Pourtant attendue par nombreuses populations, surtout les agriculteurs, la période pluvieuse n’est pas la bienvenue pour les déplacés de guerre, cantonnés depuis plus d’une année dans des maisonnettes en bâches et en sachets en territoire de Nyiragongo.
Quand il pleut, on assiste à la dégradation de cabanes qui leurs servent d’abris, et très souvent les eaux de pluie débordent jusqu’à atteindre les lieux où des personnes passent la nuit.
Cette situation n’a laissé indifférente la société civile Forces Vives de la place, qui dans un communiqué rendu public en début de semaine, a alerté l’opinion nationale et internationale sur les risques des maladies et de plusieurs autres problèmes auxquels sont exposés ces compatriotes en cette période pluvieuse.
Pour rappel c’est depuis plusieurs mois que différents présidents des sites de campement de déplacés ont lancé des cris d’alarme auprès des autorités congolaises traçant une situation sanitaire et humanitaire très critiques dans ces sites, malgré les efforts de quelques organisations humanitaires et de personnes de bonne volonté.
Richard Kubuya