Discours à la nation: Pour Sankara Bin Khartoum,militant de la LUCHA/Goma, le président a raté la plaque par rapport aux attentes du peuple

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Le discours du chef de l’Etat du 06 decembre dernier continue à faire debat au sein de l’opinion congolaise tant au niveau national qu’international. Si pour certains, c’est un discours qui a repondu aux attentes de la population, pour les autres c’est tout à fait le contraire. Pour Monsieur Sankara Bin Khartoum,militant de la LUCHA/Goma, se confiant à Kivu Nyota ce mercredi 9 decembre, le président a raté la plaque par rapport aux attentes du peuple.

Il est vrai que le président s’est s’exprimé, mais qu’est – ce qui a changé dans l’actif du peuple congolais ? S’interroge-t-il, si le peuple continu a souffrire, le peuple congolais continue à être massacré à Béni, la population de Goma est tué à Ndosho et katoyi, qu’a apporté ce discours du chef de L’Etat?

Pour Sankara Bin Khartoum militant pro démocratie du mouvement citoyen Lucha, « les simples dires du président de la République sont des jeux politiques et de positionnements « 
Jusqu’à présent, ajoute-t-il, le peuple continu a croupire dans la souffrance , le discours du chef de l’État s’ajoute sur tant d’autre promesse faite lors de la campagne électorale et après , mais non réalisées. »

Plus loin ce militant de la Lucha , pense que le président a raté la plaque avec son discours du 06 décembre dernier par apport aux attentes de la population congolaise , compte tenu de la situation politique actuelle et les engins du pays .

Rappelons que dans son speesh à la nation le chef de l’État a annoncé la fin de la coalition entre sa plateforme politique « Cap pour le changement » et le « Front Commun pour le Congo », celle de son prédecesseur a la tête de la RDC, le senateur à vis Joseph Kabila. Il a également annoncé la nommination d’un informateur dont le rôle sera l’identification d’une nouvelle majorité parlementaire. Ce discours s’est tenu à l’issue des consultations nationales initiées par le chef de L’Etat après une serie des tensions observées au sein de ladite coalition.

Ricardo Olenga.

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