Goma: une journaliste blessée par balle en plein reportage

La journaliste Nanou Kazaku, de la radio UB FM, émettant à partir de la ville de Goma au Nord-Kivu; a été grièvement blessée par balle ce mercredi 17 février 2021 en plein réportage dans le quartier Kyeshero.

Selon nos confrères de laprunellerdc.info qui rapportent la nouvelle, tout est parti d’une altercation entre des éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) qui depuis quelques jours; déguerpissent une cinquantaine des familles dans une concession qu’elles occupaient au niveau du quartier Kyeshero, dans la commune de Goma. Voulant résister, la police a tiré plusieurs coups de balles.

Alors qu’elle a été envoyée sur terrain pour un reportage sur ces évènements, la journaliste Nanou Kazaku a été atteinte par une balle.

« La police voulait déguerpir certains habitants d’une concession à CCLK. L’événement a tourné au drame. La consœur Nanou a été touchée par une balle au niveau du coup et sortie par l’épaule gauche. » à témoigné chez nos confrères, le journaliste Franck Kaki, témoin de l’évenement.

Aucune réaction jusqu’ici de l’organisation JED (Journaliste en danger) qui s’est toujours indignée contre toute violence ou mauvais traitement des journalistes en plein exercice de leur métier d’informer la population.

La rédaction

Le pape François sur la JM des malades 2021:  » Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants »

L’humanité célèbre ce jeudi 11 février 2021 la 29 ème journée mondiale des malades; une journée instituée par le pape Jean-Paul II depuis les années 1992, pour soutenir les malades et être attentifs à leurs besoins.
Kivu Nyota revient, à cet effet, sur le message du pape François publié en marge de cette 29ème journée mondiale des malades, célébrée sous le thème: « Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères (Mt 23, 8). La relation de confiance à la base du soin des malades ».

Dans son adresse, le Saint Père dirige une pensée particulière
« vers tous ceux qui, dans le monde entier, souffrent des effets de la pandémie du coronavirus ».
Je tiens à exprimer à tous, leur dit-il, spécialement aux plus pauvres et aux exclus, que je suis spirituellement proche d’eux et les assurer de la sollicitude et de l’affection de l’Église.

Et de poursuivre, expliquant le sens de la maladie:  » L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin inné de l’autre. Notre condition de créature devient encore plus claire et nous faisons l’expérience, d’une manière évidente, de notre dépendance de Dieu. »

En ce qui concerne la situation de la pandémie actuelle et les insuffisances des systèmes de santé qu’elle a démontré, le souverain pontife rappelle « qu’Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial. »

Celui-ci ne manque pas de rendre hommage à toutes ces personnes engagées dans le soutient des malades et des personnes souffrantes durant cette crise sanitaire.
« la pandémie a également mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilités et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. »
Une foule silencieuse d’hommes et de femmes, d’après François, qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine.

Le pape insiste par ailleurs sur la solidarité fraternelle, avec les malades et les personnes en souffrance.
« Je désire rappeler l’importance de la solidarité fraternelle qui s’exprime concrètement dans le service et peut prendre des formes très diverses, toutes orientées à soutenir le prochain« , souligne-t-il avant de rencherir:
« Dans cet effort, chacun est capable de « laisser de côté ses aspirations, ses envies, ses désirs de toute puissance en voyant concrètement les plus fragiles… »

Chers frères et sœurs, indiquent les dernières lignes du message du pape François, « le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise aussi concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné ».

Lire l’intégralité du message sur: http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/papa-francesco_20201220_giornata-malato.html

Emmanuel BARHEBWA

EPST: Le ministre Willy Bakonga s’exprime quant à la reprise des cours

Pas de reprise des cours lundi 08 fevrier 2021. Cette précision est du ministre national en charge de l’enseignement Primaire secondaire et Téchnique, Willy Bakonga ce mercredi 03 février 2021.

A en croire le ministre, la question de la reprise des cours est sous examen par les experts du ministère de l’EPST et plusieurs dates sont entrain d’être proposées sans qu’aucune d’elles ne soit choisie.

