Biographie de Lydie Waridi Kone

Philosophe, journaliste, philanthrope congolaise, Lydie WARIDI KONE, actuelle responsable du service de la communication au sein du bureau diocésain de la Caritas/Goma, est actuellement basée à Goma, capitale touristique du pays à l’Est de la RDC.

Le 19 janvier 1988 à Bumba dans province de la Mongala (ancienne province de l’Équateur), Lydie Waridi, teint chocolaté, taille moyenne, avec une voix fine et un ton fignolé, moins timide (« d’un petit sens de l’humour »); voit le jour.

Fille de Monsieur Sylvestre Kone et de Madame Marthe Kabuyaya, Lydie Waridi est cadette et unique fille au sein d’une famille de 7 enfants.

Enfance

Fille unique et cadette d’une famille nombreuse, Lydie Waridi n’a pas du tout passé une enfance facile. Elle passe tout son temps à vouloir s’affirmer…à vouloir prouver qu’elle vaut mieux et qu’elle est capable devant ses frères.
« Mbaruwayi » (du swahili, »irondelle »en français) pour exprimer sa petitesse et son attitude loquasse, ou « Charles » pour exprimer sa « masculinité », tels sont les surnoms lui collés souvent par ses frères.

Trop jeune, Lydie apprend de son père l’amour de la science et de la philosophie suite notamment aux multiples dialogues autour des grands penseurs et savants de l’histoire, qu’ils entretiennent plusieurs fois aux heures tardives de la nuit.

De sa mère, qui n’a pas fait des longues études, elle reçut plutôt une autre pédagogie: l’amour et l’affection maternelle.
L’une des expériences que Lydie retient de cette pédagogie, c’est le fait pour sa maman d’avoir accepté de la porter au dos à l’âge de huit ans ( grande fille qu’elle était), quand elle disait avoir des malaises. Cette expérience d’amour maternel, se souvient-elle, n’est jamais sorti de son coeur depuis… C’est à partir de là, estime Lydie, qu’elle a puisé toute la compassion et l’amour maternels dont elle fait preuve actuellement.

Jeunesse et parcours scolaire

Après ses études primaires à l’Ecole Primaire d’Application de l’Institut de Goma (EPAIGO) et son cycle secondaire au Lycée Chemchem (Une école conventionée Catholique des Soeurs Ursulines) à Goma puis à l’institut Technique Social de Ndjili à Kinshasa ; Lydie a du mal à faire le choix du domaine qu’elle doit emboiter à l’université.
En effet, après avoir décroché son diplôme d’Etat en 2006, elle ignore presque tout de la carrière qui lui serait favorable.

Tombée, pendant les vacances (après la sixième des humanités), sur un livre d’un philosophe professeur de l’UNIKIN  » Mbuy Mukalay » et illuminée par les discussions avec son papa autour de grands penseurs, Lydie Waridi devient passionnée de la philosophie et décide faire ses études universitaires en Philosophie à l’université Catholique du Congo.

De nouveau, seule fille dans un auditoire constitué uniquement d’hommes, elle se retrouve encore butée à son combat de tous les jours : celui de vouloir s’affirmer. Mais cette fois, cest devant ses camarades d’auditoire, ses enseignants et autorités académiques qu’elle doit le faire.

Durant tout son parcours academique, Lydie s’insurgera contre toute idée ou pratique tendant à la favoriser ou lui donner certains avantages dûs au simple fait qu’elle soit seule dame parmi les hommes. Cela l’amènera à travailler dur et à donner le meilleur d’elle-même pour prouver, une fois de plus, qu’elle mérite et qu’elle est capable. Une attitude qui lui valut le surnom de « une homme », lui attribué par ses camarades philosophes.

Elle finit ses études universitaires avec une mention distinction. Tout de suite, Lydie voit plusieurs horizons s’ouvrir devant elle.

En 2010, lors de son passage à Goma après ses études; elle prend part à une émission dans une chaine de radio-télévision de la place.
Sollicitée par le directeur de ladite chaine, en quête des journalistes-dames, celle-ci se lance dans une nouvelle aventure: le journalisme.

