En provenance de Kinshasa dans une mission conjointe entre le gouvernement et L’Ofida dans le cadre de l’exécution de la mise oeuvre pour le projet PASA – NK dans différent territoire de la province du Nord – Kivu , du 9 jusqu’à 25 octobre 2020, avec une équipe venue de Kinshasa avec comme chef de fil le directeur PI FIDA , partie qui finance le projet pour rendre compte de la mission sur terrain du projet , la ministre provincial de l’agriculture dit qu’au cours de cette visite à Kinshasa plusieurs recommandations ont été données pour l’amélioration de la mise en œuvre du projet PASA- NK. Il faut dire que la ministre FATUMA HASSAN, a réitéré qu’avec PASA , il y a des relances d’agriculture dans la province du Nord- Kivu
Il sied à rappeler que le projet PASA – NK , est du gouvernement central qui vient en appui dans quatre filières : riz, pomme de terre , café arabicas et maïs. Elle renchérit qu’avec ces quatre filières sur terrain avec le projet PASA- NK il y a la productivité dans l’agriculture en province.
Les peuples Bahunde dénoncent la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans le territoire de Rutshuru opposant les Hutu et les Nande. Dans une déclaration faite à la presse ce vendredi 30 octobre, ils s’opposent fermement à ceux qui visent à diviser la province du Nord-Kivu prétendument pour trouver solution au conflit opposant les deux communautés. Dans cette déclaration signée par KITSA MUHOMBO Olivier, président de cette communauté, les Hunde invitent toute la population et particulièrement celle dans le territoire de Rutshuru à se désolidariser ‘’de tous les fauteurs des troubles d’où qu’ils viennent’’. Le Bushenge Hunde est donc résolu à poser sa pierre pour le retour d’un climat de paix entre les deux peuples et appelle ainsi à ‘’la cessation des hostilités entre ces deux communautés sur le territoire de sa prédilection d’autant plus qu’elles ne sont pas les seules communautés vivant à Rutshuru’’. Les Hunde exigent entre autres qu’une enquête soit diligentée sur le terrain pour identifier les auteurs matériels et intellectuels ‘’ des actes de barbaries perpétrées dans ce territoire en vue de juger et condamner les coupables’’
Ce peuple qui se dit ‘’autochtone du Territoire de Rusthuru’’ en appelle à l’unité de tous les peuples vivant dans ce territoire et notamment les deux actuellement en lice.
L’Association des mamans engagées pour l’Autoprise en charge et le Developpement (AMEAD Asbl) a réuni ce jeudi 22 octobre 2020 plusieurs femmes de la ville de Goma pour un échange axé sur « les stratégies de résilience socio-économique de la femme face à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 au Nord-Kivu ».
La grande salle « Ciné Cathedrale » qui a abrité l’évenement était pleine à craquer des mamans, venus de quatre coins de la ville touristique pour prendre part à cette assise. Celle-ci a connu également la présence non seulement des autorités réligieuses de la place, mais aussi d’une représentation des autorités polico-administratives du Nord-Kivu.
Pour Madame Josephine Kahongya, patrone de l’AMEAD,l’activité de ce jour s’inscrit dans la vision même de son association, qui est celle d’apporter un changement dans la société.
Ce que le monde peut retenir de l’activité d’aujourd’hui, déclare-t-elle, c’est que l’AMEAD va former la femme chévalière du changement, l’incubateur au developpement durable dans la communauté.
« Jusque là, l’AMEAD a déjà formé 479 femmes en differents métiers générateurs des revenus. Nous avons formé les femmes dans la savonnerie, dans la coupe et couture, dans la plomberie, l’art culinaire, etc.Et nous esperons que ces femmes seront un incubateur au developpement socio-économique de la province, et apporteront un changement à impact rapide dans notre société » indique « Da José », (comme aiment l’appeler les mamans de Goma).
