L’Association des mamans engagées pour l’Autoprise en charge et le Developpement (AMEAD Asbl) a réuni ce jeudi 22 octobre 2020 plusieurs femmes de la ville de Goma pour un échange axé sur « les stratégies de résilience socio-économique de la femme face à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 au Nord-Kivu ».
La grande salle « Ciné Cathedrale » qui a abrité l’évenement était pleine à craquer des mamans, venus de quatre coins de la ville touristique pour prendre part à cette assise. Celle-ci a connu également la présence non seulement des autorités réligieuses de la place, mais aussi d’une représentation des autorités polico-administratives du Nord-Kivu.
Pour Madame Josephine Kahongya, patrone de l’AMEAD,l’activité de ce jour s’inscrit dans la vision même de son association, qui est celle d’apporter un changement dans la société.
Ce que le monde peut retenir de l’activité d’aujourd’hui, déclare-t-elle, c’est que l’AMEAD va former la femme chévalière du changement, l’incubateur au developpement durable dans la communauté.
« Jusque là, l’AMEAD a déjà formé 479 femmes en differents métiers générateurs des revenus. Nous avons formé les femmes dans la savonnerie, dans la coupe et couture, dans la plomberie, l’art culinaire, etc.Et nous esperons que ces femmes seront un incubateur au developpement socio-économique de la province, et apporteront un changement à impact rapide dans notre société » indique « Da José », (comme aiment l’appeler les mamans de Goma).
Présent à cette activité, Monsieur Patient Bembeleza, commissaire général en charge de l’entrepreuneriat au Nord-Kivu dit « rendre hommage à toutes ces femmes qui decident, à travers l’AMEAD, de s’engager dans l’autoprise en charge ». Et d’ajouter: « le souhait du gouvernement provincial est de voir chacune des ces femmes créer sa propre activité génératrice des revenus ou apprendre un metier pouvant faire d’elle sa propre patrone ou être employée quelque part » .
Retenons que cette activité a été également l’occasion pour les femmes ayant déjà bénéficié des formations de l’AMEAD, de faire l’exposition et la vente de leurs differents produits. Il s’agit des savons(liquides et solides), uniformes, cache-nez, panier en plastique, etc.
L’association des chefs coutumiers du Congo, a tenu un point de presse ce mercredi 21 octobre 2020 dans la salle de l’hôtel ishango à Goma . Dans la foulé des orateurs, le représentant de cet Asbl Majesté Kibonge Shima grand chef coutumier du grand Kasaï a éclairé l’opinion sur les causes des conflits dans différentes coutumes en province du Nord – Kivu. Pour lui, les conflits coutumiers ne doivent pas être gérés par des politiciens. Cela diminue, indique-t-il, le pouvoir et la confiance de la population avec la coutume. Poursuivant son allocution le chef coutumier du grand Kasaï dit que l’État doit reconnaitre le pouvoir des chefs coutumiers conformément à la loi et non plus par des nominations qui se font voir dans plusieurs coutumes, chose qui affaiblit, selon lui, le pouvoir des chefs dans leurs entités.
Le dossier de Nyiragongo qui fait couler l’encre et salive n’a pas laissé anodin le grand chef Kibonge Shima. Comme coutumier, il demande aux quatre protagonistes « de se transporter à la coline sacrée et mettre de côté la procédure juridico – politique et documentaire pour une solution qui fera que les ancêtres acceptent la personne éligible par la coutume ».
Notons qu’une grande réunion des chefs coutumier est prévu ce vendredi 23 octobre à Goma , et celle prévue pour l’espace Est sera tenue dans la ville commerciale de Butembo avec tous les chefs coutumiers de l’Est de la RDC pour accompagner, soulignent les organisateurs, le chef de l’État Félix tshisekedi « qui a soucis d’en finir avec les guéguerres des chefs coutumiers dans cette partie du territoire national ».
