Située dans la zone de santé de Kyondo en Territoire de Béni, l’aire de santé de Kasongwere est confrontée à l’insuffisance des intrants médicaux pour diagnostiquer et traiter les maladies.
Cette révélation a été faite par l’infirmière Titulaire Adjointe du centre de santé de Kasongwere joint par KivuNyota vendredi 04 juillet dernier dans cette partie du groupement Isale-Kasongwere en chefferie de Bashu.
Alors que les maux de tête et la malaria touchent massivement
Les militaires, leurs femmes et les habitants venus des autres juridictions de la province du Nord-Kivu, la prise en charge demeure de plus en plus complexe en raison de l’insuffisance des intrants médicaux, a précisé Katungu Alphonsine appelant à un accompagnement des autorités et des organisations humanitaires pour éviter d’éventuelles conséquences.
« Les nouveaux vénus accusent les maux de tête et le paludisme. Nous n’avons pas d’intrants pour diagnostiquer et traiter le paludisme. Ce qui complique davantage la prise en charge. Les femmes des militaires arrivent aussi ici au centre et manifestent des malaises ventrales » a-t-elle témoigné.
Par ailleurs, elle ajoute que les rapports sexuels non protégés entre les militaires, les femmes mariées ou les jeunes filles dans cette partie du territoire de Beni restent à la base d’une persistence des IST.
«il faut signaler que les militaires,les femmes mariées et jeunes filles font des relations sexuelles non protégées, chose qui explique la hausse vertigineuse des infections sexuellement transmissibles dans la zone », a-t-elle indiqué, exprimant la nécessité d’une sensibilisation de masse au sein de la communauté locale et plus particulièrement à l’intention des filles qui s’adonnent à la prostitution.
Lee Sadiki Kajibwami.