Le ministre des Transports et Communication Didier Mazenga est à Goma pour la supervision des travaux au Nord-Kivu

C’est ce vendredi 22 Janvier 2021 , que le ministre de Transport et Voies de Communication Didier Manzenga Mukanzu est arrivé à Goma en provenance de Kinshasa dans une mission officielle. Il a été accueilli par plusieurs militants et responsables de son parti. Ce même vendredi le ministre a fait le monitoring des travaux de service de la régie des voies aérienne « RVA » ainsi que la Commission National de Prévention Routière « CNPR » , avec la présence du directeur Nova Kasimu Saidi , pour superviser des travaux de son ministère dans la partie est de la province du Nord – Kivu .
Didier Manzenga Mukanzu, lors de la décente dans l’avion, a déclaré à la presse de Goma  » qu’il vient dans une mission officielle en province du Nord – Kivu et du Sud – Kivu , pour palper du doigt la réalité des travaux dans les deux provinces se trouvant dans la partie Est de la RDC » .

Après Goma le ministre va se rendre à Bukavu visiter le port de la SNCC .
Notons que le ministre Didier Manzenga, a rassuré à la presse de Goma , que  » les agents de la commission National de Prévention Routière seront bientôt mécanisés , enfin d’être payé par l’État congolais « 

Ricardo olenga .

Libération d’Alexis Karamu : Ce que la Justice refuse de prendre en compte pour reconnaitre son innocence.

“Si le maire ou les autorités judiciaires se veulent un coupable à Goma pour expliquer l’insécurité qui prévaut dans la ville de Goma, il est mieux de chercher les vrais coupables en mettant des moyens en jeu pour faire des enquêtes sérieuses afin d’identifier les véritables voleurs au lieu de jeter le filet sur des personnes innocentes », s’indigne un artiste après l’arrestation ce mardi du comédien et écrivain congolais Alexis Karamu Ntwali à Kivu Nyota.

En effet, c’est ce mardi 19 janvier  2021 qu’est arrêté l’artiste par les éléments de la Police et un procès est rapidement organisé publiquement l’après-midi en présence du maire de la ville présidé par le président du Tribunal de Grande instance de Goma, le magistrat Joachim Ngimbi. A l’issue de ce procès éclair, Alexis est condamné à 7 ans de prison ferme avec une grosse somme d’argent d’amende.

Que lui reproche-t-on ?

Selon le ministère public et les accusateurs, Monsieur Alexis Karamu serait complice et ‘’manager’’ (chef ndlr) de ces voleurs qui venaient d’être attrapés en flagrant délit après avoir dévalisé la boutique d’une fille d’un ministre national en exercice.

En effet, la police accompagnée par le voleur venait de trouver le colis volé (quelques pagnes et autres biens)  chez Monsieur Alexis Karamu et l’avait arrêté parce que le voleur avait dit que le colis volé se trouvait chez un certain ‘’Alexis’’ la même journée un procès avait été organisé publiquement à la mairie de Gomaà l’issu du quel une condamnation a été prononcé sans tenir compte des explications de Monsieur Alexis  ou prendre les témoignages de ses voisins.

Que s’est-il réellement passé ?

Voici la vérité sur les événements ayant conduit l’arrestation arbitraire d’Alexis Ntwali Karamu que la Justice refuse de croire.

Mardi 19 janvier 2021, il est 4h20, le quartier Shaba est voilé dans sa sinistre robe obscure. Il fait très noir et surement, à cause du couvre-feu, les paisibles citoyens s’alitent encore dans leur domicile. A quelques minutes de la paroisse Shaba loge Alexis Karamu dans une parcelle non clôturée qui se situe sur une route en avenue qui mène vers la route principale de la paroisse Shaba. La porte de sa maison dont il partage le bâtiment en planches avec celle de son bailleur (bailleresse) s’ouvre directement vers la petite rue fréquentée par des passants de toute nature.

