Tufaulu Pamoja/Nord-Kivu: les jeunes de Goma outillés sur comment mener le combat pour le changement sans recourir à la violence

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C’est dans l’optique de sensibiliser les jeunes leaders de Goma sur l’action politique efficace, qu’une cinquantaine de jeunes venus des différents clubs de Paix de 18 quartiers de la ville de Goma, ont été réunis ce samedi 22 avril 2023 à Goma par la coordination du projet Tufaulu Pamoja/Nord-Kivu, pour une séance de sensibilisation sur la non-violence active.

Il s’agit, d’après l’organisateur, d’une occasion de former les jeunes à « devenir les Communicateurs sociaux à la non-violence active
et œuvrer pour la paix, non seulement en faveur de la RDC butée aux problèmes des groupes armés et aux tensions politiques en période électorale , mais aussi en faveur de toutes
les nations qui s’inscrivent dans l’idéologie sécurité=paix=développement ».

Sur place, les participants ont été outillés sur trois grandes stratégies pour mener des actions citoyennes dans une approche de non-violence et faire entendre leur voix.

Il s’agit de:

« Des actions de protestation et persuasion, y compris des manifestations

et des veillées;

  • La non-coopération; et
  • Des interventions non-violentes, telles que des barrages et des
    occupations des lieux publics ».

Expliquant pourquoi la jeunesse et toute la population en général doit recourir à la non violence dans ses différentes actions, Nelson Mantama, coordinateur du projet Tufaulu Pamoja au Nord-Kivu, s’inspire des réflexions de plusieurs penseurs autour de la question, à l’instar de Kofi Annan, Secrétaire général, Nations Unies,
Lauréat du Prix Nobel de la Paix, 2001 qui déclara:
« Aussi longtemps que l’humanité continue de recourir à la violence pour résoudre
les conflits, notre planète ne connaîtra ni la paix, ni la sécurité et la santé continuera à
en pâtir ».

Celui-ci est convaincu que si ces jeunes s’inscrivent tous dans cette logique de la non-violence, il y a lieu d’espérer un bel avenir et une paix durable, surtout dans cette région en proie à l’insécurité depuis plusieurs années.

Emmanuel Barhebwa

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