Tourisme: A la découverte de l’ile d’idjwi, cette autre merveille de la RDC recommandée aux visiteurs

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La RDC renferme plusieurs atouts. Ils sont soit touristiques, soit écologiques ou miniers. Des aires protégées, des jardins botaniques, des eaux des rivières, des fleuves ou encore des lacs, des forêts et des plages,… font aussi partie des merveilles du Congo-Kinshasa, aux côtés de sa diversité culturelle.

Pour cette fois en pleine nage sur les eaux du Lac-Kivu au Sud-Kivu, Kivu Nyota est allée à la découverte de l’Île d’Idjwi.

Aux premiers pas sur l’île, c’est le Kihavu langue locale, qui se fait audible.Tout comme le Madagascar au milieu des eaux de l’Atlantique, Idjwi est en plein lac Kivu, entre les provinces du Nord et Sud-Kivu, via les villes de Goma et Bukavu.

Grande de plus de 285 Km2 et peuplée de plus de 245 milles habitants qui parlent le Kihavu dialecte locale ; l’exceptionnelle île d’Idjwi jointe par un bateau du type canon rapide, est distante de 90 minutes de Goma à son flanc Sud.

Territoire ferme entre les eaux du Lac-Kivu, Idjwi est ceinte de 33 îlots supplémentaires dont : Shushu 1 et 2, Bisangasaba, Bisende, Wawa, Ntaligeza 1 et 2,… Et j’en passe.

Le Madagascar du Lac-Kivu s’étend sur deux chefferies : celle de Ntambouka dirigée par Roger Ntambouka, et celle de Rubenga, gouvernée par Ntawindi Rundi Gervais Rubenga.  Via ses deux gros bouts, Idjwi Nord et Sud, qui surplombent les parties Nord et Sud, cette île héberge un peuple dit Bahavu, aux côtés des pygmées dits Bambuti.

Au regard de son exclusivité, l’île d’Idjwi accueille chaque jour qui passe, des touristes venant de tous les horizons planétaires, et du Congo profond. Pour loger, ils ont souvent le choix entre aspirer l’air frais des bungalows d’Oasis lodge, de Hope Land, de la Maison planche, ou encore de l’hôtel Ntabonaze.

Épouser une fille Havu coûte douze chèvres, une houe, et un bidon de la boisson locale Kassix.Les Bahavu est un peuple agro-pasteur et pêcheur. Sans rébellion ni milices, Idjwi reste parmi les endroits les plus sécurisés du pays. À chaque aurore, c’est le coq qui chante!

Viennent ensuite les oiseaux qui perchent sur les essences forestières d’Idjwi, jusqu’aujourd’hui maintenues intactes, comme pour conserver la nature…

Arrivent bien plus les pêcheurs qui jettent les filets dans les eaux, à la recherche du poisson, l’une des viandes les plus prisées de la zone.

Les petites commerçantes suivent enfin. Elles relient chaque samedi, le centre Bugarula au marché central d’Idwui, où elles vendent vivres, fruits, frétins et habits.

La locomotion sur l’île, est rendue facile grâce à l’usage soit de la moto, soit de la pirogue, que plusieurs préfèrent d’ailleurs emprunter au regard de son coût très adapté au niveau de vie du citoyen modeste.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

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