A l’heure où l’humanité s’effondre, la peur, l’angoisse, le désespoir ont surgi, la faim a installé son campement, tout s’est confiné, tout le monde s’est cloisonné sur son ‘’ego’’ pour subsister à la crise et, sans scrupule, oubliant les plus nécessiteux, ceux ayant le plus besoin d’assistance humanitaire.
Pourtant, depuis Kinshasa, cette digne fille du Kivu a mis son salaire et tous ses moyens au profit des plus démunis, les plus affectés par cette période virale où ‘’tout’’ est confiné. A travers sa fondation ‘’Rachel Hagumi Foundation’’, Rachel Hagumi a su orienter son regard de générosité aux enfants orphelins et aux femmes veuves, victimes des affres de guerres qui ont crucifié le Kivu depuis des décennies, d’ailleurs le principal objectif de sa fondation lancée officiellement à Goma le 9 mars de cette année.
Enfants beneficiaires de la fondation
Grace à une équipe des volontaires sur place à Goma, ces bénéficiaires reçoivent chaque semaine des vivres, des chaussures, des habits, des t-shirt de sa marque RHCare et bientôt des médicaments. De façon fréquente, la fondation Rachel Hagumi nourrit les enfants et les veuves, surtout en cette période où le COVID-19 a pris le monde en otage, cela, dépendamment des moyens disponibles. Le mois passé a été caractérisé par quatre bonnes descentes dont les résultats ont été plus que satisfaisants, se félicite la jeune philantrope.
Beneficiaires de la fondation avec l’équipe de coordination
Satisfaisants ? Oui ! Mais Rachel aimerait bien faire plus. Elle aimerait bien assister d’autres orphelins, d’autres veuves dans les quartiers de Goma et au-delà de la ville touristique. Hélas qu’elle n’ait pas encore assez de moyens. Rachel s’en plaint car elle n’a jusque là reçu aucun financement pour son magnifique projet.
Comme dit ci-haut, elle accomplit ses œuvres caritatives avec l’aide louable de son mari, Paul Abedi, qu’elle épouse en 2018, le 1er septembre et avec qui elle dirige une société « Pazuri’’, une agence de voyage œuvrant à Kinshasa.
Fille de Goma, Rachel Hagumi veut y étendre l’ensemble de ses projets. En 2018, elle crée RHCare, une marque d’accessoire de mode. Née à Goma le 7/01/1998, Rachel Hagumi a grandi à Goma. Elle a fait ses études secondaires au Complexe Scolaire Amen avant de commencer ses études supérieures à l’ULPGL, ce qu’elle poursuit jusqu’aujourd’hui à l’Université de Kinshasa. Avant d’aller à Kinshasa, elle a travaillé pour SATGURU et puis Ethiopian Airlines.
Styliste, modéliste, entrepreneure et philanthrope congolaise, née à Goma le 28 mars 1994.Elle est la créatrice de la marque JOMUF depuis 2014 et lancée officiellement en 2016 en Chine.
Biographie
Quatrième d’une famille de huit enfants, Joyce MULENGETSI rêve entreprendre dans la mode dès son enfance. Encore petite, elle est très motivée par le style qu’elle refuse même souvent de porter un même habit deux fois qu’on la surnomme Fashion Girl. Elle développe des AGR (activité génératrice de revenu) à travers de petits commerces des beignets et autres. Pendant ce temps, elle développe un sens philanthropique pour avoir grandi près des orphelins.
Ayant fait ses études primaires à l’E.P SHABA et secondaire à l’ICL, elle poursuit ses études universitaires à l’UNIGOM. Après son grade en économie, Joyce se rend compte qu’elle n’est pas dans son domaine ce qui la pousse à aller étudier le Business management à l’université KAVENDISH de Kampala.
Peu après, Joyce MULENGETSI s’en va en Chine pour sa maitrise. C’est là qu’elle va perfectionner son rêve de faire la mode et le style grâce à multiples formation qu’elle y bénéficiera et multiples collaborations avec d’autres entrepreneurs chinois du domaine.