A  l’aube de ce mardi, Alexis est alerté par Salima, une petite fille de la bailleresse d’environ 12 ans qui le réveille d’urgence selon que la bailleresse est gravement malade. Alexis se réveille, enfile sa jaquette. En culotte, ouvre la porte en direction de la maison de sa bailleresse. Devant sa porte, il trouve un colis d’objet qu’il n’ouvre pas mais annonce directement à ses voisins qui ne savent pas s’en occuper à cause de l’urgence de la malade de leur voisine.

Lire l’intégral de son témoignage  et comment les faits se sont déroulés

Dans le procès, le ministère public a refusé de croire que le prévenu Alexis s’était réellement réveillé pour aller secourir la malade et que c’était une pure et pire coïncidence d’avoir retrouvé les ‘’choses’’ devant sa maison ou même que les ayant retrouvé devant sa maison, il ait pu alerter les voisins. Comment quelqu’un qui est voleur trouvant les objets qu’on lui a apporté pouvait alerter les voisins. Sauf si on insinue que tous les voisins sont complices. Puisque le ministère public a refusé d’interroger les voisins, voici le témoignage de ceux qui vivent avec Alexis et qui ont été présents lorsque la femme était malade, celle pour laquelle le jeune Alexis Karamu s’est réveillé pour secourir et qui témoignent avoir vu le colis volé.

S’appuyant sur les déclarations malhonnête du voleur, le ministère public a soutenu que lorsque le voleur a été attrapé, il a cité nommément Alexis disant que c’est chez lui (chez Alexis qu’étaient les objets volait’’ ce qui appuyait encore sa culpabilité. Pourtant l’avocat qui a défendu Alexis a posé des questions au voleur pour savoir s’il le connaissait mais celui-ci a rassuré se contredisant qu’il ne l’avait jamais rencontré auparavant. Le lendemain, lors d’un entretien que Kivu Nyota a obtenu avec le voleur, il a démenti tous les faits. (Malheureusement nous ne savons vous présenter la preuve le son étant mauvais).

Si le voleur a dit une fois attrapé qu’il connaissait le nom de celui chez qui était cachés les objets volés, selon comme l’appuyait le ministère public, voici le témoignage d’un de ceux qui étaient présents lorsque le voleur a été attrapé et qui a assuré que le voleur ne connaissait pas le nom de monsieur Alexis mais l’a seulement cité lorsque les gens ont prononcé son nom découvrant son domicile  et décidant de noyer Alexis pour ne pas être arrêté seul.

Le même témoignage est appuyé par celui du policier qui est arrivé pour la première fois au domicile de Monsieur Alexis, au cours du procès public organisé le mardi apparemment pour satisfaire les autorités.

Au vu de tous les éléments que Kivu Nyota a pu recueillir, il s’avère deux hypothèses : la première serait que les voleurs qui fuyaient leurs poursuivants ont, pour faciliter leur mobilité, déposé les objets à la maison de la victime qui se situe juste au passage de la route en vue de retourner les reprendre mais les choses ont mal tourné ensuite. Deuxième hypothèse est que  si on en croit  un des témoignages du voleur qui a prétendu qu’il y a leur chef dans ce parage et qui serait  dans ce coin, ce que ce serait quelqu’un d’autre qu’Alexis dont la police devrait fournir d’effort pour le retrouver et libérer l’artiste innocent.  Selon le voleur, Jonathan Ushindi, le seul qui connaitrait le véritable ‘’manager’’ serait un certain Kevin, un des complices de la soirée qui avait fui au côté d’un autre qui s’appelle Lucien.

 Il ne fait l’ombre d’aucun doute que si Monsieur Alexis était soit disant leur chef, découvrant ces objets, il n’aurait pu les montrer aux voisins mais les aurait caché directement.

Les artistes à Goma réclament depuis deux jours déjà sur les réseaux sociaux la libération d’un des leurs qu’ils connaissent comme un garçon, calme, intègre, honnête et qui d’ailleurs sert Dieu dans un ministère à la paroisse du Mont-Carmel et qui n’a pas de famille à Goma que la communauté des artistes.

Que la Justice soit faite !