La philosophie dans le journalisme

Cinq ans durant, Lydie Waridi anime des émissions au sein du Groupe de Presse Mishapi Voice Tv, dans lesquelles elle transmet au public ses pensées philosophiques.
« Optimisme tous azimuts » c’est l’une de ses émissions qui connaîtra du succès et qui la fera découvrir au grand public de la ville volcanique.

L’émission aborde les thèmes axés sur la motivation et le développement personnel et touche plus la jeunesse.

Lydie raconte y avoir donné, sans que le public ne s’en rende compte, « quelques cours de philosophie ».

De Son côté philanthropique ?

En 2015, Lydie est embauchée à la Caritas/Goma, une organisation de l’Église catholique oeuvrant dans le domaine humanitaire et les projets de développement, après une année de stage au sein de la même institution.

A travers son nouveau travail et les descentes qu’elle effectue dans les milieux reculés de l’Est de la RDC, elle est touchée par la misère indescriptible dans laquelle vivent ses compatriotes (plus particulièrement les enfants).
Très compatissante, elle écrit des articles et publie des images sous forme des plaidoyers afin d’attirer des assistances en faveur de ces démunis.

Cette année-là, grâce à une photo d’un enfant qu’elle capture dans le territoire de Masisi(province du Nord-Kivu) ravagé à l’époque par la malnutrition infantile, un partenaire de la Caritas est touché et n’hésite pas d’apporter de l’aide en faveur de cette zone de santé.

Cette expérience et bien tant d’autres poussent Madame Waridi, philanthrope depuis son plus jeune âge, à apprécier son travail au point d’affirmer qu’il sagit là « du travail de ses rêves » qu’elle effectue.

« Créer un orphelinat pour venir en aide aux enfants vulnérables » est son plus grand rêve, nous confie-t-elle.

Sa lutte féministe

Lydie Waridi s’est toujours indignée contre toute idée ou pratique tendant à minimiser les compétences et les efforts des femmes. Son regret est que « certaines femmes adhèrent à ces idées et se sous-estiment elles-mêmes »

« Etre deux fois plus meilleure » c’est sa philosophie, son principe. Lydie exagère un peu dans sa redondance de motivation pour s’adresser à ses contemporains au sujet de ce qu’elle appelle elle-même « sa ligne éditoriale ». Ce rappel à se depasser s’adresse généralement aux femmes nous dit WARIDI.

Vie de famille

Mariée depuis 2012, Lydie Waridi Kone est mère de deux jeunes filles.

Toute philosophe quelle est, elle va épouser l’autre extrémité du courant idéologique : elle s’unit par le mariage à un théologien.

« Mon mari et moi, parfois nous nous livrons à de longues discussion scientifiques où parfois on n’est d’accord sur rien, mais après de longues journées de travail, on s’offre des moments de détente, agrémentés par la musique, une musique dansante, « une musique qui fait bouger »» lâche-t-elle dun ton relaxé.

Quant à son plat préféré, Lydie Waridi est plus « carnivore ». Elle préfère de la viande plus que tout aliment ; une culture qu’elle a adoptée de son foyer.

Animée par le choc idéologique, Lydie ne se laisse pas fanatique d’un seul modèle ou une idole fixe, elle est plutôt attirée par toutes les personnes qui excellent dans leur carrière. Elle est surtout de l’école de la méritocratie.

« L’échec ne doit pas faire partie de notre vocabulaire. Il ne faut jamais baisser les bras » conclut-elle envers la jeune génération qui doit, selon elle, comprendre que le monde est une compétition où personne n’a le droit dêtre parmi les derniers.

Emmanuel BARHEBWA

Me Jolie FEZA BINTI MUTIA, portait d’une ex-ministre humanitaire

Déjà en quatrième année des humanités à l’Institut NDAHURA DE Goma, Me Jolie FEZA BINTI MUTIA, teint brun à la voix quasi-roque,  se sentait révoltée de la non-participation des jeunes filles aux réunions communautaires auxquelles elle prenait part presque seule.

C’est dans le territoire de Walikale, que sa passion pour la défense des droits de la femme et de la fille commence, depuis qu’elle est très jeune avant de regagner la ville de Goma après qu’elle a fini son cursus primaire et son cycle d’orientation.

