« Ardeur » Un poème de Ghislain Kabuyaya contre le Covid-19 à l’occasion de son anniversaire

Ce 29 avril, à l’occasion de son anniversaire, l’artiste Coeur Tam Tam KABUYAYA, réputé polyvalent pour ses multiples talents, a bon jugé de surprendre le public avec un texte de sensibilisation sur le covid-19. Cette pandémie qui secoue le monde actuellement. L’artiste affirme que ce texte est un appel à la responsabilité commune, d’où même la raison pour laquelle il l’a intitulé Ardeurs.  Dans son texte mélancolique qu’il prend pour un deuil, l’artiste se substitue aux gens qui perdent les leurs dans cette période. Découvrez le texte en question:

 Ce texte est un requiem

Et non un slam ou un poème

Il s’agit d’un cantique funèbre

Chanté par une voix enrouée

Par suite des cris de pleurs

Oui

Je pleure

Je sanglote

J’apprends que CORONAVIRUS provoque de deuils

Hommages aux illustres disparus

Nos larmes coulent

Coulent à l’intérieur

Sans combler le gouffre d’amertume

Qui inonde notre être

La guerre a longtemps décimé

Déprimé le peuple congolais

Pire encore

CORONA

Ce terrible virus survient

Pour nous ravager à son tour

Hommage aux illustres disparus

CORONAVIRUS

Mythe ou réalité

Aubaine ou opportunité

L’essentiel est de militer

Nous liguer pour dissiper toutes tes traces

Comme les fourmis dissoudent une miette légère ou tenace

Le peuple n’a ni arme à feu

Ni bombe atomique

Pour pulvériser le bastion de CORONAVIRUS

Seul le respect strict des règles d’hygiènes

Et l’arrêt des pratiques indigènes

Peuvent desserrer les anneaux

De cette chaine de propagation

Du CORONAVIRUS

Ne pas nous serrer les mains

Cesser des contacts physiques

Ne coupera pas le fil d’interconnexion qui nous relie à nos proches

Tousser ou éternuer dans les coudes

Prouvera que nous nous aimons

Et nous préservons la santé de nos proches

Se laver les mains régulièrement nous protègent

Et  nous distinguent aux gens habitués à la saleté

En cas de fièvre

De toux sèche

De rhume…

Hâte-toi comme une gazelle

Va à une structure sanitaire la plus proche

Ne pas y aller ne fera pas de toi ni médecin

Ni te donner une formule pour confectionner tes propres médicaments

Hâte-toi comme une gazelle

Va à une structure sanitaire la plus proche

Même ton automédication

N’est qu’une illusion

Fragile comme une fondation des sables

Comme un lacs empoisonné

Peut ruiner tout un peuple

De même

La non cessation des pratiques prohibées

Peut allonger la chaine de propagation

Du CORONAVIRUS

Bannissons l’ignorance

Pour éclairer la zone d’ombre

Instituée par des faiseurs de canulars

Préjugés ou opinions stéréotypées

Que la lave de notre résilience

Coule vers la source de ce virus

Pour la tarir à jamais

Il sied de signaler que c’est la deuxième initiative de l’artiste pour contribuer aux efforts conscentis par plusieurs personnes pour juguler l’impact du corona virus, une autre vidéo humoristique a été publiée récemment sur la chaîne de l’artiste, cette dernière met en exergue une sensibilisation sur des pratiques à éviter pour lutter contre le corona virus. La vidéo est intitulée Farce Amère, elle est disponible sur y’a chaine YouTube de l’artiste.

Conflit foncier entre la BDGL et la famille Muhima : la BDGL n’a pas été assignée en vertu de l’article 244 du code foncier, selon la famille MUHIMA

La famille MUHIMA dénonce l’incursion médiatique entreprise par la BDGL après le jugement sous R.C 19847/20.003 qui reconnait que la succession Muhima est bel et bien propriétaire de la parcelle  E 623 ssitué dans le quartier les Volcans.

L’avocat qui représente cette famille, Me Franc MUTEBA, réagit contre un communiqué de presse signé en date du 28 avril 2020 dans lequel la BDEGL revendique encore être propriétaire de cette parcelle et qualifie ce jugement d’ ‘’inique’’ en pointant du doigt le Tribunal de grande instance au point même d’influencer un article sur un medias en ligne qui cite nommément son président en titre une façon de l’attaquer personnellement. 

