UNIGOM: Les défenses des mémoires pour l’année académique 2019-2020, desormais autorisées à reprendre

L’Université de Goma vient d’autoriser la reprise des défenses des mémoires pour l’année académique 2019-2020, dans le respect des mesures barrières.

La nouvelle est conténue dans un communiqué signé par le secrétaire général académique de cette institution, rendu public ce jeudi 14 janvier 2021.

Selon ce communiqué, cette décision se justifie par les résolutions prises à l’issue d’une réunion ayant réunis autour du ministre national de l’Enseignement supérieur et universitaire et des responsables de la riposte contre covid-19 en RDC, les chefs d’établissements des universités du pays.

Parmi lesdites résolutions, le communiqué indique qu’à part la
reprise des défenses des mémoires et des thèses pour l’année académique précedente, il faudra « patienter pour terminer les 2ème session des examens afin d’éviter le risque d’introduire la Covid-19 dans le
milieu universitaire ».

Quant à l’ouverture de l’année académique 2021, il est dit dans ce communiqué, qu’il faut attendre des nouvelles dans deux semaines après observations d’infectiosité qui est parti de 5 à 30%.
Si cette courbe descend, d’après ces résolitions, il y aura possibilité de reprendre normalement les activités académiques.

Notons que c’est depuis le 18 décembre 2020 que les activités académiques ont été suspendues dans toutes les universités de la RDC en vue de faire face à deuxième vague des contaminations de la Covid-19 observée au pays en début du mois de decembre dernier.

Mercredi 13 janvier 2021 le bulletin épidemiologique a rapporté 476 nouvelles contaminations, remontant le cumul des cas depuis le 10 mars 2020, à 20.479 cas, dont 20.478 cas confirmés et 1 cas probable.


Emmanuel BARHEBWA

Meurtre de plus de 5000 civils à Beni depuis 2014: la Lucha propose qu’en date du 16 et 17 janvier soit observée « une attitude de deuil national » en memoire des victimes

Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 12 janvier 2020 à Goma, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA), après avoir dressé le bilan des massacres de civil à Beni depuis 2014 jusqu’à nos jours, avec un accent particulier sur ceux perpetrés depuis l’avénement au pouvoir du président Felix Tshisekedi en 2019; propose que les journées du 16 et 17 de ce mois soient déclarées journées de deuil national en mémoire de tous les congolais tués dans cette partie de la RDC.

C’est au point C de son communiqué, intutilé « Renforcer la solidarité nationale et citoyenne avec Beni«  que la Lucha formule cette proposition, estimant qu’il est « important d’honorer la mémoire des victimes et de renforcer la solidarité nationale/citoyenne avec les survivants… »

« Malgré leur gravité, les massacres de Beni semblent ne pas retenir l’attention de l’Opinion Publique Congolaise et Internationale. Aucun hommage national ou une forme quelconque de solidarité de la nation n’a jamais été exprimée aux milliers de morts tombés pourtant à cause de l’irresponsabilité des autorités. » fait remarquer ce mouvement citoyen.

Dans le même volet, celui-ci propose en outre, que toutes les victimes soient identifiées par leur nom et qu’un mémorial soit erigé en vue d’un recueillement pour les générations présentes et futurs; et que le 2 octobre de chaque année soit reconnue et commémorée comme la « Journée du Souvenir pour Beni. ».

Peu avant cela, la Lucha est revenu sur les opérations militaires lancées dans la région de Beni depuis le 30 octobre 2019 par le gouvernement congolais contre les présumés auteurs des massacres.
Triste est de constater, dit-elle quant à ce, que les FARDC et la MONUSCO n’arrivent toujours pas à mettre fin aux tueries.
Ainsi, il faut en toute urgence; récommande la Lucha,

  • Renforcer les FARDC présentes dans la région de Beni en troupe, en logistique et en moyens financiers conséquents en vue de leur permettre de poursuivre les opérations militaires en profondeur, installer des ceintures de sécurité autour des agglomérations et des routes ainsi que développer des moyens de réponses rapides aux alertes de la population…
  • Relever la MONUSCO dans la région de Beni par une Force militaire régionale ou internationale active et la renforcer en troupes et en moyens, avec pour mandat d’assurer la protection effective des civils, …
    pour ne citer que ces récommandations