Dans le secteur de WANYANGA, sa terre natale, des jeunes filles qui participent à des réunions communautaires ne sont pas nombreuses;

La jeune Feza est donc presque seule à donner son point de vue parmi une multitude de jeunes hommes qui parlent du développement de Walikale, entité enclavé jusqu’à ce jour du reste de la Province du Nord-Kivu à deux cent quarante kilomètres (240km) de la ville de Goma, capitale touristique de la République Démocratique du Congo.

A l’école secondaire, elle prend le risque de solliciter auprès de son père à la fois sa rétribution scolaire et un surplus pour les autres enfants, essentiellement filles et orphelines en difficulté d’assurer leur scolarité.

Diplômée de droit Privé et Judicaire à Goma, elle prête tout de suite serment comme Défenseure Judiciaire au Barreau du Nord-Kivu.

Pendant son cursus universitaire, elle réunit à Goma les jeunes ressortissants de sa terre natale et fonde l’Union des Jeunes de Walikale (UJEWA). Mais là encore, les filles ne sont pas assez nombreuses.

Mais elle canalise surtout tout ce qu’il a : sa passion et son talent pour créer l’Association de Femmes Filles de Walikale (AFEFWA asbl) en juin 2016 pour la lancer officiellement le 8 mars 2017, association qui a pour vocation de travailler à l’autonomisation de la femme.

Certes, la révision de certains articles du code de la famille et autres loi en RDC en 2018 à la veille des élections du 23 décembre a apporté un plus dans le combat pour l’égalité de chance entre homme et femmes, mais l’association chère à cette femme de faire travaille encore pour rendre ces reformes pratiques sur le terrain.

Le 25 juin 2018, elle est nommée ministre de la Justice, Droits humains et Réinsertion Communautaire au Gouvernement provincial du Nord-Kivu où elle va travailler pour le désengorgement des maisons carcérales de Goma (MUNZEZNZE), Rutshuru(NYONGERA), Butembo(KAKWANGURA), Beni(KANGBAYI), à Masisi et Walikale. Au total, 500 détenus parmi lesquels 244 femmes vont être relaxés puisque leur charges sont bénins.

Entre 2017 et 2020, elle forme autour de 300 femmes et filles sur les techniques de fabrication de bava chlore un produit de nettoyage dans les menages.

Son association UFEFIWA octroie depuis, des micro-crédits rotatifs entre les membres, ce qui leur permet d’exercer de petits commerces et ainsi combler le vide que laisse la crise économique au pays sur, non pas le panier, mais le sachet de la ménagère

Flavien MUHIMA

Qui est GRATIAS KIBANJA LUKOO

Diplômée en Droit public et Défenseure Judicaire près le Tribunal de Grande Instance de Goma dans la Province du Nord-Kivu, Gratias KIBANDJA  est point focal RDC du Réseau des Enfants et Jeunes Africains pour les Droits Humains (REJADH-RDC), membre du Forum des Jeunes de la CIRGL et active dans la société civile du Nord-Kivu, Consultante indépendante en Genre et Leadership Féminin.

Parcours d’Activisme

Depuis 2004, elle a été militante des droits des enfants à Goma. En 2014, elle est  élue comme coordonnatrice du Club de filles et responsable du Département Genre au sein du Conseil Provincial de la Jeunesse du Nord-Kivu, CPJ-NK en sigle, où elle a militée pour la promotion et la protection des droits des jeunes et particulièrement celle de la jeune fille, en initiant  des clubs des filles dans les Ecoles Secondaires et Universités de Goma, mais aussi des clubs des filles non-scolarisées pour permettre à la jeune fille d’avoir un espace de dialogue et bénéficier des formations  sur les droits humains, le leadership et l’entreprenariat.

Au courant de la même année, en tant que Représentante Provinciale de la Conférence Nationale pour la Paix, la Réconciliation et le Développement « CONGO UNI », elle a contribué à réaliser des séances de sensibilisations radiotélévisées sur la Non-violence active, et à organiser des formations en faveur de jeunes de Goma sur la Transformation de Conflits et d’autres thématiques. 

Initiatrice de la Fondation GRATIAS KIBANJA LUKOO ( F-GKL asbl) où elle assume le poste de Chargée de Programmes, elle a exécutée des projets de construction du Centre de Santé de VUSORONGI à Beni et du Marché de MASEREKA dans le Territoire de Lubero au Nord-Kivu, grâce au financements  du Fonds Social de la RDC.

