Le territoire de Masisi salue les avancées significatives dans la gouvernance sécuritaire, prônée par le  programme ESPER

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C’est au cours d’une conférence ce jeudi 21 septembre à Masisi, axée sur « la présentation des acquis du programme ESPER dans la gouvernance sécuritaire à l’intérieur des zones d’intervention », que cette reconnaissance a été faite par les gouvernants et les gouvernés réunis pour échanger sur le bilan à mi-parcours de ce programme, lancé dans la zone depuis 2019.

Organisée pr la benevolencija Grand Lacs,  cette conférence a permi aux parties prenantes de relever les forces et les faiblesses de ce programme et d’en déduire les recommandations pour la suite.

Pour L’administrateur assistant du territoire de Masisi, l’un des points forts de ce programme c’est d’avoir rapproché les admistrés de leurs dirigeants en cette période spéciale de l’État de Siège, ces derniers étant des militaires.

Le commissaire Supérieur Matadi Zola Rémy confirme que ce projet a permi aux habitants de s’approprier la question de la sécurité dans leur milieu, en collaborant avec les services de sécurité.
Cela a réduit sensiblement, reconnaît-il,  des poches d’insécurité dans la zone sous le contrôle du Gouvernement, bien qu’une partie du territoire soit à ce jour occupé par l’ennemi.

Les membres des structures associatives présentes à cette séance d’échanges ont  salué également les efforts conjugués par les autorités militaires, indiquant qu’un changement sur le plan administratif s’est remarqué depuis le lancement du projet ESPER car,selon eux, un rapprochement entre les populations et les autorités militaires existe déjà aujourd’hui, par rapport à quelques années avant.

Ils notent toutefois, comme défis, la présence jusqu’à ce jour des barrières illégales sur plusieurs axes routiers bien que certaines diminuent progressivement au niveau de la route Masisi-Goma.

« Pour moi, le succès de ce programme c’est l’instauration de la patrouille mixte entre la police et les FARDC, qui a produit des résultats. À mon avis, il faut élargir ce programme au niveau  des groupements et des localités. Nous disons aussi merci à l’administrateur pour les travaux abattus bien que les efforts doivent encore être fournis puisque des vols n’ont pas encore pris fin dans notre milieu… » a indiqué un des participants, soulignant également qu’il faut accentuer les sensibilisations autour de la thématique sur les VBG(violences basées sur le Genre) car c’est une approche très méconnue par beaucoup d’habitants.

Par ailleurs,la société civile Forces vives du Territoire de Masisi encourage les animateurs du programme ESPER pour tous les efforts consentis jusqu’à présent et évoque quelques cas d’insécurité sur lesquels il faut se focaliser pour la suite.

Télésphore Mithondeke son rapporteur Général, déplore notamment des cas d’insécurité,tueries, pillages et autres formes de tracasseries observées dans la région, qui doivent interpeller les autorités locales.

 » Nous sommes encore jusque là face à des défis nécessitant des batteries efficaces qui doivent être mises en oeuvre pour que ces défis soient relevés.
par exemple à Sake ,des tueries, vols et autres formes de tracasserie ne cessent de s’observer, ce qui est très inquiétant. Il faudrait que tous les habitants qui ont fui leurs villages puissent y retourner
 » fait savoir cet acteur de la société civile.

Et de poursuivre:  » Pour nous les recommandations rentrent dans le sens de toucher directement ces défis là et d’en proposer des pistes de solution. Comme par exemple les barrières tracassières qui existent jusqu’à présent, il faut trouver des pistes pour qu’elles soient supprimées.
Des tracasseries au niveau de la police, ou au niveau des appareils administratifs ou judiciaires, et dans tous les services de l’État, doivent aussi prendre fin parce-que ce programme a voulu accompagner le Gouvernement Congolais et son peuple en les rapprochant davantage. D’où il doit y avoir cette bonne volonté à tous les niveaux ».

À noter que le programme évoque aussi comme enjeux la recevabilité, étant un pilier dans la gouvernance sécuritaire permettant à renforcer la confiance entre les autorités de proximité et les populations civiles.
Toutefois les contributions actives des civils dans la mise en œuvre du « PAS »  figurent parmi un des indicateurs observables dans la gouvernance sécuritaire au Nord,sud-kivu et en ituri où s’exécute ce  programme  d’ensemble pour la sécurité et la paix à L’Est de République Démocratique du Congo.

Lee Sadiki Kajibwami

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