Malgré les innombrables défis auxquels il a été confronté le long de l’année écoulée, le parc national de Virunga a réussi à accomplir son rôle de la conservation de la biodiversité notamment le maintien des effectifs des espèces qui y habitent.
C’est en tout cas ce que s’est félicité Bienvenue Bwende, responsable de communication de cette structure, lors d’une exclusivité avec KivuNyota ce 30 décembre 2023.
À l’en croire, au-delà de cet exploit atteint malgré la situation sécuritaire très critique à l’intérieur et autour de cette aire protégée, les responsables du Parc National de Virunga se sont aussi démarqué dans la réalisation des projets phares de développement.
« Comme vous le savez, notre action s’inscrit sur deux volets notamment la conservation de la nature mais aussi la promotion du développement socio-économique en faveur des communautés riveraines du parc. Et sur ces deux volets, malgré les conditions difficiles, nous avons maintenu le cap, nous avons maintenu la biodiversité du parc. Nous avons aussi mené des projets phares comme par exemple dans la partie de Beni, la construction de près de 40km de clôture électrique qui se sont ajoutés à plusieurs autres Kilomètres réalisées dans le passé. Nous avons réussi à avancer dans le projet de repeuplement des gorilles de plaine de Chabirimo entre Beni et Lubero, la réorganisation de la filière blé dans le territoire de Lubero, pour ne citer que cela… » a souligné Bienvenue Bwende.
Il se plaint toutefois de la situation sécuritaire très critique en province du Nord-Kivu, qui « n’a pas rendu la tâche facile aux agents du Parc National de Virunga »; cette situation qui a encore coûté la vie, déplore-t-il, aux eco-gardes qui se donnent pour la préservation de cette aire protégée.
En 2024, Bienvenue Bwende souhaite que la population et les autorités locales joignent leurs efforts à ceux des responsables du Parc de Virunga pour sa sécurisation et l’amélioration de ses actions aussi bien dans la conservation de la nature que dans les projets de développement socioéconomique qu’il entreprend.
« Le Parc c’est une richesse qui nous appartient tous. Nous ne pouvons pas laisser la charge de sa conservation uniquement à L’ICCN. Que ça soit les communautés riveraines, les autorités locales, la société civile, les médias,…chacun a un rôle à jouer.
En 2025, ce parc atteindra 100 ans de vie. Si il a tenu jusque là c’est parce qu’il y a eu des personnes avant nous qui ont travaillé pour sa préservation. Il serait désolant que ce parc puisse disparaitre avec notre génération. D’où, nous avons l’obligation de maintenir les efforts qui ont été fourni jusque là » a-t-il conclu, présentant ses vœux les meilleurs aux lecteurs de KivuNyota.
Josué Kabuyaya