La marque JOMUF pour le bien-être de la femme
JOMUF est une contraction de Joyce MULENGEZI FURAHA, la fondatrice de l’entreprise qui a utilisé les premières syllabes de ses noms pour nommer sa société : JOMUF
JOMUF vend de nombreux produits grâce à la performance managériale de sa fondatrice et directrice. Ses produits sont essentiellement des t-shirts, cravate, chapeaux et prochainement des pochettes de téléphone, chaussures et autres types de vêtements et équipements pour artistes.
JOMUF sponsorise de nombreuses activités sportives et culturelles à Goma et en Chine. Grace à la marque, beaucoup d’artistes se sont vu être promus pendant le tournage de leurs clips
La marque JOMUF a été créée en 2014 puis lancé officiellement en 2016 en Chine. Elle vise la promotion de la femme. Inspirée de très grande marque comme ADIDAS, CONVERSE, STRADIVARIUS, la marque est une première d’une digne fille de Goma qu’elle cherche à étendre partout au pays en RDC, et ailleurs comme en Tanzanie, Kenya, Burundi, etc.
Philanthropie
Puisque son sens philanthropique ne l’a jamais abandonnée, comme ces grandes marques n’arrivent pas
à atteindre directement les enfants orphelins ou les démunis de la RDC, Joyce
MULENGETSI vient en aide aux plus démunis grâce à la recette de la vente de ses produits.
Par sa marque, Joyce MULENGETSI est révolutionnaire. Elle se dit que la femme ne devrait pas tout attendre de l’homme.
Défis principaux à relever.
En tant que femme, JOYCE MULENGETSI rencontre quelques difficultés. Nombreuses sont celles liées à la promotion de sa marque à savoir l’absence d’un capital important qui constitue un grand défi pour elle. « En Chine, pour imprimer, il faut une grande quantité parce que plus on imprime plus, plus on paie moins. Au début c’était vraiment très difficile pour moi. Par exemple, avec le peu de quantité que j’imprime, je ne gagne que 0.8$ par t-shirt. Mais si j’avais une grande quantité, je pouvais gagner même jusqu’à 2 à 3$. »
Pionnière d’une telle marque, célibataire, Joyce MULENGETSI soupçonne certains
hommes de vouloir profiter de son état de femme. Ceci constitue une autre difficulté. Pour y pallier, elle préfère travailler avec des femmes qui partagent ses mêmes visions. Sa directrice managériale, Huguette Kanumbu en constitue une preuve.
Consommation
Beaucoup de star ont porté la marque JOMUF. Comme Sherin, une célèbre danseuse de réputation asiatique qui a dansé devant un grand public habillée en marque JOMUF et acheté plusieurs t-shirts JOMUF. Parmi d’autres stars nous pouvons citer Professor Jay, Madee de Tanzanie, Gaz Mawete. JOMUF raconte : « Quand j’ai vu Professor Jay et Gaz MAWETE porter ma marque, j’ai pleuré dans ma chambre. J’ai dit ‘’merci Seigneur’’
« C’est le siècle des femmes. L’impact féminin manque à l’humanité. Impliquons-nous, engageons-nous tant au milieu culturel, social et politique »
Née le 5 septembre 1988 à
Kigali, Faida Mulenga-byuma Chantal est une jeune activiste des droits des
femmes, philanthrope et bloggeuse. Mariée et mère d’une fille, elle est la
quatrième née d’une fratrie de huit.
Enfance
Au cours de son enfance,
Chantal se rappelle qu’elle était une âme très généreuse qui partageait ses
collations avec ses amis.
Jeunesse
Bien tôt, pendant
qu’elle poursuivait ses études à l’Université Libre des Grands Lacs où elle a
obtenu, en 2011, sa licence en sciences économiques et de gestion, Chantal
était arrivée à surmonter son manque de confiance en soi en devenant une femme
dynamique, leader des jeunes. Elle devient ainsi porte-parole adjointe des
étudiants et coordonna le comité interuniversitaire des étudiants du
Nord-Kivu
Vie politique
A l’issu de ses
études universitaires en 2011, elle décide de poursuivre une carrière en
politique et adhère au parti politique ADR Alliance pour le Développement et la
République au sein duquel. Grâce à un exercice continuel de perfectionnement et
de coaching, elle a su imposer son leadership et gravir rapidement les
échelons. En 2018, elle en est une des candidates députées provinciales pour la
ville de Goma.