Patrick Bassham

Manifestation exigeant la reprise des cours: le comité interuniversitaire du Nord-Kivu dit soutenir la décision du chef de l’État et appelle les étudiants au calme

Le comité de étudiants du Nord-Kivu vient de réagir face aux dernières manifestations des étudiants exigeant la reprise des cours dont les effets ont causés des confrontations entre les agents de l’ordre et les manifestants créant la paralysie des activités ce mercredi 20janvier 2021 à Goma et ailleurs.

Dans une déclaration à la presse ce 20 janvier 2021, à l’issue d’une session extraordinaire qu’ils ont ténu en ville de Goma en vu d’examiner la situation sanitaire relative à la covid – 19 dans sa deuxième phase, monsieur Baeni Bushoki Salomon indique que  » le comité interuniversitaire des étudiants du Nord-Kivu reste préoccupé par le taux de croissance de cette pandémie qui a ravagé le monde entier pendant l’année 2020, et qui continue a tuer sans cesse ».

Cependant, ajoute-t-il-il, vu le taux de contamination progressif allant de 3% à 32%, dans la seule ville de Kinshasa » et considérant la nécessité de protéger la jeunesse, « l’espoir de demain de la RDC », considérant que la santé est l’affaire de tous les fils du pays, les membres du comité interuniversitaire du Nord- Kivu disent soutenir la décision du chef de l’État , son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo , du 18 décembre 2020 , dans l’objectif de préserver la nation congolaise contre la pandémie du covid – 19.

« Sur ce, nous demandons à tous les étudiants du Nord- Kivu de rester calme et d’attendre le mot d’ordre de l’hiérarchie politico – administrative » déclare-t-il, avant de rassurer le chef de l’État Félix Antoine Tshilombo de compter sur les étudiants et la jeunesse du Nord- Kivu dans la lutte contre le covid – 19 .

Enfin ces étudiants, conscients que l’enseignement supérieur et universitaire ainsi que celui du maternel, primaire et secondaire sont sous la direction du gouvernement central, exhortent tous les étudiants et élèves de rester calme car cette année académique et scolaire ne sera pas considérée comme une année blanche comme certain le croient ».

Ricardo Olenga

Vive tension à Goma: la police étouffe une manifestation des étudiants qui exigent la reprise des cours

C’est entre 9h et 10h que les premiers manifestants ont été visibles sur l’artère principale de la ville , la route nationale numéro 4 Goma-Sake, scandant des chants pour la reprise des cours et empêchant la circulation, barricadant la voie par des pierres.

Une unité de 3 agents de la police en première intervention d’urgence, à la hauteur de 3 paillottes va essayer de remettre tout en ordre, exigeant aux riverains de degager chacuns devant sa porte les amas de pierre sur la voie publique.

Pendant ce temps, les jeunes grevistes vont poursuivre leur mouvement de colère, avant que la police ne fasse usage de tirs de dispersion.

Les activités reprises, quelques minutes après, la police reste tout de meme sur ses gardes et multiplie les rondes.

La psychose demeure au sein de la population, pendant ce temps, certains syndicats des enseignants ont annoncé une manifestation au bureau du ministere de l’éducatiin au Nord-kivu.

Emmanuel BARHEBWA

16janvier: Pour Me Emmanuel Kabuyaya, cette date doit être supprimée parmi les jours fériés en RDC

16 janvier 2001-16 janvier 2021, cela fait exactement 20 ans jour pour jour depuis la mort de Mzee Laurent Désiré KABILA, assassiné par son garde du corps au palais de marbre à Ngaliema en ville de Kinshasa. Si cette anniversaire de décès continue à être commémoré jusqu’à ce jour et reste compté parmi les jours fériés en République Démocratique du Congo en vue d’honorer la mémoire de cet ancien président congolais élévé au rang de héros national, une certaine opinion estime que ce n’est plus la peine que ce jour continue d’être sacralisé. C’est le cas de Maître Emmanuel Kabuyaya, avocat au barreau de Goma qui, dans une interview accordé à KivuNyota vendredi 15janvier 2021, ne va pas à quatre chemin et propose que la date du 16 janvier soit carrément supprimé parmi les jours fériés en RDC.

