La chefferie de Bashu sous le choc après l’assassinat à la machette d’un jeune citoyen

Il s’agit de Kakule Karathi Kamabu, 20 ans révolu dont le corp sans vie a été trouvé la nuit du dimanche 27 au lundi 28 décembre 2020, machetté à kanyatsi dans le village Luberhe en groupement d’Isale par des inconnus disent des sources de la nouvelle société civile locale
« Il est aberrant qu’un citoyen de plus soit lâchement tué dans une région d’instabilité sécuritaire où les services de sécurité devraient en principe mettre une bouchée double d’effort, ne serait-ce que pour rassurer la population …  » soulève Moise KIPUTULU président de cette structure citoyenne.
les enquêtes se diligente par le service de sécurité dans la zone a entendant le résultats final poursuit – il quelque peu rassuré.
Cet assassinat se passé à plus moins un kilomètre de l’agglomération de Kamasewa dans le même groupement en chefferie de Bashu , dans le territoire de Beni,
Dans la region, il y a une semaine les éléments identifiés aux forces démocratiques alliées (ADF) ont encore surpris des paisibles citoyens nuitamment. A l’issu de leur mafia, 8 personnes sont reportées tuées sans compter ceux portées disparues.
Des sources concordantes disent que pour la seule année qui s’achève, au moins mille citoyens ont été sauvagement tuée par ces rebelles, entretemps, 800 autres citoyens de béni ont été kidnappés.
Moïse kiputulu demande aux services attitrés d’identifier sans délai les assassins de la victime Kakule Karathi Kamabu. Il appelle en outre la population à la vigilance et la dénonciation de tout mouvement suspect inhabituel afin de dénicher les auteurs de ce meurtre dans le Graben d’Isale Kasongwere.

Ricardo olenga .

Goma: L’ASBL « Tujenge Congo Pamoja » propose des pistes de solutions pour sauver le pays du gouffre (déclaration)

Dans une déclaration à la presse ce jeudi 24 décembre 2020 adressée autorités nationales et locales ainsi qu’à toutes les couches de la population; l’Asbl « Tujenge Congo Pamoja  » (TCOP en sigle) vient de proposer des pistes des solutions en vue de sortir le pays dans le chaos dans lequel il se retrouve actuellement.

Pour Me Grâce Kibanja membre de cette Asbl, pour que le pays change il faudrait que tout le monde apporte sa part de contribution. Toutes les couches sociales: jeunes , femmes, et vieux doivent unir leurs efforts pour faire avancer ce pays, souligne-t-elle.

Sûr ce, Monsieur Kasekera Sondirya Jean-luc, lecteur de la dite déclaration a présenté l’organisation aux journalistes conviés.  » la TCOP est une structure de droit congolais regroupant des hommes et des femmes venant des différents horizons : économiques , socio-politiques , militants pour la justice distributive » revèle-t-il.
Loin de la politique l’Asbl propose l’accès à l’éducation, au développement durable , l’accès au soins de santé de qualité , à la paix , la promotion du civisme etc… »

En définitif , « Tujenge Congo pamoja » a salué la reforme proposée par le chef de l’État lors de son adresse à la nation , mais l’absl reste vigilante quand à sa matérialisation.

Ricardo olenga

Goma: Cas de justice populaire dans le quartier Himbi, quelle leçon?

Un présumé voleur motard vient d’être sauvagement brûlé vif par la population du quartier Himbi vers chez Donatien, le soir de ce mercredi 16 decembre 2020.

Selon les informations à notre possession, le présumé voleur est un jeune homme d’environ 27 ans, qui a tenté de ravir un sac à main d’une maman, comme il est dévenu de coutume en ville de Goma ces derniers temsp, mais qui a malheureusement été intercepté par quelques passants.

C’est par la suite que la population en colère est venu l’achever par les pierres avant de le bruler, nous revele nos sources.