Selon Me Franc MUTEBA, la famille s’est d’abord attaquée au conservateur des Titres immobiliers de Goma et à la république  pour n’avoir pas respecté les articles 65 et 235 du code foncier en établissant un certificat d’enregistrement au nom de la BDEGL sur une concession qui a des titres. La BDEGL n’a pas été assignée en vertu de l’article 244 qui leur donne le   privilège d’attaquer les actes du conservateur devant le tribunal, explique l’avocat. Dans le communiqué signé par la BDEGL, la banque demande que «  cette propriété soit protégée par les autorités politico-administrative du pays du siège à Goma en RDC, conformément à  l’accord de siège signé entre la BDEGL et la RDC », « étant la propriété commune et exclusive du Burundi, de la RDC et du  Rwanda » peut-on également lire dans le communiqué de la BDGL.

Pour Me Franc Muteba, cette attitude n’encourage pas la justice à faire son travail. «  Je crois que la partie  adverse veut intimider les juges par ses sorties médiatiques,  veut forcer la main  aux autorités judicaires, une sorte d’acharnement pour influencer le prochain  jugement. Ils doivent seulement apporter leurs pièces à conviction » 

 Selon une source proche du tribunal de grande instance de Goma,   la BDEGL a initié une procédure en opposition qui devra passer le 5 mai prochain  contre  Jacques Bandu Muhima –conservateur-chef de division et la République. 

Contacté, le cabinet qui représente la BDEGL s’est réservé de tout commentaire en attendant le procès et, a-t-on appris, la BDEGL, ne pourrait pas encore s’exprimer vue l’absence de son DG à Goma.

La BDEGL et la famille Muhima sont en lice au tribunal pour revendication d’une parcelle située dans le quartier Les Volcans, aujourd’hui occupée par le service des renseignements des FARDC connu sous le nom de T2. La famille affirme en être propriétaire depuis 1960 lorsque Monsieur MUHIMA MBAIRWE MASTORA l’a achetée auprès de Monsieur MARIO ALBERTO  en date du 23/03/1960 qui a obtenu le transfert de propriété de sa concession le 17/03/1960 suivant son certificat d’enregistrement VOL.F.35 FOLIO 55 de la même date et prétend que ce certificat n’a jamais fait l’objet de quelconque annulation. La BDEGL réclame la même concession, selon une source, pour avoir donné un crédit à une société appelée« Société Kalume » qui a donné comme garantie les documents de la même concession en 1980. Comme la société ne payait pas, la banque a réclamé en 1990 le transfert de cette concession. En 2008, la banque a renouvelé sa lettre de demande de transfert de la parcelle. La banque remet en cause le certificat de 1960 que présente la famille Muhima, comme, selon la même source, présentant des éléments non conforme comme par exemple la commune de Goma en tête du document qui, selon eux, n’existerait pas à cette époque. 

Des faits ci-haut, beaucoup de questions se posent. Où cette « Societé Kalume » existe-t-elle à présent ? Qui en étaient responsables et comment aurait-elle acquis la concession qu’ils ont hypothéqué pour avoir le crédit auprès de la BDEGL ? Selon la défense de la famille Muhima, la banque n’a qu’à s’en prendre à ‘’cette société’’ qui l’aurait mise en boite.

De toutes les façons, nous reviendrons avec plus de détails lorsque nous aurons rencontré toutes les deux parties.

Dans tous les cas, que la Justice fasse son travail !

Patrick BASSHAM

RDC-Télécom: l’utilisation des téléphones, desormais taxée par le gouvernement

« Les Congolais vont désormais payer plus chers en utilisant un smartphone. » Ceci est la conséquence directe d’une nouvelle taxe instituée par le gouvernement congolais dans le secteur des postes et télécommunications.

En effet, dans un decret-loi signé par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, et le ministre des Postes, Télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), Augustin Kibasa Maliba, publié dans le journal officiel du 1er avril 2020, le gouvernement congolais a institué une nouvelle taxe en faveur de l’ARPTC(Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications) portant sur la « certification des appareils mobiles » en République démocratique du Congo.

D’après ce decret, « désormais tout utilisateur d’un téléphone mobile devra payer, via son opérateur téléphonique, une taxe de 1 USD pour les appareils mobiles 2G ou 7 USD pour les appareils mobiles 3G, 4G et plus, pour leur certification par l’ARPTC à travers un enregistrement dans le registre central de la base des données IMEI”.

