, qu’il se rende compte que c’est de la piraterie et qu’on veut seulement lui voler l’argent » souligne-t-elle.
Alors qu’ils étaient quasi inexistants il y a quelques années, les cas de cybercriminalités se font entendre en grand nombre depuis un certain temps dans la ville touristique de Goma. Plusieurs habitants de cette ville deviennent de plus en plus victimes de piraterie de leurs comptes facebook et de plusieurs de leurs réseaux sociaux, voire même de leur numéro de téléphones. Plusieurs criminels accèdent à leurs données personnelles, se plaignent-ils, et font des arnaques de tout genre sans être inquiété ni par la justice, ni par les opérateurs du numérique.
Emmanuel BARHEBWA