«La décision de la reprise des cours n’est pas uniquement l’apanage du ministère de l’EPST; dans le contexte sanitaire actuel marqué par la deuxième vague. Les experts du ministère ont travaillé sur plusieurs calendriers avec les hypothèses de différentes dates de reprise des cours. Toutes ces propositions sont en examen au niveau du ministère; au niveau du gouvernement et du Comité multisectoriel de lutte contre la Covid-19. Dès que la situation le permettra, le président de la République lèvera une option; et la date vous sera communiquée officiellement.» indique Willy Bakonga.

Et de poursuivre, s’adressant aux parents et élèves :
«Je saisis aussi cette opportunité pour appeler au calme et à la sérénité, aussi bien les enseignants, les élèves, les parents, les partenaires éducatifs. C’est une situation inédite et difficile que nous sommes en train de traverser. Mais nous mettons toutes les batteries en marche pour sauver l’éducation de nos enfants»

Notons que c’est depuis le 18 décembre 2020 que les écoles et universités de la RDC ont été démandé de suspendre leurs activités suite à la deuxième vague des contaminations du corona virus au pays. Les semaines qui s’achèvent, les étudiants et élèves de plusieurs provinces de la RDC, sont monté au créneau pour exiger de regagner le chemin de l’école étant donné, selon eux, que d’autres services fonctionnent normalement sans être inquiétés.

Emmanuel BARHEBWA

Goma: Réaction du maire honoraire Kubuya Ndoole sur la fausse rumeur de « son décès »

Le maire honoraire de la ville de Goma Kubuya Ndoole Naasson dit « Kundos », a réagi ce dimanche 31 janvier 2021, sur la fausse rumeur qui a circulé sur les réseaux sociaux autour de son prétendu décès.

Devant la presse, le maire honoraire et coordonnateur national de l’ONG  » Initiative plus » de l’ex prémière dame de la RDC, a parlé à ceux qui ont annoncé sa mort et leur a dit « qu’ils le verront encore longtemps sur cette terre des hommes ».
Selon lui, la mort est loin car il a une grande mission à accomplir .

Il a dit également à la presse et a envoyé un message à l’opinion national qui est sur terrain pour implanter l’ONG initiative plus de l’ex première dame Olive Lembe Kabila partout en RDC.
« … La mission humanitaire qu’accomplit Marie Olive Lembe Kabila, l’attend partout en RDC et ne devra pas disparaître » a-t-il indiqué.

En définitif , le maire honoraire de la ville de Goma et coordinateur national de l’ONG initiative plus de l’ex première dame Olive Lembe Kabila, dit qu’il croit en Dieu et dit être à bon terme avec ses deux parents qui sont encore vivant .

Le maire honoraire de la ville de Goma est arrivé à Goma ce dimanche 31 janvier 2021 en provenance de Kinshasa pour une mission dans le cadre de l’ONG initiative plus de l’ex première dame Olive Lembe Kabila dont il est coordonnateur national.

Ricardo olenga .

RDC : ‘’ le fils de l’homme n’est pas mort, il est à Kinshasa à coté de sa marraine, maman olive Lembe Kabila pour consolation ‘’ Naasson Kubuya Ndoole dit KUNDOS

Naasson Kubuya Ndoole connu sous le pseudonyme magique de ‘’ kundos ‘’, le Grand Caïman, le Coordonateur national de l’Association sans but lucratif, ‘’ IPOLK’’ initiatives Plus de Madame Marie – olive Lembe kabila ex première dame de la République démocratique du Congo séjourne a Kinshasa pour une rencontre importante avec l’hiérarchie de l’Association Initatives plus.

Victime d’une fausse information qui a fait la une de la presse tôt dimanche 24 janvier 2021, qu’il serait mort, Naasson Kubuya Ndoole a écrit a la rédaction web de la radio VBR FM ‘’ je suis a Kinshasa pour échange des vœux de maman olive lembe avec les agents de son cabinet IPOLK et ceux de CHIP ‘’ Centre Hospitalier Initiatives Plus, je suis en vie et en bonne santé, je prie Dieu de pardonner l’auteur du message selon le quel Kundos est mort ‘’.
L’ancien Maire de la ville de Goma et notable du Nord-Kivu regrette de voir que les gens lui colle une mort alors lui-même est en vie, ‘’ le fils de l’homme n’est pas mort, il est a Kinshasa a côté de sa marraine, maman olive Lembe Kabila pour consolation ‘’ insiste Naasson Kubuya Ndoole.