Présent à cette activité, Monsieur Patient Bembeleza, commissaire général en charge de l’entrepreuneriat au Nord-Kivu dit « rendre hommage à toutes ces femmes qui decident, à travers l’AMEAD, de s’engager dans l’autoprise en charge ». Et d’ajouter: « le souhait du gouvernement provincial est de voir chacune des ces femmes créer sa propre activité génératrice des revenus ou apprendre un metier pouvant faire d’elle sa propre patrone ou être employée quelque part » .
Retenons que cette activité a été également l’occasion pour les femmes ayant déjà bénéficié des formations de l’AMEAD, de faire l’exposition et la vente de leurs differents produits. Il s’agit des savons(liquides et solides), uniformes, cache-nez, panier en plastique, etc.
L’association des chefs coutumiers du Congo, a tenu un point de presse ce mercredi 21 octobre 2020 dans la salle de l’hôtel ishango à Goma . Dans la foulé des orateurs, le représentant de cet Asbl Majesté Kibonge Shima grand chef coutumier du grand Kasaï a éclairé l’opinion sur les causes des conflits dans différentes coutumes en province du Nord – Kivu. Pour lui, les conflits coutumiers ne doivent pas être gérés par des politiciens. Cela diminue, indique-t-il, le pouvoir et la confiance de la population avec la coutume. Poursuivant son allocution le chef coutumier du grand Kasaï dit que l’État doit reconnaitre le pouvoir des chefs coutumiers conformément à la loi et non plus par des nominations qui se font voir dans plusieurs coutumes, chose qui affaiblit, selon lui, le pouvoir des chefs dans leurs entités.
Le dossier de Nyiragongo qui fait couler l’encre et salive n’a pas laissé anodin le grand chef Kibonge Shima. Comme coutumier, il demande aux quatre protagonistes « de se transporter à la coline sacrée et mettre de côté la procédure juridico – politique et documentaire pour une solution qui fera que les ancêtres acceptent la personne éligible par la coutume ».
Notons qu’une grande réunion des chefs coutumier est prévu ce vendredi 23 octobre à Goma , et celle prévue pour l’espace Est sera tenue dans la ville commerciale de Butembo avec tous les chefs coutumiers de l’Est de la RDC pour accompagner, soulignent les organisateurs, le chef de l’État Félix tshisekedi « qui a soucis d’en finir avec les guéguerres des chefs coutumiers dans cette partie du territoire national ».
Les artiste de Goma sont descendus dans la rue ce lundi 18 octobre 2020. Ils demandent la libéralisation du secteur de la culture et l’art. 200 artistes se sont mobilisés au centre des jeunes (maisons des jeunes) point de départ de la marche , sur leurs banderoles on pouvait lire » Le ministère de la culture aux artistes » encore un appel vient d’être lancé aux autorités de la province après une marche pacifique au siège des institutions de la province vers Musée(goma) point de chute. À Goma comme dans d’autres villes,un cortège a réuni des artistes ; plasticiens, cinéastes, musiciens et comédiens d’où ils revendiquent ce ministère. Devant le bureau de l’autorité de la province , ces artistes disent être les images du Nord- Kivu et servent de repère aux autorités. Leur message s’est penchée sur l’État actuel des artistes au Nord – Kivu que » la république démocratique du Congo a connu un passé tumultueux sur la question des artistes dans la Province du Nord – Kivu en particulier , et pour faire avancer la culture et l’art, un artiste doit être au ministère de la culture , sinon cette situation va entrainer la détérioration de leur secteur » déclare Black Man Bausi lecteur du mémorandum. Pour rappel, ces artistes demandent le respect strict de la loi n° 086-03 du 5 Avril 1986 , portant protection de droit d’auteur et droit voisin , afin de permettre aux artistes de produire leur oeuvres aisement en sachant qu’elles seront achetées avant d’être exploitées.
Un homme vient d’être tué ce lundi matin aux environs de 8h 45. La victime a été abbattu à son domicile vers Village des Vacances. Selon notre source, il s’agit de Monsieur Jean Bubo un vendeur de minerai.