Dès 2016 à nos jours, élu point focal RDC du Réseau des Enfants et Jeunes Africains pour le Droits Humains, à ADDIS-ABEBA, elle a coordonnée une campagne de plaidoyer pour la mise en œuvre du Protocole de Maputo auprès des leaders religieux et des auxiliaires de la justice au Nord-Kivu, afin de contribuer à l’amélioration du statut de la femme congolaise. Elle a également créé des clubs des Défenseurs des Droits Humains dans 12 écoles de la ville de Goma, Territoires de MASISI ainsi que NYIRAGONGO.

Entrepreneure,

Passionnée de l’Agriculture et l’Environnement, GRATIAS KIBANJA LUKOO est responsable d’une entreprise, « HOPE AGREMENT sarl », étant convaincue que c’est l’un des moyens pour absorber le chômage de la jeunesse par la lutte contre la pauvreté.

Sa détermination

« Ma passion et ma détermination dans la promotion des droits humains ne me permet guerre d’avoir des excuses pour servir mon pays, ma vision étant celui de travailler avec les jeunes pour qu’ensemble nous puissions sortir dans l’ignorance, la passivité et ainsi participer au développement de notre pays. Bref, devenir des leaders organisationnels et transformationnels »

Rêve pour le Congo

 Le rêve de Gratias KIBANDJA  est de voir une RDC où toutes les communautés vivent dans la cohésion sociale parfaite, où le bien-être de la population est matérialisé, bref une RDC unie et développée.  « J’encourage les jeunes à former des reseautages, des partenariats entre jeunes,  car unis, nous allons faire de notre Pays, une RDC riche et prospere pour les generations futures. »

Biographie de Poteau Kambale

Kambale Katsuva Poteau est un technologue anesthésiste-réanimateur congolais, né le 13 avril 1977 à Muthambi-Burundi, en province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Humanitaire et enseignant d’université, il est également l’un des fondateurs de la STARDC(Société des Téchniciens Anesthésiste-réanimateurs de la RDC), une structure qui prône depuis plusieurs années, la place du téchnologue Anesthésiste-réanimateur dans les équipes médicales multidisciplinaires, à travers la RDC.

Poteau Kambale est marié et père de quatre enfants et reside actuellement en ville de Goma.

Naissance et Origine de son nom « Poteau »

On ne peut parler de la vie de Poteau Kambale sans revenir sur les circonstances particulières de sa naissance, revélées par ses parents. Ce sont ces circonstances qui sont d’ailleurs à l’origine de son nom de « Poteau » ( pilier=NGUSU dans sa langue maternelle).

En effet, Poteau Kambale est troisième dans une famille de neuf enfants dont cinq filles et quatre garçons.
Il naquit dans la matinée du 13 avril 1977, après cinq ans sans que sa mère ne conçoive et deux mois seulement après le décès de son grand-père.
Sa maman KAVUGHO MUSUKALI Jonesi, lui donne alors le nom de « MUKIRANIA » qui veut dire « consolateur ». Son père MUHINDO MAGHERIA Marko, quant à lui, le nomme « NGUSU » (Pilier ou Poteau en français),non seulement suite aux circonstances particulières de sa naissance mais également car il est son fils ainé.
Il voudrait signifier que son fils doit être fort, débout comme un poteau, capable de supporter les lourds fardeaux de la famille, sans se briser ».

Enfance

Kambale Katsuva Poteau passe une grande partie de son enfance dans le village de « LUBHERE LUOTU » aux côtés de sa tante maternelle.

Il n’a que sept ans lorsque,ses parents décident expressement de se séparer avec lui et de l’expédier dans ledit village pour ses études primaires.
D’après son père, en envoyant son fils au village,il voudrait lui apprendre à éviter le gain facile et à compter plus sur ses propres efforts pour surmonter les difficultés qu’il pourrait rencontrées dans la vie.

Le temps passé au village constitue l’un des moments les plus difficiles et les plus instructifs de l’enfance de Poteau.
Celui-ci ne s’adapte pas aux conditions de vie très difficiles du village.
Il raconte avoir été plusieurs fois victimes de piqures(ou morsures) des poux, des chiques, des escargots et de plusieurs insectes…il a même la sensation d’être abandonné par ses parents.