Cette taxe sur la certification est la 6ème taxe qui fait partie des actes générateurs des revenus de l’ARPTC. Elle vient compléter les 5 autres taxes prélevées depuis février 2012 par l’autorité de régulation en RDC.

Certains opérateurs économiques du secteur de télécoms et du Régulateur se plaignent déjà et estiment que leur secteur est déjà soumis à une forte pression fiscale et parafiscale.
Et d’ajouter que la nouvelle taxe va impacter négativement le secteur, entrainant la perte de plus de 100 millions $ chaque année.

La conséquence directe de cette nouvelle taxe c’est l’augmentation du coût d’utilisation des appareils mobiles. Autrement-dit, les Congolais vont désormais payer plus chers en utilisant un smartphone.

Déjà surtaxés avec la perception par la douane de 40% du prix du téléphone,les utilisateurs (l’ensemble des congolais) sont les plus vulnérables avec cette nouvelle taxe, qui vient s’ajouter aux multiples problèmes auxquels ils sont confrontés actuellement.

Emmanuel BARHEBWA

RDC-Communication sous Covid-19: les congolais réclament la réduction des coûts des appels téléphoniques et de forfaits internet

En cette période de la crise liée à la pandémie du Coronavirus, plusieurs congolais souhaiteraient que le gouvernement et les sociétés de télécommunications puissent revoir à la baisse les coûts des unités ainsi que des forfaits internet pour faciliter la communication permanente entre eux.
Ces congolais l’ont fait savoir lors d’un vox pop réalisé par Kivunyota Hebdo cette semaine; estimant qu’en cette période si délicate où les gens sont appelés à rester à la maison,la communication électronique demeure le principal moyen pouvant leur permettre de rester en contact avec l’exterieur. D’où la nécessité,selon eux, de la réduction du coût des unités(pour les appels et sms) et des forfaits internet.

Espoir NGALUKIYE,un jeune militant de la LUCHA( un des grands mouvements citoyens du pays),lui, assure que cette réduction du coût de la communication électronique, figure parmi les grandes révendications de son mouvement depuis plusieurs mois déjà.
D’après lui, toutes les promesses reçues de la part des autorités du pays et des responsables des societés de télécommunications,relatives à cette question, n’ont jamais été réalisées.
Ceux-ci,en effet, leur avait promis, souligne-t-il, qu’en début de l’année en cours, ils fixerons une nouvelle grille tarifaire adaptée aux conditions de vie des congolais. « Quatre mois plutard, rien n’a été fait », regrette Espoir.

À lui de préciser « qu’en cette période de confinement, où la pauvrété de la population bas record, il est plus que temps pour ces sociétés de télécommunications ainsi que pour le gouvernement de la RDC, de prouver leur amour pour le peuple congolais en honorant leurs paroles.

À la révendication d’Espoir et de la LUCHA,son mouvement; s’ajoutent plusieurs autres réactions s’inscrivant dans la même logique.

Gauthier HESHIMA,un jeune de Goma; lui pense qu’à part la réduction des coûts,les sociétés de télécommunications devraient aussi songer à ameliorer la qualité de leurs services en cette période de confinement. Cela permettra aux gens, selon lui, « d’être informés de l’évolution de la pandémie dans le pays, de poursuivre leurs travaux du bureau à partir de leurs domiciles, ou encore de suivre les programmes des réunions, des conférences ou des messes, en ligne à partir de la maison ».

 » Une bonne et permanente connexion internet, ou des forfaits-appels à bas prix; nous permettront aussi, à part être en contact permanent avec nos proches, d’alerter à temps les services de la riposte, chaque fois qu’on sera en face d’un cas suspect ». souligne à son tour Alain NCHIKO, un autre qui s’est confié à nous.
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Alain estime,par ailleurs que la réduction du coût des unités ou des forfaits internet, serait un grand soulagement pour le peuple congolais en cette période où il y a flambée des prix sur les marchés.
« Nous souffrons actuellement,non seulement de l’angoisse dûe à cette pandémie et de son évolution dans le pays, mais aussi de la flambée des prix sur le marché… Reduire le coût de la communication,pourrait nous alleger le lourd fardeau que nous supportons difficilement durant cette période » declare-t-il.ça

Dans l’objectif d’obtenir des réponses en rapport avec toutes ces requêtes, Kivunyota Hebdo a tenté de rencontrer les responsables de la société de communication « Airtel », un des réseaux les plus utilisés à l’Est de la RDC,mais sans succès. Le questionnaire qui a été transmis à cette société, demeure jusqu’à ce jour lettre-morte.

