Dans un communiqué adressé a toute la population du Nord-Kivu et celle de Goma en particulier,parvenu à Kivunyota le soir de ce mercredi 15juillet 2020, la Police Nationale Congolaise vient de lancer un avis de recherche contre un certain « Muhasa Mapasa » qui, selon elle, est « auteur de plusieurs crimes graves contre la population de Goma ».
Le même communiqué souligne également qu’une somme de 2000$ USD sera remise en récompense à quiconque fournirait des informations pouvant faciliter la PNC à retrouver et à arreter « cet incivique MUHASA MAPASA pour ainsi garantir la paix à toute notre population de la province du Nord-Kivu »
L’intégralité de cet avis de recherche est à lire en bas de cet article, pour plus de details.
Nommé parmi les cents personnes influentes de la ville de Goma, Serge Farini a remercié les organisateurs leur rappelant que pour lui, « l’important n’est pas d’être influent mais ce qu’il fera de l’homme qu’on a fait de lui »
Serge Farini a été reconnu pour son excellent travail dans le secteur de la presse mais aussi pour avoir été pris comme modèle par autant de jeunes qui se lancent dans le métier du journalisme et de la politique.
Né le 25 mai 1985, Serge Farini est depuis le 18 mars 2020 coordonnateur de la cellule de communication du gouverneur de province du Nord-Kivu Carly Nzanzu KASIVITA. Juriste et acteur politique, il a travaillé pendant plus de huit ans comme journaliste politique à MISHAPI VOICE TV où il a été révélé au public animant des célèbres émissions comme ZOOM SUR L’ACTUALITÉ, Grand Débat politique jouant également un important rôle dans la société civile.
« Qui sème le vent récolte la tempête,(Cf.Osée 8,7) » C’est ce passage biblique que les évêques de la CENCO ont choisi comme titre de leur déclaration de ce samedi 27 juin 2020, réagissant à propos de deux sujets qui continuent à alimenter l’actualité en République Démocratique du Congo. Il s’agit notamment de la situation tendue relative aux recentes propositions des lois sur la reforme judiciaire,formulées par deux députés du FCC, et la désignation des membres du bureau de la CENI.
Au sujet desdites propositions des lois, les prélats catholiques demandent au bureau de l’Assemblée Nationale de surseoir l’examen des projets des lois contestees, estimant que si l’on n’y prend garde, ces lois porteront atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
« Il est clair que si l’on n’y prend garde, les propositions des lois sous examen à l’Assemblée Nationale porteront atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’une des options fondamentales que notre Constitution du 16 février 2006 a érigée en dispositions intangibles dans son article 220… » lit-on au septième paragraphe de la déclaration de la CENCO. Et de poursuivre au paragraphe 11, « Nous exhortons le Bureau de l’Assemblée Nationale à user de la voie de la sagesse et à surseoir l’examen des projets des lois contestées. « La CENCO condamne tout de même,toute forme de violences et recommande à tous le recours aux moyens légaux et pacifique pour exprimer leurs opinions.
En ce qui concèrne la formation du bureau de la CENI, la CENCO dit « dénoncer la tentative des politiques de vouloir faire main basse sur cette institution d’appui à la démocratie ». Elle réleve le fait que » les congolais gardent encore frais à l’esprit la gestion chaotique des élections de 2018 et qu’il est donc une necessité de rassurer les futurs électeurs de 2023 que les choses ne seront plus comme avant. »
Les évêques de la CENCO proposent, en ce qui concerne les candidats animateurs de la CENI, « qu’il y ait au préalable la réforme de cette institution vitale pour un avenir heureux de notre pays ». » Nous pensons qu’il faudrait préalablement réformer par consensus le système électoral de la RDC,particulièrement la loi électorale et celle portant organistion et fonctionnemment de la CENI, d’une part, et éviter d’aligner dans le bureau de la CENI les personnes qui, bien qu’expertes en matière électorale, ont déjà trempé dans les manipulations électorales » indique le 10ème paragraphe de la déclaration de la CENCO.