Ce n’est que plus tard en grandissant qu’il se rendra compte que cette expérience lui aura été d’une importance très capitale. Il ne cessera jamais de benir ses parents pour cette grande formation lui transmise, en l’envoyant au village.
« cette expérience m’ a aidé à développer le sens de fouiller au fond de moi-même pour trouver des solutions à mes problèmes ». a toujours rappelé Kambale Katsuva Poteau.

Jeunesse et parcours scolaire

En 1987, alors qu’il réside encore chez sa tante au village, Kambale poteau est inscrit à l’EP Kasitu pour ses études primaires qu’il achèvera six ans plus tard,soit en 1992.

Animé d’un esprit d’entrepreneuriat et d’indépendance financière, à l’âge de 10 ans, il ouvre un salon de coiffure dans son village. Son savoir faire à bas-âge fait de lui une star du coin et lui permet de gagner un peu de sous pour subvenir à ses besoins.

En 1993, Kambale Poteau s’inscrit à l’Institut Mont Lubwe pour les études secondaires. il va y passer quatre ans avant de s’inscrire à l’Institut des Téchniques Médicale d’OICHA où il finira ses études secondaires en sciences infirmières, avec obtention d’un diplôme d’infirmier polyvalent(A2) . Nous sommes en 1999.

Au cours de la même année, suite à ses compétences, Poteau est embauché à l’Hopital générale de d’OICHA comme infirmier traitant dans le service de soins intensifs.
Il y preste pendant deux ans (1999-2001) avant d’être nommé titulaire du centre de santé KUKUTAMA(30Km du chef lieu du Teritoire de Beni, en commune rurale de Oicha),un milieu très réculé et où la population vit dans une grande précarité et un climat d’insécurité dû à la présence des plusieurs groupes armés. Il n’a que 21 ans à l’époque.

Il reste à KUKUKAMA pendant trois ans et se retrouve unique jeune parmi les vieux, avec des grandes responsabilités à assumer.

En collaboration avec les chefs coutumiers de ce milieu, Il organise la population du coin et réalise plusieurs projets de developpement en faveur de cette dernière, tels que; la construction des camps des réfugiés, la construction d’un centre de santé, l’ouverture des routes de dessertes agricoles, etc.

En même temps,toujours à KUKUTAMA, il bénéficie de plusieurs formations en soins de santé primaire.

Après une belle expérience à KUKUTAMA, en 2004, Poteau est rappelé dans la zone de santé d’OICHA, où il travailler jusqu’en 2005.

Technologue Anesthésiste réanimateur

En 2005, dans le soucis d’approfondir ses connaissances dans la prise en charge des malades en état critique,ou les malades pouvant subir une intervention chirurgicale, Kambale Katsuva Poteau prend l’inscription à l’Institut Supérieur des Téchniques Médicales de Butembo (au Nord-Kivu), en Anesthésie Réanimation.
Il y finit sa formation trois ans plus tard,avec distinction, et est directement sollicité à l’hopital général de Kaina. Là, suité à l’insécurité, il ne travaillera qu’une seule année avant d’être appelé à Goma en 2009, pour prester à l’hopital tertiaire Heal Africa.

Poteau Kambale en pleine opération d’un bébé,manipulant les appareils d’Anesthésie et réanimation

Cet hopital, lui offre plusieurs opportunités de formation et lui ouvre les portes pour la suite des études universitaires en vue d’approfondir ses compétences en Anésthésie et Réanimation, domaine qui l’a toujours passionné.

De 2013 à 2016, Poteau Kambale bénéficie des bourses pour la licence ou Maitrise (Bac+5) en anesthésie réanimation à L’ISTM Kinshasa, puis Agrégation pour deux ans à l’UNIKIN (étude poste universitaire pour des
compétences en enseignement secondaire du degré supérieure en Sciences medicales).

En 2016, il découvre 22 provinces sur les 26 que compte la République Démocratique du Congo, suite notamment aux multiples missions Humanitaires qu’il effectue, dans le domaine de la chirurgie des enfants. Ceci après que l’hopital HEAL AFRICA l’enrole dans l’équipe de chirurgie Mobile comme « manageur et anesthésiste-réanimateur ».

