Ce dimanche 25 octobre 2020 a été lancé dans le marché du livre, l’ouvrage « J’ai épousé une réligieuse » du jeune écrivain Alexis Kan’t. La cérémonie de vernissage a eu lieu dans la salle Connectis en ville de Goma, en présence non seulement des amoureux du livre mais également d’une représentation de la crème intellectuelle de la ville de Goma… Dans une interview exclusive accordée à Kivunyota Magazine, l’auteur du roman » J’ai épousé une réligieuse « , rejoui de la réussite de ce vernissage, explique le thème qu’il exploite dans cet ouvrage.
KNM: Monsieur Alexis Kan’t, Bonjour!
AK: Bonjour Monsieur le journaliste
KNM: Votre livre vient d’être verni aujourd’hui, quelle évaluation faites-vous quant à la réussite de cette activité? Est-ce que vos objectifs ont été atteints?
AK: L’activité en son ensemble a été une réussite au delà meme de nos attentes.Devant un public bien instruit, le Professeur Philosophe Kä Mana a recensé le livre tout en traçant un parallélisme entre l’écriture et la culture de la paix dans notre région des grands lacs. À ses côtés, le Professeur Docteur Dady Saleh a, quant à lui, exposé autour de l’entrepreneuriat dans le secteur du livre…Ces échanges fructueux ont précédés quelques prestations artistiques de Coeur Tam-Tam Kabuyaya et de Rackel Josué, tous artistes poètes et humoristes, avant de céder la place à l’éminent professeur Dr Kitaganya, DG de l’Institut Supérieur de Commerce de Goma) qui a honoré cette cérémonie par sa présence afin de Baptiser et lancer ce livre à la portée de tout lecteur. Tout cela c’est vraiment des raisons pour moi de me réjouir et de qualifier de réussite cette activité.
KNM: votre ouvrage s’intitule « J’ai épousé une réligieuse ».Pourquoi avoir choisi ce titre ? Est ce une rébellion contre l’église catholique ? Est-ce une expérience vécue ?
AK: « J’ai épousé une religieuse »est tout d’abord un roman autour d’une histoire fictive. Certes il aborde la question du mariage entre la religieuse et un jeune laïc, il est par contre un appel à l’audace.. Le message fort de ce roman est une invitation à tous les jeunes qui ont peur de faire face à certains défis paraissant insurmontables. Au travers ce livre, je les érhorte à prendre leur courage et à foncer. S’ils ont des projets, que la peur de réussir ne soit pas un frein pour eux.Ce roman également dénonce certaines situations qui gangrènent notée société du Kivu.
KNM: Pourquoi avoir choisi de créer une histoire d’amour avec une religieuse, une consacrée ?
AK: Je voulais montrer et interpeler à nos choisis, que malgré leur vie, au fond de chacun d’eux il ya ce côté humain qui demeure au fond d’eux. Et étant humain on est faillible face à certaines circonstances de la vie.
KNM: Écrire ce roman, n’est-ce pas une incitation de tenter ces expériences avec les soeurs religieuses?
AK: Certains pouraient bien interpréter cela comme ça. Tout lecteur est libre. Étant écrivain, nous nous voulons être des porteurs de solutions au travers nos écrits sur des problèmes sociaux, pas les créer.
KNM: Pour finir, quel message avez-vous à adresser à tous les lecteurs de notre magazine?
AK: Les lecteurs de KivuNyota Magazine et tous les lecteurs des livres à Goma principalement, et partout ailleurs, le message est claire, nous sommes entrain de parcourir une nouvelle époque, l’air de la révolution littéraire est entrain de souffler partant de Goma, notre fief… Nous sommes décidé à combler ce manque d’outils évasifs que sont les supports littéraires, notamment les journaux, les magazines et bien évidemment le livre en général.Un nouveau numéro à découvrir, une nouvelle évasion à vivre au travers KivuNyota Magazine toujours à la une.
KNM: Monsieur Alexis Kan’t, Kivunyota vous remercie.
AK: C’est à moi de vous remercier, Monsieur le journaliste!
Propos récueillis par Emmanuel BARHEBWA