« À l’aube du 60ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, il sied d’écouter le prophète Osée qui nous dit: « ils sèment le vent, ils récoltent la tempête » (Osée 8,7). » lit-on dans les dérnièrs paragraphes de ladite déclaration qui porte la signature des Archevêques et Évêques membres du Comité Permanent de la CENCO depuis Kinshasa.
Notons que des voix continuent à s’élever jusqu’à présent pour exiger le retrait des trois propositions des lois formulées par deux élus du FCC,sur la reforme judiciaire. Quant à la désignation des membres du bureau de la CENI, toutes les démarches entamées jusqu’à ce jour, par les chefs de confessions réligieuses, n’ont pas payer.un terrain d’entente reste toujours difficile à trouver.
En ville de Goma,à l’Est de la République Démocratique du Congo, les cas des troubles mentaux liés à l’usage de la drogue, ont sensiblément augmenté ces dernières années. Les personnels soignants du centre hospitalier neuropsychiatrique de Goma (ex. Santé mentale) qui alertent sur cette question, s’inquiètent du fait que malgré cette courbe ascendante, le commerce et la consommation de la drogue à Goma se portent mieux, et regrèttent que les principales victimes soient les jeunes dont l’âge varie entre douze et trente ans.
En 2019, le centre hospitalier Neuropsychiatrique de Goma(ex. santé mentale); l’unique structure sanitaire de la ville, spécialisée dans la prise en charge des malades mentaux; a recensé parmi ses malades environ 26% de cas de personnes atteintes des troubles liés à l’usage de la drogue. Ce pourcentage est plus élevé par rapport aux deux dernières années où le même centre n’avait enregistré que 15% des cas. La plupart des victimes, soulignent les mêmes statistiques, sont des jeunes dont l’âge varie entre 12 et 30 ans.
Cette situation est jugée très alarmante et inquiète déjà les personnels soignants de cet hôpital qui soulignent que depuis plus de 25 ans d’existence de ce centre à Goma, C’est pour la prémière fois qu’un tel record est atteint .
Eugène BASHOMBE,psychologue-clinicien dudit centre, lui, dit craindre le pire si rien n’est fait en terme de précaution. «Partant de ces statistiques très alarmants, je crois que, si rien n’est fait en terme de précautions, nous risquons de nous retrouver d’ici quelques années, avec un nombre assez élevé des jeunes atteints des troubles mentaux à Goma. ce qui constitue une énorme perte pour le pays. » déclare-t-il. « la toxicomanie en ville de Goma , poursuit-il, est actuellement une urgence et devrait déjà alerter tous les prestataires de santé, les humanitaires ainsi que le gouvernement, afin de sauver cette jeunesse très exposée ».
Aperçu du commerce de la drogue à Goma
À l’issue d’une pétite enquête ménée dans le cadre de la rédaction de cet article, le constat est que; du producteur au consommateur, en passant par le vendeur(trafiquant), personne n’est inquiet du danger que représente le commerce ou la consommation de la drogue.
Dans plusieurs coins de la ville touristique, les produits psychoactifs se vendent et se consomment librément, sans inquiétude.
«SAPILO»,«GANJA», «RUTUKU»,«SHIMBOKE », «DIASEPA », «PATEX»,«SHISHA» « KASHIPA », et autres…tels sont les différents noms vernaculaires attribués à quelques drogues les plus couramment consommés en ville de Goma. Il s’agit des boissons fortement alcoolisées, des comprimés, du tabac, de la chanvre,…que les consommateurs(majoritairement jeunes),se procurent pour s’enivrer. À cette longue liste (non exhaustive), nos sources renseignent qu’il se consommerait aussi à Goma une drogue très enivrante, fabriquée à partir des crânes des cadavres humains, que l’on dénomme « ZOLOZOLO ».
Les lieux de consommation sont souvent des petits Kiosques, des boites de nuit, des maisons de tolérance, ou encore des endroits peu fréquentés par un grand public tels que, des chantiers de maisons en construction, l’interieur des surfaces arborées, les bords du lac où n’arrive pas grand monde, etc.
