Dans le spillage d’une guerre importée à l’Est de la Répunlique Démocratiaue du Congo, les violations du Droit International Humanitaires s’accroissent au jour le jour dans les rangs de l’Alliance du Fleuve Congo, au mieux connue sous le nom du Mouvement du 23 Mars, supplétif au Rwandian Democratic Forces.
En territoire de Masisi, cette alliance vient de saper les installation de la Radio Communautaire de Masisi ce lundi 23 septembre 2024.
Au cours d’une matinée morose, les terroristes ont Choisis de faire taire la RCM, pillant matériels et tous accesoires relayant l’information aux populations de ce coin de la Province, alertent des témoins sur place
Felix Balume Hangi son Directeur Général confie que l’émetteur, des microphones fantômes, un ordinateur pour ne citer que ces quelques materiels ont été trouvés et emportés de fond en comble, alors qu’ils étaient gardés pour des raisons de securité dans les enceintes de l’hôpital général de référence de MWESO.
À l’en croire, les rebelles ont violemment exigé à l’homme qui surveillait ces biens au sein de l’hôpital de les leur livrer en signant un document d’acte de reconnaissance,
« Nous regrettons avec fermeté l’incursion des rebelles du M23 au sein de l’hôpital général de référence de Mweso où était déposé notre équipement de la radio. ces rebelles ont récupéré le pasteur chez lui jusqu’à l’hôpital afin de leur donner ces matériels notamment un émetteur, un mixer et six micros. Le pasteur n’avait de choix que de donner ces matériels pourtant sécurisés dans l’une des salles de l’hôpital. Je ne sais pourquoi ces rebelles ont emporté ces matériels de la radio qui sert la communauté » a-t-il témoigné.
Les agissements violant le principe du droit d’accès à l’information et de liberté de presse, devraient susciter de fermes condamnations sur le terrain de la profession, estime le DG de la RC Mweso, en déplacement en ville de Goma suite à la guerre qui ne fleutrit pas à l’Est du pays:
« Nous demandons aux autorités d’activer les démarches afin que nous retrouvions ces matériels et à toute personne de bonne volonté de nous venir en aide pour que nous puissions trouver d’autres équipements d’installation de notre radio qui est au service de la population du territoire de Masisi en général et celle de la chefferie de Bashali singulièrement » plaide Félix Balume.
Il faut le dire, depuis les premières detonnations hostiles à la paix et la quietude, plusieurs radios communautaires qui émettaient dans des zones sous occupation des éléments de la coalition M23-RDF-AFC dans la province du Nord-Kivu ont coupé leurs signals et nombreux journalistes ont fui leurs zones suite à l’intensification des menaces rebelles.
La Rédaction