À la fin de ses études, Poteau Kambale revient à Goma et y exerce, jusqu’à ce jour, avec passion, sa carrière de téchnologue anésthésiste réanimateur. Il s’investit dans l’amélioration des soins anésthésiques en pédiatrie ainsi que dans la formation de ses collègues ou des paramédicaux.

En même temps, grâce à ses études post-universitaire d’agrégations,il donne également cours dans certaines institutions supérieurs de la place, telles que ISTM/Goma ou ISETM/Virunga.

Fondateur de la STARDC

Après ses differents voyages à l’intérieur comme à l’exterieur du pays, Poteau Kambale est inquiet de constater que la profession d’anesthésite réanimateur est considéré, par erreur, comme un surnuméraire dans le domaine médical.

C’est ainsi qu’en 2015, il contacte ses ainés dans le domaine, et en 2016 ils créent ensemble la SOCIETE DES TECHNOLOGISTES EN ANESTHESIE REANIMATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ( STAR-DC ).
L’Asbl se fixe pour objectif de montrer à la face du monde qu’un téchnologue en Anesthésie et réanimation est une personne maîtresse dans la réussite d’une opération chirurgicale.

Plus le temps passe, plus l’Asbl progresse et enregistre des succès en succès.

Elle facilite régulièrement des séances des formations, de capacitation de ses membres et contribue valablément à la baisse de mortalité periopératoire,tout en défendant les droits de ses membres.

La plus recente des formations qu’elle a facilité à ses membres, c’est celle ténue à Goma au mois d’avril dernier; ayant portée sur la prise en charge des malades de la covid-19 en situation critique.

Actuellement cette société regroupe en son sein tous les anesthésistes réanimateurs non médecin de la RDCongo.

Au sein de STAR-DC,Poteau Kambale, occupe actuellement la fonction de Conseillé national chargé de la supervision, la réorganisation et redynamisation de la corporation.

Vie privée et oeuvres scientifiques

Poteau Kambale Katsuva est marié et père de quatre enfants dont une fille et trois garçons.
Avec son épouse MWAMINI MUHAVIRWA,qu’il a marié depuis 2004, ils vivent en harmonie et en parfaite collaboration. Malgré ses multiples sollicitations au travail,il trouve toujours du temps pour sa famille et fait de son mieux pour être un meilleur père pour ses enfants et un meilleur mari pour sa femme.

Par ailleurs, Poteau Kambale profite de ses temps libres pour l’écriture et la publication des ouvrages qui cadrent avec son domaine, l’Anesthésie et la réanimation. Il est auteur ou co-auteur des ouvrages tels que: Expérience des Anesthésistes Réanimateurs face a la perturbation des sommeils des patients en service de Réanimation (à retrouver sur le site www.healafricardc.org) ; Ignorance des gestes de premiers secours pour sauver une vie (à rétrouver sur www.sarmumali.org); Management pour une chirurgie sécurisée (sur www.cosecsa.org)

Conclusion

Kambale Katsuva Poteau, voudrait à travers son expérience, faire comprendre aux jeunes générations que « la réalisation d’une œuvre est moins conditionnée par les moyens financiers mais plus par la détermination et le courage en supprimant les notions de temps et de l’espace. »

« Notre expérience nous a prouvé qu’il est vrais que notre vie est le reflet de ce que nous pensons de nous-même. La nature nous a surpris positivement car dans la plus part de nos réalisation à tous les plans, la solution nous tombent souvent du coté moins attendu…Ceci a développé en nous la simplicité et l’objectivité. » dixit Kambale Katsuva Poteau.

« Notre expérience nous a prouvé qu’il est vrais que notre vie est le reflet de ce que nous pensons de nous-même. La nature nous a surpris positivement car dans la plus part de nos réalisation à tous les plans, la solution nous tombent souvent du coté moins attendu…Ceci a développé en nous la simplicité et l’objectivité. » dixit Kambale Katsuva Poteau.

Emmanuel BARHEBWA

Biographie de Lorris ASIM KIRUSHA

Né à Bukavu un certain 18 août 1993, Lorris ASIM KIRUSHA est un jeune congolais, entrepreneur, philanthrope et enseignant d’université.