Pour lui, l’année civile en RDC est devenue saturée des jours fériées inutiles. Il estime que, comme tous les présidents qui ont dirigé ce pays, Laurent Desiré Kabila avait des qualités et des défauts. Pourquoi célébrer seulement sa mort et ignorer les autres? S’interroge-t-il.
Avant l’accession de Mzee au pouvoir, analyse le juriste, le président Mobutu a lui aussi contribué au développement du pays en luttant contre le tribalisme et en instaurant un climat de sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Pourquoi ne célèbre-t-on pas aussi la mort de Mobutu, après tout ce qu’il a fait pour ce pays? Ou encore celle de Joseph Kasavubu, 1er président de ce pays?

Pour Emmanuel Kabuyaya, seule la date du 17 janvier a raison d’être célébrée au regard de tous les sacrifices que le feu patrice Emery Lumumba avait fait pour ce pays. Quant à la date du 16 janvier, ce fils du Nord-Kivu demande tout simplément sa suppression parmi les jours fériés.

Pour rappel, né à Jadotville(aujourd’hui Likasa), Mzee Laurent Désiré Kabila,troisième président de la RDC, surnommé « le liberateur »fut assassiné à l’âge de 69ans dans son bureau présidentielle, le 16 janvier 2001. Chaque année en RDC, cette date est non seulement jour ferié mais également une date très symbolique marquée par l’organisation des activités ou manifestations immortalisant l’histoire de la vie et la mort du feu Mzee Laurent Désiré Kabila.

Ricardo Olenga

BENI : une nouvelle incursion à MWENDA fait 2 morts décapités

Selon la société civile, l’ennemi assimilé aux éléments de l’Allied Democratic Forces, Forces Démocratiques Alliées (ADF) a une autre fois surpris les habitants de MWENDA dans le secteur de Ruwenzori en territoire de Beni, tuant deux civils avant de les décapiter.

« L’ennemi a surgi autour de 17 heures mardi et a opéré sous la barbe impuissante des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des soldats de la MONUSCO, en patrouille dans la région. » fait savoir Athom’s Junior VUSINDI, acteur des forces vives de Beni.

Ma source parle d’une concentration de l’ennemi sur le secteur de Ruwenzori qui concentre malheureusement l’essentiel de ses massacres sur au moins 100 kilomètre carré entre ERINGETI et MUTWANGA.

« Ce silence complice, signe de manque de volonté politique de la part de l’autorité étatique a soulevé une crise de confiance aux forces loyalistes qui sont la cible ces dernières semaines des soulèvements populaires qui se soldent par des actions hostiles aux équipements et unités des FARDC et FIB. C’est le cas de la jeep des FARDC qui a été brulée la semaine dernière à LUME après une autre opération surprise » lâche-t-elle.

Près de 17 mille ménages ont fui ces atrocités en secteur de Ruwenzori vers le centre-ville de Beni, les autres vers Kasindi et la ville de Butembo.

Au cours d’un point de presse animé à Goma par le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, les militants pro-démocratie de la LUCHA/RDC ont notamment demandé le remplacement des troupes qui mènent les opérations sur Beni ville et territoire, l’implémentation d’une autre opération militaire du type Atemis pour suppléer les efforts des FARDC qui dispersent l’ennemi en lieu et place de l’anéantir.

L’ennemi a débordé pour atteindre Mangina et Mamove, des agglomérations jadis calmes. Pour mettre fin à cette « technique de la jungle » un nouveau vent de nouvelles unités serait la solution estiment des analystes.

L’opération Artémis, pour rappel aura anéanti une rébellion sanglante sur ITURI en 2003. Cette opération attisée par la France qui l’a enfin européanisée n’aura duré que quelques mois disent plusieurs rapports internationaux.

Cette demande d’une opération Arthémis Bis a fait couler beaucoup d’encre et de salive à la fin du régime KABILA où les acteurs politiques se sont déchirés sur l’opportunité d’inviter pour une autre fois des troupes étrangères pour finir une guerre qui serait attisés par les mêmes bourreaux.

Flavien MUHIMA