Quoique minoritaires parmi les consommateurs, les femmes aussi ne font pas d’exception parmi les gens qui s’adonnent à la drogue en ville de Goma,a-t-on constaté.
Aussi, faut-il noter, certaines parmi ces substances psychoactives viennent de l’étranger et d’autres sont produites au niveau local.
Les consommateurs s’expriment
certains jeunes consommateurs de la drogue que nous avons rencontrés nous ont expliqués qu’ils se droguent pour « oublier les stress de la vie, rester éveiller dans l’exercice de leurs metiers, ou encore pour vaincre la timidité ». D’autres encore, ajoutent que « c’est par manque d’emploie » qu’ils se droguent. Néanmoins certains des consommateurs affirment qu’ils n’arrivent plus à s’abstenir de la drogue et que le bon fonctionnement de leur organisme en dépend. À eux d’ajouter qu’en cas de non-consommation, leur organisme perd son fonctionnement normal. Ce qui justifie leur manque de choix. C’est comme l’a expliqué BARAMYA Percide,un fumeur du tabac qui s’est confié à nous. « Tant que je n’ai pas fumé, je ne me sens pas bien. Je me sens malade » explique-t-il. Et de poursuivre: » il me suffit de consommer quelques tiges de cigarettes pour me rétablir et poursuivre mes activités.On dirait que mon organisme s’y est déjà habitué.je n’ai donc pas le choix ».
Quand à MURHULA MUTAYONGWA (très connu dans son quartier sous le sobriquet de « Bourgeois gentil homme »), un jeune toxicomane, très populaire dans le quartier Himbi où il réside; révèle qu’il n’est plus en mesure de se passer de la drogue. « Moi je fume et prend de l’alcool.je consomme tout ce qui est boisson alcoolisée. Je n’ai pas de préférences là-dessus » ; révèle-t-il. « Lorsque je passe une seule nuit sans avoir bu ou fumé, je fais des cauchemars et à mon réveil, tout le corps frissonne comme si j’étais gravement malade » poursuit-il.
« La drogue,une simple substance mais qui cache d’énormes dangers » (Psy Eugene BASHOMBE)
A part les troubles mentaux, les consommateurs des sustances psychoactives,telles que celles citées précédemment, s’exposent également à plusieurs problèmes tels que: des cirrhoses de foie, des maux d’estomac, des maladies qui déforment le visage, des problèmes de kwashiorkors (pour les consommateurs qui ne mangent pas bien),…nous revèle Eugène BASHOMBE, psychologue-clinicien du centre Hospitalier Neuropsychiatrique de Goma. Ce dernier souligne aussi qu’il y a parfois des cas de décès dûes à la consommation excessive et régulière de la drogue.
Pour lui, tous ces problèmes surgissent a la suite d’une certaine dépendance à la drogue, développée progressivement par les consommateurs, et qui les poussent à se droguer coûte que coûte. « Au stade de la dépendance, le consommateur ne se sent plus en mesure de se passer de la drogue, au point de perdre certaines fonctionnalités de l’organisme ». précise Eugéne BASHOMBE. « C’est à ce moment , ajoute-t-il, que celui-ci est appelé à consulter le plus tôt possible, un psychologue pour un accompagnement serieux, afin d’éviter le pire ».
D’où il invite tous ceux qui se sentent déjà, d’une certaine manière, dépendants de l’alcool (ou de la drogue en général), à se faire suivre par des psychologues de la place. Ceux les aideront, insiste Eugène, à prévenir les troubles mentaux.
En RDC, à part les problèmes de chômages, la toxicomanie constitue aussi un des plus grands fléaux qui frappent la jeunesse. Ce fléau semble,malheureusement, être ignoré aussi bien par les autorités du pays que par les prestataires de santé, pourtant elle continue à exterminer une catégorie de la population que l’on a l’habitude d’appeler « l’avenir du pays ». Si cette question n’est pas pris au serieux, il y a donc lieu de s’inquieter de l’avenir de ce pays, qui se compose à plus de 60% par les jeunes. Une jeunesse, dont une bonne partie se livre malheureusement à la drogue.
