11ème Sommet de l’EAC: Et si Antonio Guterres s’invite sur une pente glissante?

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Alors que le processus de désengorgement de la crise de l’Est de la RDC pouisuit son bonhomme de chemin dans les marmittes de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, la prochaine rencontre des chefs d’États et chefs des Gouvernements de la sous-Région attend connaitre un hôte de marque: Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU qui est dans une tournée africaine, spécialement dans les zones touchées par les crises sécuritaires et les catastrophes de tous abords.

Bujumbura pourra accueillir les chefs d’États et Chefs des Governements de la sous-région ce 06 mai 2023; d’ores et déjà, Guterres sera de la partie, sauf imprévue.

Cette présence est la plus doigtée, même si l’on sait déjà que les invités quasi-habituels comme l’Union Africaine, la CIRGL, SADC tournent autour de la même question, voilà dix reprise et bientôt la onzième.

Dejà à l’avance, plus d’un curieux se questionnerait pour chercher à savoir, pourquoi Guterres insiste-t-il à souffler tout d’abord et avant tout, à l’oreille de Ndayishimye, l’actuel homme de la situation de la « paix, la sécurité et la Coopération pour la RDC et la Région » ?
sachant que Guterres revient du Soudan où deux hommes forts font trembler les Grandes Puissances planétaires au point d’évacuer chacune ses concitoyens de ce pays d’Afrique Cental en sang et en feu.

Faut-il croire que le Secrétaire Général de l’ONU va, une fois de plus faire un autre aveux d’échec en ce qui concerne la crise congolaise après qu’il a déclaré que son Organisation était impuissante à matter deux généraux qui livrent un combat des coqs au sommet de Khartoum? Ou alors que Guterres fera une revanche pour qui, une autre fois après le Soudan de triste mémoire pour le Patron de New-York, oserait défier sa toute puissance comme à Khartoum?

Les faits restent tétus; dans la sous-Région, au moins, les casques bleus de son organisation on été defiés, la main sur le coeur, par une population rouge de colère; il y a quelques mois; les sommant de quitter, illico presto le territoire oriental de la République Démocratique du Congo.
Ceux que certains habitants commençaient à appeler, par taquin, « touristes de l’ONU », ont été appelés à plier bagage, au motif d’avoir fait des aveux d’impuissance face à la rebellion du M23, depuis, pointée d’être nourrie à la petite cuillère par le régime de Kigali.

Une nouvelle force régionale: la East African Community Regional Forces (EACRF) est déployée, contingent après contingent, pays après pays voilà presque 5mois. Pourtant, cette force semble faire diversion sur le contenu de son mandat officiel et ce qu’ils savent être les attentes de Kinshasa et de la population touchée par la guerre.

L’on aurait, en tout cas, tendance à coire que les soldats de l’EAC font, volontairement la sourde oreille face à ce cris de cœur populaire qui s’est, un temps confié en une organisation des mouvements d’autodéfense s’appelant populairement « WAZALENDO », qui semblent ne pas écouter, ni l’accord de cesser-le feu de Luanda, ni le voeux de l’armée congolaise de donner l’image d’être une  » Armée Professionnelles ».

Par ailleurs, sur le terrain diplômatique, l’un des discours les plus attendus de ce 06 mai, peut-être qui pourra marquer l’histoire de la Sous-Région, ce sont les paroles actantes, c’est à dire la position, non pas de qulqu’un qui joue à la politique d’Autriche, mais pour trancher définitivement au sujet de la Guerre de l’Est, tétragénère.

Toute cette nébuleuse, Guterres pourrait se dire à son sujet, que la tension n’est pas tout à fait la même qu’il y a une ou deux ans.
Il revient, certes d’un terrain glissant, mais celui de la République Démocratique du Congo semble une « pente glissante »; elle a déjà ses preuves sur le Général Jeff NYAGAH dont la démission de triste mémoire a laissé toute la Communauté Internationale bouche bée.

Flavien Muhima

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