Bien que n’ayant pas été
élue, Chantal n’a pas courber l’échine et a continué à influencer et
représenter les jeunes et femmes de sa ville de Goma et du pays à
diverses instances. En effet, en Août 2016, elle préside le 1er Congrès Régional des jeunes
femmes politiques qui est composé d’un réseau remarquable de plus de deux cents
jeunes femmes politiques de la RDC.
Philanthropie
Détentrice d’un
master en leadership, gestion des ressources humaines et prévention des
conflits de la Haute École de formation des leaders et certifiée championne en
Genre, Chantal est également impliquée dans les mouvements associatifs des
jeunes. En 2012, elle crée Uwema UPENDO YA
WAKONGOMANI ELEKYA MWANAMKE NA MUTOTO, une asbl qui défend les
droits sociaux économiques des femmes et des enfants en difficulté au
Nord-Kivu. Plus de 115 bourses offertes aux enfants en abandon scolaire ainsi
qu’un accompagnement social et culturel de ces derniers. En sus, près de 30
femmes et hommes chefs de ménages ont bénéficié des sessions de formation sur
la santé sexuelle reproductive et sur les notions élémentaires d’éducation
financière pour leur autonomisation.
Aussi, grâce à elle, de
nombreux jeunes des milieux défavorisés de la ville de Goma accèdent désormais
à plus de 3.000 livres de divers domaines de la Bibliothèque PEFPAFIJ
(Programme d’Action pour la Formation Intégrale de la Jeunesse) qu’elle a
Co-initié avec plusieurs bienfaiteurs locaux et internationaux tels Books for
Congo.
Chantal Faida a
été plusieurs fois reconnue non seulement au niveau national mais aussi
international comme une jeune femme influente de sa communauté. Nominée
militante associative pour la RDC par le GAFA (Gala de la Femme Africaine) en
France en 2015, elle est reconnue 18ème sur 50 femmes influentes en
Afrique par le Magazine africain ONEWORLD En 2017. Parmi ses reconnaissances
figurent également celle de « Jeune Page d’Espoir » ou encore de « femme
influente de la RDC » par le Magazine Kivuzik.
Aux jeunes, elle
conseille de se lancer sans calculs au service de la communauté. “Si l’échec
pointe son nez, c’est que vous êtes sur la voix d’inventer une idée originale.
Soyez persévérants et payez pour vous former continuellement.”
Condition féminine
Chantal Faida est l’une
des femmes ambitieuse qui croient en
l’auto-émergence d’autres femmes. Elle
pense que « la femme est la flamme dont l’humanité a besoin
avec acuité pour briller ». Elle constitue la moitié de la population
humaine donc l’autre aile de l’oiseau qui
lui permet de voler haut. «En RDC, le potentiel féminin n’est pas encore
exploité et c’est la raison de notre misère »
Aux femmes, elle dit “c’est
le siècle des femmes. L’impact féminin manque à l’humanité. Impliquons-nous,
engageons-nous tant en milieu culturel, social et politique !”
Vision et rêve
Chantal dit : « Une grande
ambition brûle dans ma tête c’est de motiver les milliers de jeunes femmes et hommes
à donner le meilleur d’eux-mêmes pour léguer un héritage légendaire à
l’humanité. Chaque âme est un don pour l’humanité. Dieu ne gaspille pas en
créant l’humain. Il a placé un trésor en chacun d’entre nous. »
Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope congolaise née le 21/11/1982 dans la bourgade de Nyamilima en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC.
Née le 21 novembre 1982 dans la paisible bourgade de Nyamilima, située au cœur du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, à l’EST de la RDC, Joséphine Kavira Kahongya éclaire de son parcours exceptionnel la voie de l’autonomisation, du développement et du changement positif. Femme humanitaire, entrepreneure et philanthrope, elle s’est érigée en symbole d’espoir pour sa communauté et au-delà. Son cheminement illustre une passion inébranlable pour l’amélioration du bien-être de tous, marquant le monde qui l’entoure de sa détermination et de son leadership.