« Depuis 2014, La région de Beni est secouée par une série de massacres, pillages, enlèvements, incendies de maisons et véhicules,… dont les auteurs et leurs motivations réelles ne sont pas connus avec exactitude.
Cette insécurité est à la base de la mort, essentiellement à l’arme blanche, de plus de 5000 civils, au kidnapping de centaines des civils, à l’incendie des villages et véhicules de commerce, au déplacement des populations vers des entités relativement sécurisées, à la difficulté d’accès aux champs, principale activité économique locale et à la destruction du tissu social et économique local », lit-on en prélude du communiqué de la Lucha de ce 12 janvier 2021.
« Depuis le 30 octobre 2019, notre mouvement a comptabilisé 1206 civils tués à Beni et a noté une expansion des tueries vers le secteur de Ruwenzori et une partie de la province voisine de l’Ituri, des zones jadis calmes. » alerte ce mouvement citoyen, qui appelle les congolais, en conclusion de son message, de nourrir le sentiment d’appartenance à une même nation, d’un destin commun pour « faire face à ces ennemis de la paix qui sèment terreur et désolation dans notre camp ».

Emmanuel BARHEBWA.

Goma : l’Association CONGO SANS FRONTIÈRES ( CSF) fête nouvel an avec les enfants orphelins

Dans le cadre des festivités de fin d’année , l’association « Congo sans frontière » est parti célébrer le week-end dernier la fête de nouvel an avec les enfants orphelins de l’orphelinat « Maman Nyaba 2 Goma » à Kituku.

Josh Muneke, coordinateur de l’association, en entretien avec Kivu Nyota, s’est dit satisfait de voir la présence du délégué de l’ambassade japonaise en la personne de Monsieur Nakayoshi Gakwene, qui est venu faire un état de lieu de la situation de la jeunesse de la province du Nord – Kivu.

L’organisation Provaid, partenaire de cette activité, qui venait de rencontrer le chef de l’État à Kinshasa pour signer un partenariat, « Congo sans frontière et l’ambassade japonaise », dit vouloir travailler avec la jeunesse afin d’aménager cette coopération triumvirat pour booster le développement de la province .

Il faut noter que plus de 100 enfants orphelins ont bénéficié de l’assistance en cette occasion.

D’après le coordonateur de CSF, le projet qui est au point d’être mis en place dans la province du Nord – Kivu, envisage répondre au problème de chômage favirisant l’encadrement de la jeunesses, et en particulier celle se trouvant dans des orphelinats. Un processus délicat mais pas impossible, selon lui, suite à l’appuie de l’ambassade du Japon qui compte renforcer les efforts qui ont été mis en place dans les programmes visant à appuyer la jeunesse kivucienne dans diverses formation et dans la création d’autres activités génératrices de revenus.

Pour rappel , présent dans la manifestation, le commissaire provincial en charge de l’entrepreneuriat, Patient Bembeleza et le gouvernement japonais ont distribué un lot de cache nez avec le partage de repas aux orphelins présents dans l’activité.

Ricardo Olenga

Goma: du nouveau sur le mariage raté à Himbi, le fiancé concerné livre sa version

« Ce que je peux vous rassurer pour l’instant, c’est que tout va bien entre moi et ma fiancée. Ce qui ne s’est pas passé dernièrement, va bel et bien se passer dans un futur proche… » C’est cela que l’on retient de l’entretien « hors-micro » que Kivu Nyota a réalisé avec Monsieur Leon Amisi, au sujet de son mariage raté le 10 décembre dernier suite à l’absence de son couple au lieu de la cérémonie, et dont la nouvelle n’a pas céssé de faire polémique en ville de Goma.

Pour lui, les raisons du raté de cette cérémonie restent privées et ne valent pas la peine d’être revelées au public.

Leon venait de passer sept ans de fiançailles avec sa bien-aimée Safi Bahati, nous a-t-il revelé, disant ne pas être prèt à faire tomber toutes ces années pour aucune raison que ce soit.

Cette révelation de Monsieur Leon Amisi tombe au moment où des nombreuses versions ne cessent d’être formulées ça et là, cherchant à justifier le pourquoi de ce raté.

Quid de ces versions?

Si pour certains, les deux fiancés auraient connu des problèmes financiers à la veille de la ténue de leur mariage; pour d’autres l’absence de ce couple au lieu de mariage serait la conséquence d’un malentendu entre la fiancée et sa belle famille.
D’autres iront jusqu’à affirmer que cette absence se justifierait par une longue dispute entre les deux fiancés à la veille de la cérémonie.

Plusieurs autres versions ont été revelées à Kivu Nyota, mais pour des raisons d’éthique, elles sont omises volontairement au vu de leur sensibilité.

