RDC: Yannick Odia Ngoy du parti politique « UDRe », appelle au réalisme Constitutionnel

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Le secrétaire Général du parti politique Union des Démocrates Rénovés « UDRe »lance un appel significatif basé sur le réalisme constitutionnel.
La Constitution de la République ne doit pas rester un texte congelé, mais devenir un instrument vivant s’adaptant aux réalités sociopolitiques de la République Démocratique du Congo parle-t-il, en centrant sa vision sur trois piliers principaux à savoir :

1°. La décentralisation Effective : Il s’agit de rompre avec l’héritage Centralisateur car, la centralisation héritée de l’histoire étouffe le développement local élucide Odia Ngoy en plaidant pour :

  • Un transfert concret de compétences aux provinces (santé, éducation, infrastructures).
  • La création de mécanismes financiers autonomes pour les entités locales.
  • La lutte contre la bureaucratie de Kinshasa , responsable de l’asphyxie économique des régions.

2°. L’Inclusion Structurelle cadrant avec la Jeunesse et la Diaspora, incluses les Forces Vives Ignorées.
La marginalisation persistante de la jeunesse et de la diaspora, mine le renouvellement démocratique.ici il évoque entre-autres :

  • Le Quotas obligatoires pour les jeunes dans les instances décisionnelles.
  • Une représentation politique de la diaspora via des circonscriptions dédiées.
  • L’ intégration des compétences techniques de la diaspora dans les projets nationaux.

3°. La rationalité Économique allant dans le sens d’optimiser le Coût des Institutions.
Le gaspillage des ressources publiques au profit d’institutions pléthoriques est dénoncé :

  • Audit national du fonctionnement des institutions (gouvernement, parlement, provinces).
  • Réduction des mandats électifs et fusion d’entités redondantes.
  • Réallocation des budgets vers les services publics prioritaires (écoles, hôpitaux, énergie).

Les Risques de l’Inertie : Une Menace pour la Stabilité
Odia Ngoy alerte sur les conséquences du statu quo :

  • Cycle de violence électorale (2006-2023) alimenté par la défiance citoyenne.
  • Explosion des frustrations sociales en l’absence de réponses institutionnelles.
    « Sans révision, la Constitution devient un outil de légitimation des inégalités » , ajoute cette personnalité politique.

Le Processus : Un Dialogue National Inclusif, Non un Diktat
Toute révision doit éviter deux écueils : l’immobilisme et l’instrumentalisation partisane. Pour cela :

  • Dialogues provinciaux préalables pour capter les besoins territoriaux.
  • Garantie de participation de l’opposition et de la société civile, sans exclusion.
  • Rejet des manœuvres hégémoniques visant à étendre les pouvoirs présidentiels.

Concernant les Cinq axes Vitaux visant la Consolidation Démocratique dans le pays, la révision ciblée est urgente et vitale .Pour permettre sa réussite véritable, certaines exigences sont énumérées comme suit:

  1. Une expertise indépendante : la Commission technique pluridisciplinaire (juristes, économistes, sociologues).
  2. Un consensus politique transcendant les calculs partisans court-termistes.
  3. Une validation légitime : Référendum ou Assises Nationales souveraines.

«Réconcilier la réalité congolaise avec la Constitution» , rappelle Odia Ngoy, consiste à faire de la Loi Fondamentale, un levier principal du développement et d’unité et non un carcan hérité de conjonctures éphémères. L’enjeu dépasse la technique juridique et engage la survie du pacte social de la RDC.

Un appel à l’urgence humaine et politique n’est pas isolé bien-sûr : l’appel au réalisme sonne comme un avertissement important car, Sans adaptation constitutionnelle aux dynamiques locales, le congo risque de rendre perpétuel un cycle où les urnes cèdent le pas aux armes, a chuté le SG de la formation politique UDRe.

Lee Sadiki Kajibwami

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