Jeunesse et Enfance :
Dans une époque marquée par des défis sociaux, Joséphine a su dès son plus jeune âge relever le défi de la vie. Issue d’une famille modeste, elle a rapidement compris la valeur du travail acharné. Dès l’âge de onze ans, elle s’immergeait dans des activités génératrices de revenus pour subvenir à ses besoins, fabriquant et vendant des beignets, distribuant des arachides avec zèle. Cette expérience lui a inculqué un sens profond des responsabilités, non seulement au sein de sa famille, mais également envers la société.
Parcours Scolaire et Universitaire :
En 1996, Joséphine obtient son certificat à l’EP Mikeno à Goma. Elle poursuit sa formation secondaire jusqu’en 2003, malgré les secousses de l’éruption volcanique, laissant derrière elle une trace d’engagement, de bravoure et de dynamisme. À côté de ses réalisations académiques, c’est son esprit social qui se démarque. Joséphine entretient le rêve d’étudier la médecine pour soigner gratuitement ses amis, témoignant d’un altruisme et d’une solidarité profonds.
Parcours Professionnel :
La carrière de Joséphine prend son envol en 2007 lorsqu’elle devient chargée des finances à la COOPEC CODEFI/Goma. Sa bravoure la propulse ensuite en tant que chargée des missions au Programme Amani en 2008. Son expertise en questions humanitaires la mène au programme STAREC en 2010, où elle joue un rôle crucial. En 2012, elle gravit les échelons et devient chef de bureau chargée d’administration à la DGRNK au centre opérationnel de recette, une position qu’elle occupe toujours.
L’AMEAD et l’Engagement Social :
En 2018, Joséphine concrétise son rêve d’autonomisation des femmes en fondant l’AMEAD (Association des Mamans Engagées pour l’Auto-prise en charge et le Développement). S’inspirant des femmes courageuses telles Angela Merkel, Rosa Parks et Simone de Beauvoir, elle est déterminée à marquer le monde de son empreinte. L’AMEAD devient un espace où les femmes peuvent surmonter leurs peurs, devenir des actrices du changement et des soutiens pour les plus vulnérables.
Son Engagement au Niveau International :
Son dévouement pour l’autonomisation des femmes l’a également amenée à être le point focal de la MUFFA (Mutuelle Financière des Femmes Africaines) et à initier la MUSOAFDI au Nord-Kivu, témoignant de sa vision progressiste.
Vie Personnelle et Idéal :
Mariée à Monsieur Joseph Kakule depuis 2004, Joséphine a trouvé l’équilibre entre sa vie conjugale et ses aspirations professionnelles. Élevée dans la foi musulmane, elle s’est ensuite tournée vers l’église catholique à 22 ans. Son idéal repose sur l’autonomisation des femmes, les invitant à s’épanouir et à réaliser leur plein potentiel.
Elle croit en la foi, en la persévérance et en l’accompagnement familial comme pierres angulaires de l’épanouissement de la femme.
Condition Féminine et Philanthropie :
Joséphine a une vision particulière de la femme. Elle désire que celle-ci retrouve sa place et qu’elle arrive à se découvrir et valoriser les potentiels recelés au fond d’elle. Elle rêve et se bat pour que la femme soit autonome et respectée. Elle lutte pour que la femme soit réinsérée dans une société où elle est responsable et où elle pourra accéder aux moyens d’existence durable, cela dans tous les domaines, dans le but de subvenir à ses besoins sociaux. Elle veut se créer un chemin ouvert parmi les grands de ce monde en travaillant au compte des autres.
Un Nouveau Chapitre :
En octobre 2022, Kavira ajoute un nouveau chapitre à son récit inspirant en étant élue présidente du Comité des Parents de l’École du Cinquantenaire (PRECOPA). Cette élection est une preuve supplémentaire de son engagement continu envers l’éducation et le bien-être des jeunes générations.