Ingénieur en Technologie de l’information et de la communication, il est l’initiateur de l’Organisation VENUS Asbl, une association regroupant les jeunes, formés dans divers domaines des sciences humaines et dans la technique (counseling et orientation, travail social, entrepreneuriat, assistant résolution des conflits, psychoéducation, ou éducation spécialisée,etc.), qui mettent en commun leurs expertises pour répondre,tant soit peu, aux problèmes auxquels fait face notre société actuellement.

Enfance

Dixième dans une famille de 11 enfants (dont six grandes sœurs, trois grands frères et un petit-frère), Lorris ASIM KIRUSHA a passé une grande partie de son enfance à Bukavu.
Dès le bas-âge, il est passionné par les choses électroniques et de l’informatique. En même temps, vu son éloquence dans le langage à l’école primaire, la plupart de ceux qui le croisent, voient en lui un futur journaliste.
Toutes ces passions que développe Lorris, durant son enfance, vont se voir réalisées plusieurs années plus tard, car celui-ci finira ses études dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication.

L’enfance de Lorris ASIM KIRUSHA, c’est aussi ce fort attachement dont il bénéficie de la part de son père.
Trop petit, il partage des relations très amicales avec son père. Celui-ci le fait souvent participer dans les grandes rencontres avec les vieux sages de son entourage. Lorris explique souvent que c’est cet attachement à son père, dès le bas-âge, qui est à l’origine de toute la sagesse dont il peut faire preuve actuellement : « le moment passé avec lui et ses amis c’est une source de sagesse pour moi et une grande formation que j’ai reçu en dehors de l’école », raconte-il.

Jeunesse et parcours scolaire

Après ses études primaires (à Bukavu puis à Idjwi) vers les années 2004, c’est l’institut de Bukavu qui accueille Lorris pour les études secondaires.

En juillet 2012, pour des raisons familiales, Lorris ASIM KIRUSHA, quitte Bukavu et va poursuivre ses études secondaires à Goma.Il s’inscrit alors à l’Institut de Goma où il obtient, une année plutard, son diplôme d’Etat en Pédagogie générale.

Durant son parcours scolaire, Lorris ASIM KIRUSHA, fait parler de lui, une fois de plus.
Il initie plusieurs activités culturelles au sein de son école, il anime des conférences scolaires ; il organise (en collaboration avec les autres membres du gouvernement scolaire dont il fait partie) des visites d’assistance aux jeunes déplacés dans le camp de Kanyarushinya sous la menace du mouvement rebelle du M23.

Après son diplôme d’Etat, Lorris ASIM KIRUSHA, s’inscrit à l’Université de Tourisme, Technologie et Business (UTB) du Rwanda. Il choisit comme option, la Technologie de l’information et de la communication et le Business.

A l’université, il est deux fois élu président de la communauté des étudiants internationaux et représentant des étudiants congolais. Cette expérience lui permet non seulement de travailler avec des gens de plusieurs nationalités,mais aussi, d’encadrer et guider la jeunesse, ou encore d’assister les démunis.

Aussi, suite à ses compétences, durant deux ans(mars 2018 à janvier 2020), Lorris A.Kirusha a occupé la fonction de vice-président du Club Radio France Internationale de Kigali au Rwanda.

Lorris Kirusha(au milieu)lors d’une activité du club rfi-Kigali

A l’issue de ses études en 2019 , Lorris ASIM KIRUSHA, a le privilège d’être retenu comme assistant à l’UTB, son université; qui lui confie ensuite la charge du marketing à l’extérieur du Rwanda, fonction qu’il occupe jusqu’à présent.

Lorris ASIM KIRUSHA et VENUS son organisation

Logo de VENUS Asbl

En février 2019, Lorris KIRUSHA, crée VENUS Asbl, une association sans but lucratif qui se fixe pour objectif principal de participer aux initiatives de developpement durable, de l’innovation, de la cohabitation et de promouvoir la dignité humaine par une éducation de base.

À peine une année après son lancement,VENUS Asbl présente actuellement des bons résultats par rapport aux objectifs de départ qu’elle s’est assignée.