Les artiste de Goma sont descendus dans la rue ce lundi 18 octobre 2020. Ils demandent la libéralisation du secteur de la culture et l’art. 200 artistes se sont mobilisés au centre des jeunes (maisons des jeunes) point de départ de la marche , sur leurs banderoles on pouvait lire » Le ministère de la culture aux artistes » encore un appel vient d’être lancé aux autorités de la province après une marche pacifique au siège des institutions de la province vers Musée(goma) point de chute. À Goma comme dans d’autres villes,un cortège a réuni des artistes ; plasticiens, cinéastes, musiciens et comédiens d’où ils revendiquent ce ministère. Devant le bureau de l’autorité de la province , ces artistes disent être les images du Nord- Kivu et servent de repère aux autorités. Leur message s’est penchée sur l’État actuel des artistes au Nord – Kivu que » la république démocratique du Congo a connu un passé tumultueux sur la question des artistes dans la Province du Nord – Kivu en particulier , et pour faire avancer la culture et l’art, un artiste doit être au ministère de la culture , sinon cette situation va entrainer la détérioration de leur secteur » déclare Black Man Bausi lecteur du mémorandum. Pour rappel, ces artistes demandent le respect strict de la loi n° 086-03 du 5 Avril 1986 , portant protection de droit d’auteur et droit voisin , afin de permettre aux artistes de produire leur oeuvres aisement en sachant qu’elles seront achetées avant d’être exploitées.
Un homme vient d’être tué ce lundi matin aux environs de 8h 45. La victime a été abbattu à son domicile vers Village des Vacances. Selon notre source, il s’agit de Monsieur Jean Bubo un vendeur de minerai.
La patronne de l’Asbl « initiative plus » Olive Lembe Kabila séjourne dans la province du sud – Kivu après la ville de Goma au Nord-Kivu. L’ex première dame est arrivée à Bukavu après son passage humanitaire dans la ville volcanique de goma où ses actions ont étés vues et palpées du doigts par la population.
Selon les responsables de son organisation « initiative plus » , Olive Lembe Kabila est en province du sud- Kivu pour des actions humanitaires .
Dans son agenda , il est prévu une assistance humanitaire à plusieurs familles sinistrées de différentes catastrophes naturelles dans le territoire de Mwenga.
Pour rappel, Olive Lembe est arrivée dans la ville de Bukavu via le port Salama , où elle a été accueillie avec pompes et fastes des milliers des membres et militants du Fcc de Joseph Kabila kabange autorité morale de ce regroupement politique. Sur place plusieurs autorités , personnalités et cadres politiques dont le gouverneur Théo Ngwabidje ont ressemblé leur force pour lui réserver un accueil digne de son rang.
L’anesthésiste n’est pas un exécutant des ordres mais celui qui doit être respecté dans l’activité de chirurgie. Il doit travailler dans un bon climat et sans stress. C’est le message fort lancé par la Société des Anesthésistes et Réanimateurs du Congo Bloc Est. C’était au cours d’une conférence organisée dans la grande salle de Heal Afrika ce vendredi 16 octobre 2020 à l’occasion de la Journée Internationale de l’Anesthésie et Réanimation sous le thème du bien-être de l’anesthésiste en milieu de travail.
Pour Poteau Kambale, représentant du Bloc Est de la Société des Anesthésistes et Réanimateurs du Congo, l’anesthésiste joue un rôle crucial dans la société et devrait être soutenu par tous les acteurs notamment par les autorités dans le processus de chirurgie. « Que les autorités prennent conscience de notre existence et qu’elles nous associent dans tout ce qui est acte chirurgical à travers la province du Nord-Kivu pour que nous puissions aussi prester en toute quiétude dans notre profession et nous fournir des équipements qu’il faut »
Travailler sans stress, efficace pour les anesthésistes
Poteau Kambale pense en effet que les anesthésistes non seulement devraient être appuyés, considérés mais aussi devraient travailler dans un meilleur climat et sans stress. « Le stress doit être en dehors de nos prestations. L’anesthésiste devrait se retrouver dans son bain lorsqu’il est en train de prester, il devrait le faire en toute quiétude, sans stress et sans pression. Nous réclamons cette place qui nous revient de droit parce que sans nous il n’y a pas de chirurgie. » C’est le meme message de la part du coordonnateur provincial de la Société des Techniciens anesthésistes en RDC, le Professeur et Docteur John. « L’anesthésiste doit travailler dans des conditions tel qu’il donne le meilleur de lui-même au service des malades, de la communauté. C’est pour ça que nous sommes dans le thème du bien-être de l’anesthésiste et réanimateur au travail. On veut que l’anesthésiste soit au point et puisse donner des meilleurs résultats à tout moment. » Par ailleurs ce médecin invite les anesthésistes à prendre conscience de la lourdeur de leur travail afin de mieux en faire face. « Nous voulons que l’anesthésiste prenne conscience que plus il travaille, plus il est sous stress, plus il peut exploser. Qu’il prenne conscience et sache comment il peut faire face au stress de chaque jour. »