Motivés et surpris par la quasi-inexistence des services compétents pour accompagner les entrepreneurs de Goma qui font recours à une main d’œuvre étrangères qui, du reste, ne leur offrent pas des solutions modernes et professionnels, Bakari Corporation vient de naitre à Goma pour accompagner les entreprises du milieu à mieux accroitre leur image, leur notoriété ainsi que leur productivité. Bakari Corporation, du nom swahili « Bakari » qui veut dire « il aura du succès » veut être le pont de succès des milliers d’entrepreneurs locaux en leur garantissant des moyens de survie efficaces pour leur développement et leur rentabilité. Ainsi, Bakari Corporation compte offrir aux entreprises locales six principaux services à savoir des services d’informatique, de communication, d’informatique, d’agro-business, de stylique et de déménagement. Par l’informatique, Bakari Corporation interviendra dans le réseau, la maintenance, la sécurité informatique, la vente des kits informatiques et des applications Informatiques Par le service de communication, une consultance en communication, en événementiel, en marketing relationnel et digital et en publicité. Par celui de logistique, Bakari Corporation compte intervenir dans le transport des biens et des personnes, le stockage des produits et la manutention Le service de l’agro business offrira la location des champs, la livraison et la vente des semences agricoles, ainsi que la production et la vente des produits agricoles. Le Service stylique veut quant à lui offrir la conception des ouvrages d’arts, l’architecture intérieure et extérieure et la décoration traditionnelle et celui de déménagement fournir la location des maisons et bureaux, l’hébergement, le nettoyage et la désinfection ainsi que le déménagement. Le projet Bakari Corporation est porté par des jeunes compétent et professionnels dans leurs domaines notamment Monsieur Jessé BUSOMOKE, spécialiste en Communication et Jonathan NTALE spécialiste en informatique et logistique. La cérémonie de lancement de Bakari Corporation a eu lieu au cours d’un diner de presse ce samedi 20 juin 2020 au Centre d’accueil Bakanja.
Onze personnes ont été déclarées guéries et déchargées du COVID-19 ce mercredi 10 juin 2020. C’est le gouverneur de province lui-même qui leur a remis leurs certificats de guérison devant la presse au centre de traitement Covid-19 à Munigi dans le territoire de Nyiragongo.
Ces personnes ont témoigné comment elles ont été atteintes de la maladie à corona virus. Selon une femme dont l’ensemble de la famille en a été victime, ils ont été infectés par un voisin qui était en contact avec un homme venu d’un pays étranger. . La femme raconte que quelques temps après qu’elle ait été internée avec ses enfants, deux autres parmi ses voisins les ont rejoints parce qu’infestés du covid.
Devant le gouverneur et la presse locale, ces malades guéris ont pointé du doigt ceux qui ne prennent pas encore la maladie au sérieux disant qu’il s’agit bel et bien d’un montage. Ces personnes ont assuré avoir été bien prises en charge par le gouvernement provincial en ce qui concerne la nourriture et les médicaments. Elles ont promis qu’étant maintenant guéris et déchargées, elles vont contribuer à la sensibilisation de la communauté contre le COVID-19 à travers leurs témoignages.
Ceci devrait répondre à ceux qui, encore septique, se posent des questions sur la véracité de cette pandémie au Nord-Kivu ou pourquoi ces malades n’ont jamais été montrés. A ce sujet le gouverneur a dit que chaque malade a la liberté d’accepter de se rendre public ou pas.
Avec les onze malades déchargées sur les 13 présents sur le centre à Munigi, le Nord-Kivu a désormais un cumul de 52 cas confirmés, 36 personnes déchargées, 4 décès et 4 cas confirmés rapatriés vers leurs pays d’origine
Seulement 8 cas sont encore pris en charge en province dont 6 à Goma et 2 à Beni.