Il s’agit, selon la société civile locale des groupes armés PARECO FORCE DE FRAPPE et APCLS qui se sont affrontés vendredi 04 août à KIKOMA dans le Territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Ces hostilités ont été à l’origine des déplacements forcés des populations civiles de Kikoma, Bulinda et d’autres agglomérations du secteur Katoyi en Groupement Nyamaboko II prises de panique suite aux violents combats.
Selon la société civile forces vives de Masisi qui livre cette nouvelle ; plusieurs richesses des civils ont été pillées par les seigneurs de Guerre après la fuite des villageois.
Ces forces vives déplorent à la suite de la continuité des combats dans plusieurs agglomérations de Katoyi pendant cette période.
Télesphore Mitondeke Rapporteur Général de cette structure citoyenne dans la région, hausse le ton suite à la recrudescence des cas d’insécurité dans la zone.
« c’est depuis le mois d’avril dernier que la résurgence des affrontements entre ces deux groupes a été documentée. Des commissions de pacification ont été sur terrain mais jusqu’à présent les de la population recommandations sont restées en souffrance ; le redéploiement des FARDC dans cette partie du Territoire de Masisi s’avère nécessaire pour arrêter l’hemorragie…Ce sont des populations congolaises qui sont renvoyées toujours à la calamité au quotidien.
La meilleure protection reste la prévention et non les réponses après les exactions contre la population civile » a-t-il indiqué.
Les autorités congolaises sont appelées à faire regner une paix durable dans les agglomérations du secteur KATOYI pour laisser place au développement des populations des contrées moins stables dans cette région de L’EST de la RDC .
A noter qu’un retour spontané des habitants dans des endroits touchés par les offensives commence à s’observer depuis l’avant-midi de ce samedi et tôt le matin de ce dimanche précise la société civile forces vives de Masisi.
Lee Sadiki Kajibwami