Les vols des téléphones, sacs à mains ou autres biens de valeurs par des personnes roulant sur moto est devenu récurrent en ville de Goma.
La plupart des victimes sont souvent des femmes munies des sacs à mains, ou des personnes qui utilisent leurs téléphones en cours de route.
Les services de sécurité sont appelés à renforcer leur vigilance par rapport à cette question. Quant à la population, peu importe le crime qu’un malfaiteur peut commettre, personne n’a le droit de lui ôter la vie. La justice populaire est un acte inhumain et condamnable par la loi. Pour éviter les cas de justice populaire, les instances judiciaires doivent veuiller à ce que les bandits, une fois incarcérés, ne se retrouvent plus libérés, commettant les mêmes crimes qui les avaient amenés en prison, au sein de la communauté.

Ricardo olenga et Emmanuel BARHEBWA

Sécurisation foncière dans le diocèse de Goma : La Caritas octroie des véhicules et motos aux circonscriptions foncières

Dans le cadre de son projet « Sécurisation des terres dans le diocèse de Goma », projet financé par l’Union Européenne dans le but d’apporter une réponse aux initiatives de stabilisation de l’Est de la RDC; le bureau diocésain de la Caritas/Goma vient d’octroyer ce mardi 15 décembre 2020 trois jeeps et plusieurs motos aux conservateurs des titres immobiliers des différentes circonscriptions foncières du diocèse de Goma, étendues sur les provinces du Nord et Sud-Kivu.

La cérémonie de remise officielle de ces engins roulants s’est tenue dans la cours de cette institution de l’Eglise catholique à Goma, sous la houlette du directeur de cabinet du ministre provincial des affaires foncières au Nord-Kivu, en présence des responsables de la Caritas/Goma et de tous les bénéficiaires venus de leurs territoires et chefferies respectives.

Les circonscriptions foncières ayant reçu des jeeps sont celles de Rutshuru, Kalehe et Masisi pendant que les chefferies de Bwisha, de Bwito, de Bahunde et les groupements de Nyalipe, de Bukombo, de Kanyaboyonga, de Buzi, de Bashali Mokoto, de Kamuronza, de Ufumando 2, le secteur de Katoy et la cooperative de construction de Katoy (COCONSKA) ont tous réçus des motos.

Pour le révérend abbé Richard Muhindo, Directeur du Bureau Diocésain de la Caritas en diocèse de Goma, ces engins serviront au déplacement des agents des titres fonciers afin de leur permettre de rejoindre les populations et de se rassurer de l’impact dudit projet au sein de la communauté.
« Au fait le projet n’est pas encore fini. C’est maintenant la mise en pratique du projet. Ces engins c’est pour les aider à se déplacer, à aller vers les bénéficiaires, vers les communautés locales, voir si l’impact est vécu dans les communautés » a-t-il déclaré, avant d’être appuyé par Monsieur Jacques KAMBALE, directeur de cabinet du ministre des affaires foncières au Nord-Kivu qui, après avoir loué le partenariat entre la Caritas et le gouvernement provincial, a soutenu que ces engins roulants contribueront à la réduction des conflits fonciers en province car « ils vont rapprocher l’administration foncière des administrés ».

Un des bénéficiaires de ces engins, le Mwami NDEZE Jean-Baptiste, Chef de la Chefferie de Bwisha/territoire de Rutshuru, reconnaissant que les conflits fonciers constituent plus de quatre-vingt-dix pourcents des problèmes de sa circonscription; se réjouit de cette dotation de la part de la Caritas et promet, comme tous les autres bénéficiaires, d’en faire bon usage.
« Comme vous le savez, la chefferie de Bwisha est très vaste. Donc ceci est un plus pour notre service qui est en charge du suivi de la sécurisation des terres. Ça va surement contribuer à améliorer la qualité des services qu’on peut offrir à la population  », a-t-il indiqué à Kivu Nyota Magazine.