Suite au dynamisme et l’engagement de son fondateur, rien qu’en 2019, l’Asbl mene plusieurs actions en faveur des jeunes. Parmi elles,peut-on citer à titre exemplatif l’organisation des séances de decouvertes des talents chez les enfants du territoire de Nyiragongo (un milieu réculé du Nord-Kivu); la visite d’assistance des enfants orphélins au centre CONGOLESE FOR JOY, la formation des personnels de VENUS, etc.

Lorris Kirusha avec les enfants orphelins

Malgrès les difficultés liées surtout à l’insuffisance des ressources financières pour son asbl, Lorris A.Kirusha ne s’est jamais découragé dans l’élaboration des projets visant l’amélioration des conditions des vies des africains, et des congolais en particulier.

D’ailleurs plusieurs projets que VENUS Asbl,n’a pas pu réaliser en 2019, fautes des moyens,ont été repoussés pour 2020, cela encore, à cause de la détérmination et l’optimisme, qui ont toujours caractérisé Lorris.

La vision de Lorris KIRUSHA et de VENUS son Asbl, est de rayonner dans tous les pays de la sous-région des Grands Lacs, dans plusieurs pays d’Afrique et du monde, par l’éducation excellente à tous les échelons de formations(théoriques et pratiques) qui valorise l’homme en tant que centre de toutes les préoccupations socio-économiques et spirituelles dans la promotion de la paix et le développement durable.

Emmanuel BARHEBWA

La Fondation Rachel Hagumi au secours des plus démunis

A l’heure où l’humanité s’effondre, la peur, l’angoisse, le désespoir ont surgi, la faim a installé son campement, tout s’est confiné, tout le monde s’est cloisonné sur son ‘’ego’’ pour subsister à la crise et, sans scrupule, oubliant les plus nécessiteux, ceux ayant le plus besoin d’assistance humanitaire.

Pourtant, depuis Kinshasa, cette digne fille du Kivu a mis son salaire et tous ses moyens au profit des plus démunis, les plus affectés par cette période virale où ‘’tout’’ est confiné. A travers sa fondation ‘’Rachel Hagumi Foundation’’, Rachel Hagumi a su orienter son regard de générosité aux enfants orphelins et aux femmes veuves, victimes des affres de guerres qui ont crucifié le Kivu depuis des décennies, d’ailleurs le principal objectif de sa fondation lancée officiellement à Goma le 9 mars de cette année.

Enfants beneficiaires de la fondation

Grace à une équipe des volontaires sur place à Goma, ces bénéficiaires reçoivent chaque semaine des vivres, des chaussures, des habits, des t-shirt de sa marque RHCare et bientôt des médicaments. De façon fréquente, la fondation Rachel Hagumi nourrit les enfants et les veuves, surtout en cette période où le COVID-19 a pris le monde en otage, cela, dépendamment des moyens disponibles. Le mois passé a été caractérisé par quatre bonnes descentes dont les résultats ont été plus que satisfaisants, se félicite la jeune philantrope.

Beneficiaires de la fondation avec l’équipe de coordination

Satisfaisants ? Oui ! Mais Rachel aimerait bien faire plus. Elle aimerait bien assister d’autres orphelins, d’autres veuves dans les quartiers de Goma et au-delà de la ville touristique. Hélas qu’elle n’ait pas encore assez de moyens. Rachel s’en plaint car elle n’a jusque là reçu aucun financement pour son magnifique projet.

Comme dit ci-haut, elle accomplit ses œuvres caritatives avec l’aide louable de son mari, Paul Abedi, qu’elle épouse en 2018, le 1er septembre et avec qui elle dirige une société « Pazuri’’, une agence  de voyage œuvrant à Kinshasa.

Fille de Goma, Rachel Hagumi veut y étendre l’ensemble de ses projets. En 2018, elle crée RHCare, une marque d’accessoire de mode. Née à Goma le 7/01/1998, Rachel Hagumi a grandi à Goma. Elle a fait ses études secondaires au Complexe Scolaire Amen avant de commencer ses études supérieures à l’ULPGL, ce qu’elle poursuit jusqu’aujourd’hui à l’Université de Kinshasa. Avant d’aller à Kinshasa, elle a travaillé pour SATGURU et puis Ethiopian Airlines.