Le chef de la gestion des œuvres philanthropiques de Madame Olive Lembe promet d’éclairer l’opinion sur tous ceux qui s’est dit sur la toile après la publication de cette fameuse fausse nouvelle sur sa mort.

La mort n’attrape jamais vite les enfants qui sont en bon terme avec Dieu et leurs Parents. Nous qui obeissons à nos parents, dixit Kundos, vivrons longtemps sur cette terre nous offerte par le Dieu Tout puissant, Maître des temps et des circonstances ! .

Bunia:«Au camp des déplacés, les Evêques compatissent avec les mutilés de guerre»

La 2ème journée de la mission pastorale des Evêques de l’ACEAC et de la CENCO à Bunia, ce vendredi 22 janvier 2021, a connu trois moments forts : la messe pour la réconciliation célébrée à la Place de la Foi de la paroisse de l’Annonciation de Nyakasanza, les échanges avec les agents pastoraux de Bunia sur le rapport de la Commission diocésaine Justice et Paix, et la visite au camp de déplacés de Kigonze par 5 Evêques : Mgr Marcel Madila, Président de l’ACEAC ; Mgr José Moko, Vice-Président de la CENCO ; Mgr François-Xavier Maroy, Archevêque de Bukavu ; Mgr Dieudonné Uringi, Evêque de Bunia et Mgr Sosthène Ayikuli, Evêque de Mahagi-Nioka.

Le camp de Kigonze est érigé sur une concession du diocèse de Bunia qui l’a mise à la disposition du HCR pour y accueillir les déplacés. Ceux-ci étaient initialement installés sur un terrain contigu à l’Hôpital Général de Bunia dans des conditions déplorables. Mais c’est surtout la proximité avec un centre hospitalier en pleine période de la pandémie de la Covid-19 qui aura orienté les pouvoirs publics et les organismes humanitaires à choisir un autre site. L’Eglise de Bunia, encore une fois elle, offrit un terrain comme elle l’avait déjà fait pour les déplacés du site de l’ISP (Institut Supérieur Pédagogique), une de ses concessions.
A Kigonze les Evêques ont eu du mal à dissimuler leur émotion, bien que, selon les gestionnaires, c’est un camp dont l’aménagement en novembre 2019 a fait partie des sites les mieux planifiés parmi les 64 que compte la Province de l’Ituri. Géré par Caritas Bunia, le camp de Kigonze héberge 2.258 ménages, soit 12.325 pensionnaires. Les défis y sont nombreux : insuffisance d’abris, de nourriture et d’articles ménagers essentiels, ou encore manque d’eau potable et d’éclairage la nuit, ainsi que la non scolarisation de plusieurs enfants, etc.

Ces défis ont été rendus dans une saynète jouée par les femmes protestantes : Tunateseka sana (nous souffrons beaucoup) ; Tunakosa ciakula (nous mourrons de faim) ; Tunalala mu mvumbi(nous dormons dans la poussière) ; Tunataka kurudi nyumbani kwetu katika amani(nous voulons rentrer chez-nous et retrouver la paix).

Oui, il faut qu’advienne la paix pour que tout ceci ne se reproduise pas. Comment supporter le regard évasif d’une fille de 4 ans portant les traces de machette sur sa tête ! Dans ses yeux innocents elle ne sait même plus ce qui s’est réellement passé, ou plutôt elle ne le comprend toujours pas : « Maman, pourquoi j’ai été frappée à la machette » interroge-t-elle sa mère ? Ou encore cette dame aux deux jambes amputées au niveau des genoux qui malgré son état de sinistré pleure encore la mort atroce de ses 4 enfants. Et que dire de cet enfant devenu unibrassiste (1 bras) à 12 ans et cette grand-mère à la soixantaine brulée. La violence n’a pas d’âme, et le mal est un mal qui fait mal. Même un curé en est sorti avec les doigts coupés – fort heureusement qu’ils ont fait ombrage à sa tête – par ses propres chrétiens.

Oui il faut qu’advienne la paix, car comme dira Mgr François-Xavier Maroy, ce spectacle désolant n’est ni imaginable ni compréhensible… Il faut que tout ceci cesse.

Lydie Waridi Kone, Chargée de communication / Evêché de Goma