Joséphine Kavira Kahongya se dresse en figure d’inspiration, une pionnière de l’autonomisation et du développement. Son dévouement indomptable, son engagement social et sa philanthropie éclairent la voie vers un avenir meilleur. Son histoire rappelle à chacun la puissance du courage, de la foi et du travail acharné pour réaliser des rêves et impulser un changement durable. En tant qu’icône de l’autonomisation, Joséphine incarne un espoir concret pour les générations actuelles et futures.
Brave, vertueuse, dévote, intrépide, Douce Namwezi est l’une des femmes influentes de l’EST de la RDC. Son parcours, sa biographie serait sans nul doute un portail d’inspiration pour d’autres femmes qui désirent émerger. A l’occasion de cette semaine de la femme, Kivunyota vous propose de la découvrir.
DOUCE NAMWEZI N’IBAMBA est une
journaliste multimédia et fondatrice de l’organisation sans but lucratif UWEZO
AFRIKA INITIATIVE (www.uwezoafrika.org) qui œuvre pour la promotion des femmes et filles à
travers le journalisme (NTIC), la formation
professionnelle et l’entrepreneuriat social (dont la culture). Douce a commencé
à produire des émissions radiophoniques à l’âge de 16 ans à une radio de l’église
catholique à Bukavu, avant de rejoindre lorsqu’elle a rejoint l’Association des
Femmes des Médias (AFEM) en République démocratique du Congo. A l’époque, le
Congo était en guerre. Douce a rapporté des histoires sur d’anciens enfants
soldats, des crimes de viol de masse. Après 10 ans au sein de l’organisation,
elle a été promue coordinatrice intérimaire et a ainsi contribué à la mise en
place de MAMA RADIO, la première radio thématique pour les femmes au Congo
entièrement consacrée à la promotion de l’égalité du genre. Depuis fin 2018,
elle dirige UWEZO AFRIKA INITIATIVE et est également mentor pour le compte de
l’Académie FolkeBernodotte qui œuvre pour la paix incluse en RDC et aussi
chargée des programmes au sein de l’organisation suédoise Kvinna Till Kvinna,
qui œuvre pour les droits des femmes à travers le monde.
Le travail de Douce a été récompensé par des prix
au niveau de la RDC et en dehors du pays parmi lesquels : 100 JEUNES PAGES
D’ESPOIR en partenariat avec l’UNESCO ; l’Initiative pour la Région des
Grands Lacs ; le Centre d’études sur la non violence et la paix de
l’université de Rhodes Island ; l’ONU Femmes ; Center for Nonviolence
and PeaceStudies de l’Université du Rhode Island et d’ONU Femmes.
Elle vit actuellement à Bukavu en République démocratique
du Congo.
Nommé le 23 avril 2019 par le Pape François, il est entré
officiellement en fonction le dimanche 19 mai 2019. Mgr Willy Ngumbi Ngengele
est âgé de 54 ans. Il est de la congrégation des Missionnaires d’Afrique
autrement appelés les Pères Blancs. Il a été évêque de Kindu, dans l’Est de la
RDC, depuis 2007. Il est né le 13 février 1965 à Ngagara à Bujumbura. Il a été ordonné prêtre le 1er août 1993 par
Mgr Faustin Ngabu à Goma et nommé évêque de Kindu le 22 juillet 2007 par le
Pape Benoit XVI. Aujourd’hui, il succède à Mgr Théophile Kaboy Ruboneka âgé de 78
ans dont le pape a accepté la démission pour limite d’âge canonique étant donné
qu’à l’âge de 75 ans, les évêques présentent leur démission au pape.
Mgr Willy Ngumbi est actuellement président de la
Commission épiscopale de l’apostolat des laïcs à la Conférence épiscopale
Nationale du Congo (CENCO). Dans un courrier du 10 mai 2019, la Nonciature
Apostolique en République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé qu’il a plu au
Pape François de nommer Administrateur Apostolique « sede vacante ad natum
Santae Sedis » du diocèse de Kindu, Mgr Willy Ngumbi Ngengele.