Que réagissent les concernés quant à ce?

Face à toutes ces versions au sujet de son couple, Leon se montre moins inquiet.
« Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent. Ça ne change rien de la réalité » lache-t-il sans reveler cette réalité dont il fait allusion, la jugeant de « privée ».

Souriant, Il révèle même avoir reçu plusieurs invitations sur facebook et plusieurs messages le ménaçant dans tous les sens sur « le pourquoi d’avoir abandonné sa fiancé dans des pareilles conditions ».
Tout cela ne l’inquiète pas du tout, à l’en croire, et ne compromet pas à sa vie de couple avec sa fiancée, moins encore à la cérémonie nuptiale en cours de préparation.

Pour rappel, le jeudi 10 décembre 2020 à Maji Matulivu (espace au bord du lac Kivu reservé à la prise des vues et aux cérémonies nuptiales en ville de Goma), le mariage de Leon Amisi et Safi Bahati n’a pas pu se célébrer suite à l’absence de son couple au lieu de mariage, et ce malgré la présence en ce lieu du bourgmestre et de quelques membres de deux familles. Une nouvelle qui n’a pas tardé à être publiée, commentée et à faire du buzz sur tous les réseaux sociaux de Goma, alimentant les débats dans tous les sens.

Emmanuel BARHEBWA

La chefferie de Bashu sous le choc après l’assassinat à la machette d’un jeune citoyen

Il s’agit de Kakule Karathi Kamabu, 20 ans révolu dont le corp sans vie a été trouvé la nuit du dimanche 27 au lundi 28 décembre 2020, machetté à kanyatsi dans le village Luberhe en groupement d’Isale par des inconnus disent des sources de la nouvelle société civile locale
« Il est aberrant qu’un citoyen de plus soit lâchement tué dans une région d’instabilité sécuritaire où les services de sécurité devraient en principe mettre une bouchée double d’effort, ne serait-ce que pour rassurer la population …  » soulève Moise KIPUTULU président de cette structure citoyenne.
les enquêtes se diligente par le service de sécurité dans la zone a entendant le résultats final poursuit – il quelque peu rassuré.
Cet assassinat se passé à plus moins un kilomètre de l’agglomération de Kamasewa dans le même groupement en chefferie de Bashu , dans le territoire de Beni,
Dans la region, il y a une semaine les éléments identifiés aux forces démocratiques alliées (ADF) ont encore surpris des paisibles citoyens nuitamment. A l’issu de leur mafia, 8 personnes sont reportées tuées sans compter ceux portées disparues.
Des sources concordantes disent que pour la seule année qui s’achève, au moins mille citoyens ont été sauvagement tuée par ces rebelles, entretemps, 800 autres citoyens de béni ont été kidnappés.
Moïse kiputulu demande aux services attitrés d’identifier sans délai les assassins de la victime Kakule Karathi Kamabu. Il appelle en outre la population à la vigilance et la dénonciation de tout mouvement suspect inhabituel afin de dénicher les auteurs de ce meurtre dans le Graben d’Isale Kasongwere.

Ricardo olenga .

Goma: L’ASBL « Tujenge Congo Pamoja » propose des pistes de solutions pour sauver le pays du gouffre (déclaration)

Dans une déclaration à la presse ce jeudi 24 décembre 2020 adressée autorités nationales et locales ainsi qu’à toutes les couches de la population; l’Asbl « Tujenge Congo Pamoja  » (TCOP en sigle) vient de proposer des pistes des solutions en vue de sortir le pays dans le chaos dans lequel il se retrouve actuellement.

Pour Me Grâce Kibanja membre de cette Asbl, pour que le pays change il faudrait que tout le monde apporte sa part de contribution. Toutes les couches sociales: jeunes , femmes, et vieux doivent unir leurs efforts pour faire avancer ce pays, souligne-t-elle.

Sûr ce, Monsieur Kasekera Sondirya Jean-luc, lecteur de la dite déclaration a présenté l’organisation aux journalistes conviés.  » la TCOP est une structure de droit congolais regroupant des hommes et des femmes venant des différents horizons : économiques , socio-politiques , militants pour la justice distributive » revèle-t-il.
Loin de la politique l’Asbl propose l’accès à l’éducation, au développement durable , l’accès au soins de santé de qualité , à la paix , la promotion du civisme etc… »

En définitif , « Tujenge Congo pamoja » a salué la reforme proposée par le chef de l’État lors de son adresse à la nation , mais l’absl reste vigilante quand à sa matérialisation.

Ricardo olenga