Le bien-être de l’anesthésiste est celui de toute la communauté
Quant à lui, le Dr Kigalli Jean-Pierre, médecin anesthésiste à Heal Afrika invite la communauté en général à mieux s’approprier le travail de l’anesthésiste. Le travail de l’anesthésiste profite aussi à tout le monde, soutient-il. « Nous voulons que l’on comprenne que c’est le travail de tout le monde parce que si l’anesthésiste-réanimateur est moins stressé au travail, il a moins de fatigue au travail, il a suffisamment de temps pour préparer son patient et le mettre au point pour qu’il soit opérable, cela ne profite pas qu’à lui-même mais aussi au patient parce qu’il sera anesthésié et ça profite aussi à la population. »
La chirurgie sans anesthésie, une époque révolue
Poteau Kambale dénonce ceux qui pratiquent encore des chirurgies sans anesthésie. Selon lui, cette époque de martyr est déjà révolue. « Actuellement ceci est déjà prohibé. Si ça se fait encore quelque part, c’est par ignorance parce qu’il y a même les correspondance du ministre de la santé sortant qui avaient interdit à toute institution qui fait des chirurgies de cesser si elles ne seront pas assister par un anesthésiste parce qu’en province, nous sommes plus de cent cinquante anesthésistes. Alors c’est inacceptable quelque part dans un coin trouver quelqu’un en train d’opérer sans se faire assister par un anesthésiste de formation »
Journée internationale de l’anesthésiste, particulièrement célébrée à Goma
La société des anesthésistes et réanimateur veut montrer à travers la célébration de cette journée ce vendredi que la ville de Goma offre un travail louable dans ce secteur et, grâce à l’effort fourni par cette corporation, des anesthésistes sont en train de croitre au jour le jour. La ville de Goma s’agrippe au mieux sur la deuxième place sur cette position après Kinshasa grâce aux centres et écoles disponibles au Nord-kivu notamment l’école de Butembo, l’ISETM et l’ISTM de Goma. « La particularité pour la journée était de montrer qu’à l’EST de la RDC, il ne sort pas seulement la guerre, il y a aussi des activités qui inhibent les douleurs et redonnent de l’espoir dans la vie future et dans notre volet, la réanimation. La spécificité c’est la visibilité de notre existence en province du Nord-Kivu » se réjouit Poteau Kambale.
16 octobre, une journée historique qui a repeint le sourire aux patients.
Cette date qui célèbre l’anesthésiste vaut son pesant d’or. L’anesthésiste a réussi à révolutionner la médecine. Après beaucoup de temps, la chirurgie causait toujours problème pour endormir les malades, le monde entier était en inquiétude. Après, ils ont résolu de mettre fin à cette souffrance que subissait le monde dans le domaine de chirurgie. «Les gens préféraient mourir de leur pathologie que de subir le martyr ». Depuis le 16 octobre 1946, on a coupé court à cette souffrance de la population. « C’est pendant cette date qu’on a découvert le molécule, un des produits anesthésiques très puissants qui permettaient à ce que la chirurgie se fasse sans peine et sans douleur. L’organisation mondiale de la santé et d’autres organisations ont dédié la journée aux anesthésistes. Dès qu’on a trouvé cette solution, on s’est dit que la journée ne devait pas se passer sous silence mais devait être célébrée régulièrement »
A Goma, dans la grande salle HATS de Heal, ils étaient nombreux à prendre part à cette journée de réflexion sur le bien-être de l’anesthésiste en milieu de travail. Au cours de cette activité, les participants ont échangé sur différents modules entre autres comment améliorer la qualité de vie des anesthésistes au travail par le Prof Inipavudu, les facteurs de stress dans la pratique professionnelle de l’anesthésiste-réanimateur : cas du milieu rural de la RDC par Poteau Kambale et TAR, comment prévenir et gérer le stress en milieu professionnel par Samuel Psycho-traumatologue, les défis de la pratique de la réanimation dans le contexte de la pandémie de COVID-19 en RDC par Dr Muller, urgentiste, comment sauvegarder son bien-être en cas d’arrêt cardiorespiratoire chez un patient atteint de COVID-19 par Dr KIGAYI, MAR, les apports de SMILE TRAIN au bien-être des anesthésistes réanimateurs en RDCongo par Mme Yvonne, vivre en harmonie avec son métier d’anesthésistes par Dr Juslin, MAR, les diagnostics précoces du stress au travail par Elkin Voltaire, psychoclinicien, épuisement professionnel et recommandations pour garantir le bien-être des MAR et TAR au travail par Dr Trallagan, anesthésiologiste et perfusioniste, les avancés sur les anesthésiques et produits de réanimation au Nord-Kivu par UNIQUE Pharma, les défis et opportunités des médicaments contre la COVID-19 au Nord-Kivu.