Alors qu’elle fait partie des besoins indispensables pour l’homme actuellement,la communication electronique en RDC, demeure un casse-tête pour une bonne partie des congolais. Parmi les multiples raisons d’inaccessibilité de tout congolais à la communication téléphonique, on note son coût élévé,inadapté aux conditions de vie de la population congolaise.

Emmanuel BARHEBWA

RDC-Enseignement sous covid-19: Lancement du programme de dispensation des cours à la radio

Avec l’appui de l’UNICEF, la RDC lance à partir de ce lundi 27 avril 2020, le programme d’enseignement à la radio, sur toute l’étendue du territoire national.

Le ministre national de l’Enseignement Primaire secondaire et Technique (EPST) l’a fait savoir ce dimanche 26 avril, soulignant que ce programme, qui vise 25 millions d’élèves (actuellement en confinement sur toute l’étendue du pays), permettra de maintenir les instructions de ces derniers en cette période.
« Cette initiative permettra non seulement de maintenir l’instruction des élèves mais également d’éviter qu’ils perdent leur année scolaire. J’invite les stations de radio et télévision privées à emboiter le pas à Radio Okapi et à la RTNC », a déclaré Willy Bakonga.

Pendant ce temps, Radio Okapi explique depuis le matin de ce lundi 27 avril, comment se derouleront ces nouveaux programmes sur ses antennes.
À en croire ce média de nations Unies, il est prévu sur ses antennes, à partir de ce lundi 27avril, « la diffusion de deux émissions de 50 minutes par jour. La première passera à partir de 9h05′(heure de Kinshasa) et la seconde à 14h05′ du lundi au vendredi; puis le samedi à 14h05′ et le dimanche à 10h05′; 16h05′ et 17h05′( heures de Kinshasa). »

Nos sources précisent également que ces séquences didactiques concerneront les principales matières du cycle primaire, notamment les mathématiques, le français, la lecture et l’écriture, l’éducation pour la santé et l’environnement et l’hygiène.

Pour l’enseignement secondaire, un accent particulier sera mis sur les mathématiques, le français, la technologie, les sciences de la vie et de la terre ainsi que sur l’informatique.

Retenons que dans un communiqué officiel diffusé dans les medias la semaine dernière, le ministère de l’EPST a dementi une fausse nouvelle ayant circulé sur les réseaux sociaux, fixant la date de reprise des cours au 11 mai 2020.
Par ailleurs, dans une déclaration à la radio Maria Goma,mercredi 22 avril, l’abbé Daniel Kitsa, coordonnateur des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Goma,proposait que les activités scolaires reprennent dans les provinces ayant totalisé plus de 15 jours sans nouveaux cas de Covid-19. Proposition qu’il a faite au lieu de celle de l’enseignement à distance,qu’il trouve moins propice dans le contexte de la Rdc. Article que vous pouvez relire sur http://kivunyota.com/enseignement-sous-covid-19-les-ecoles-peuvent-reprendre-les-activites-dans-les-provinces-ayant-fait-plus-de-15-jours-sans-nouveaux-cas-abbe-daniel-kitsa/

Emmanuel BARHEBWA

Biographie de Lorris ASIM KIRUSHA

Né à Bukavu un certain 18 août 1993, Lorris ASIM KIRUSHA est un jeune congolais, entrepreneur, philanthrope et enseignant d’université.

Ingénieur en Technologie de l’information et de la communication, il est l’initiateur de l’Organisation VENUS Asbl, une association regroupant les jeunes, formés dans divers domaines des sciences humaines et dans la technique (counseling et orientation, travail social, entrepreneuriat, assistant résolution des conflits, psychoéducation, ou éducation spécialisée,etc.), qui mettent en commun leurs expertises pour répondre,tant soit peu, aux problèmes auxquels fait face notre société actuellement.

Enfance

Dixième dans une famille de 11 enfants (dont six grandes sœurs, trois grands frères et un petit-frère), Lorris ASIM KIRUSHA a passé une grande partie de son enfance à Bukavu.
Dès le bas-âge, il est passionné par les choses électroniques et de l’informatique. En même temps, vu son éloquence dans le langage à l’école primaire, la plupart de ceux qui le croisent, voient en lui un futur journaliste.
Toutes ces passions que développe Lorris, durant son enfance, vont se voir réalisées plusieurs années plus tard, car celui-ci finira ses études dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication.