Il faut noter que le projet « Sécurisation des terres dans le diocèse de Goma » vient de durer trois ans et demi d’exécution soit du 1er mars 2016 au 31 aout 2019, laissant derrière lui plusieurs réalisations…

Néanmoins, « les frais exhorbitants d’acquisition des titres »,  » l’insécurité dans certains milieux », « l’absence des autorités coutumières dans leurs entités »,  » l’occupation illégale des terres des déplacés », « l’accaparation des terres des paysans par certains grands concessionnaires », « le retard des procès du domaine foncier », etc. sont entre autres les contraintes rencontrées dans l’execution de ce projet, a-t-on appris de la part de ses exécutants.
Le travail à faire reste ainsi très grand pour que tous ces defis soient relevés et pour que soient éradiqués, si pas réduits sensiblément, les conflits fonciers à l’Est de la RDC…

Emmanuel BARHEBWA

Beni/Chefferie de Bashu: La société Civile dénonce les tracasseries et perceptions illégales des taxes par les éléments FARDC

La tracasserie militaire FARDC caractérisée par la perception d’argent et vivres continue à s’observer ces jours dans la chefferie de Bashu/territoire de Béni, a fait savoir à Kivu Nyota ce jeudi 25 novembre 2020, Moïse Kiputulu nouveau président de la société civile locale.

Celui-ci fait cet alerte après l’entretien qu’il a eu avec le commandant du secteur opérationnel Sokola1/Grand Nord dont la promesse « de mettre ses troupes en ordre dans le 72 heures », serait déjà expirée.

Disons que la chefferie de Bashu est contrôlée par deux régiments notamment le 3310ème basé à Butembo et le 2102 basé dans le Graben de Isale Bulambo.

D’après Moïse KIPUTULU, certains éléments FARDC incontrôlés continuent avec les tracasseries sur plusieurs axes routiers de la chefferie de Bashu en percevant 500 fc à chaque moto et véhicule pour obtenir libre passage pendant les heures vespérales. les conducteurs de véhicules transportant les bois des chauffages, sables , mosellans et autres vivres, poursuit-il dans son témoignage, payent obligatoirement 1500 Fc pour libre passage vers le centre d’évacuation.

Cette perception illégale est régulière malgré les dénonciations remontées auprès des autorités locales et militaires , confirme Moïse Kiputulu.

« À Kitakati juste à côté de la position FARDC du 3310, les usagers sont obligés de payer 500 fc à partir de 16 heures et 1500 fc pour les gros véhicules vespérales sur le tronçon Kitakandi-Vuhovi-Kavasewa et Kitakandi-Butungera. ces éléments FARDC disent obéir aux ordres de leur hierarchie militaire FARDC pour avoir de l’argent communément appelé « Rapport ou Mbongo ya café », rencherit le président de la société civile de Bashu.

« Face à cette situation la société civile en chefferie de Bashu recommande à la justice militaire d’ouvrir les enquêtes pour arrêté les auteurs et les complices qui ternissent l’image des FARDC, et à renforcer la sensibilisation de leurs troupes sur le respect des droits humains afin maintenir la confiance de la population » conclut-il.

Ricardo Olenga

Béni : La LUCHA demande justice pour tous les congolais tués dans des manifestions

Marche pacifique de la Lucha ce lundi 23 novembre 2020 dans les grands artères de la ville de Béni. Le mouvement citoyen , lutte pour le le changement/secteur de Beni, dit exiger par cette action la justice par apport à leur militant tué lors de la marche du 23 novembre 2019, soit une année déjà après ce triste événement.

Cette action avait pour but d’exiger la paix et la sécurité dans Béni ville et territoire, précisent ses organisateurs.
Ils étaient plus de 100 militants de la Lucha a manifester ce lundi à Béni.

Selon eux, la manifestation a deux objectifs : exiger justice et réparation pour le meurtre D’OBEDI MUHINDO , l’un de membre du mouvement citoyen Lucha et tout le autres qui auraient été tués par la police nationale congolaise.

Du côté de la Monusco grand Nord trouvée sur place , répondant à leur revendication, la chef de bureau a transmi sa compassion et a affirmé l’engagement ferme de la mission onusienne à soutenir les forces de sécurité congolaise enfin de rétablir la paix dans la région. En ce qui concerne la paix et la justice CECILE PIAZA a indiqué à ses interlocuteurs  » que les enquêtes sont en cours pour rétablir les responsabilités dans la mort de certains civils tués lors des manifestations de l’année dernière.

Notons qu’il y a exactement une année l’élu de Goma le député national Jean Batiste Kasekwa a condamné ce meurtre de cet activiste de la Lucha tué sauvagement par les balles de la police dans une manifestation des habitants de Beni qui protestaient contre les massacres .

Ricardo olenga .