Le Bishop Joseph W. Tolton de The Fellowship of Affirming Ministries explique le projet « Congo tomorrow” à la presse de Goma

« Congo Tomorrow » ou si vous voulez, « Congo demain », c’est le nom du projet en cours de lancement dans la ville de Goma par l’organisation Umoja et The Followship of Affirming Ministries des Etats Unis d’Amérique. Le Bishop Joseph W.Tolton en séjour à Goma l’a expliqué devant la presse ce vendredi 19 octobre 2018.

Au Congo, comme dans d’autres pays où le projet a déjà été implanté, entre autres l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda, la Cote d’Ivoire, le Bishop Tolton veut tendre la main aux congolais pour les accompagner dans sa vision vers un avenir meilleur. C’est le focus de ce projet « Congo Tomorrow « qu’il réalise grâce à Umoja, une coalition de quatre organisation, Other Ship, Umoja, La Colombe et MOPREDS qui œuvrent déjà dans la promotion des personnes vulnérables et délaissées.
Ce projet « Congo tomorrow » va consister à encadrer 500 jeunes dont 250 garçons et 250 filles qui vont bénéficier d’un accompagnement socioéducatif en leur offrant des opportunités de formation, de réinsertion. Pour y arriver, le pasteur américain a mentionné que le projet compte travailler avec des pasteurs d’églises et des directeurs d’écoles afin d’identifier tous ces jeunes, ensuite un programme sera pris en compte pour offrir à tous ces jeunes bénéficiaires toutes les opportunités nécessaires comme des bourses d’études à l’étranger
Le Bishop Tolton veut prêcher l’unité, l’amour et la cohésion sociale en Afrique en stimulant un panafricanisme révolu comme l’a prôné Julius Malema en Afrique du Sud. Pour lui, il est important que l’Afrique soit reconnectée à travers le monde pour lui donner une chance de réussir sur tous les plans, que ce soit économique, socioculturel ou religieux. Pour lui, la vision de Khadafi pour l’Afrique doit être réétudiée afin de recréer une Afrique meilleure, libre, un continent sans barrière.


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Le salongo contribuera-t-il a baissé le taux d’insalubrité dans la ville de Goma ?

Pour résoudre le taux élévé d’insalubrité dans la ville de Goma, chaque habitant est tenu de nettoyer devant sa parcelle ou son lieu de travail. Meme si la ville de Goma a intégrer le Salongo tous les samedis, il existe tout de même certains coins de la ville de Goma non assainies.  

Ce travail communautaire appelé Salongo, (terme lingala qui veut dire « travail ») se fait tous les samedis entre 8h à 10h. Pendant ce temps, Papeteries, magasins, boulangeries, boucheries sont fermés sauf les écoles ou les pharmacies et hopitaux. Malheureusement, ce salongo ne change pas grand-chose : la ville est toujours sale dans plusieurs endroits. D’aucuns se demandent si le Salongo contribuera réellement à diminuer la saleté éparse dans la ville de Goma.

Murula, revendeur  d’unité de communication pense que c’est une activité de spoliation initié par l’Etat pour escroquer de l’argent à la population. « Imaginez-vous, ils nous imposent à travailler chez nous ce qu’on fait mais les espaces publics dont ils devraient s’occuper restent sales. Ils veulent seulement profiter quand on ne l’a pas fait pour qu’ils nous fassent payer des amendes .

Pour Charles, un enseignant d’une école de la place, instaurer le salongo est meilleur mais il faut que l’Etat prenne aussi ses responsabilités.

Le salongo a été instauré en RDC au début des années 70 par Mobutu.  C’était lors de la vague de la zaïrianisation. Il a changé de jour entre vendredi dans certaines villes et samedi dans d’autres.

Patrick BASSHAM BASHONGA