L’enfance de Lorris ASIM KIRUSHA, c’est aussi ce fort attachement dont il bénéficie de la part de son père.
Trop petit, il partage des relations très amicales avec son père. Celui-ci le fait souvent participer dans les grandes rencontres avec les vieux sages de son entourage. Lorris explique souvent que c’est cet attachement à son père, dès le bas-âge, qui est à l’origine de toute la sagesse dont il peut faire preuve actuellement : « le moment passé avec lui et ses amis c’est une source de sagesse pour moi et une grande formation que j’ai reçu en dehors de l’école », raconte-il.

Jeunesse et parcours scolaire

Après ses études primaires (à Bukavu puis à Idjwi) vers les années 2004, c’est l’institut de Bukavu qui accueille Lorris pour les études secondaires.

En juillet 2012, pour des raisons familiales, Lorris ASIM KIRUSHA, quitte Bukavu et va poursuivre ses études secondaires à Goma.Il s’inscrit alors à l’Institut de Goma où il obtient, une année plutard, son diplôme d’Etat en Pédagogie générale.

Durant son parcours scolaire, Lorris ASIM KIRUSHA, fait parler de lui, une fois de plus.
Il initie plusieurs activités culturelles au sein de son école, il anime des conférences scolaires ; il organise (en collaboration avec les autres membres du gouvernement scolaire dont il fait partie) des visites d’assistance aux jeunes déplacés dans le camp de Kanyarushinya sous la menace du mouvement rebelle du M23.

Après son diplôme d’Etat, Lorris ASIM KIRUSHA, s’inscrit à l’Université de Tourisme, Technologie et Business (UTB) du Rwanda. Il choisit comme option, la Technologie de l’information et de la communication et le Business.

A l’université, il est deux fois élu président de la communauté des étudiants internationaux et représentant des étudiants congolais. Cette expérience lui permet non seulement de travailler avec des gens de plusieurs nationalités,mais aussi, d’encadrer et guider la jeunesse, ou encore d’assister les démunis.

Aussi, suite à ses compétences, durant deux ans(mars 2018 à janvier 2020), Lorris A.Kirusha a occupé la fonction de vice-président du Club Radio France Internationale de Kigali au Rwanda.

Lorris Kirusha(au milieu)lors d’une activité du club rfi-Kigali

A l’issue de ses études en 2019 , Lorris ASIM KIRUSHA, a le privilège d’être retenu comme assistant à l’UTB, son université; qui lui confie ensuite la charge du marketing à l’extérieur du Rwanda, fonction qu’il occupe jusqu’à présent.

Lorris ASIM KIRUSHA et VENUS son organisation

Logo de VENUS Asbl

En février 2019, Lorris KIRUSHA, crée VENUS Asbl, une association sans but lucratif qui se fixe pour objectif principal de participer aux initiatives de developpement durable, de l’innovation, de la cohabitation et de promouvoir la dignité humaine par une éducation de base.

À peine une année après son lancement,VENUS Asbl présente actuellement des bons résultats par rapport aux objectifs de départ qu’elle s’est assignée.

Suite au dynamisme et l’engagement de son fondateur, rien qu’en 2019, l’Asbl mene plusieurs actions en faveur des jeunes. Parmi elles,peut-on citer à titre exemplatif l’organisation des séances de decouvertes des talents chez les enfants du territoire de Nyiragongo (un milieu réculé du Nord-Kivu); la visite d’assistance des enfants orphélins au centre CONGOLESE FOR JOY, la formation des personnels de VENUS, etc.

Lorris Kirusha avec les enfants orphelins

Malgrès les difficultés liées surtout à l’insuffisance des ressources financières pour son asbl, Lorris A.Kirusha ne s’est jamais découragé dans l’élaboration des projets visant l’amélioration des conditions des vies des africains, et des congolais en particulier.

D’ailleurs plusieurs projets que VENUS Asbl,n’a pas pu réaliser en 2019, fautes des moyens,ont été repoussés pour 2020, cela encore, à cause de la détérmination et l’optimisme, qui ont toujours caractérisé Lorris.

La vision de Lorris KIRUSHA et de VENUS son Asbl, est de rayonner dans tous les pays de la sous-région des Grands Lacs, dans plusieurs pays d’Afrique et du monde, par l’éducation excellente à tous les échelons de formations(théoriques et pratiques) qui valorise l’homme en tant que centre de toutes les préoccupations socio-économiques et spirituelles dans la promotion de la paix et le développement durable.

Emmanuel BARHEBWA