Nouvelle apparition de la cendre volcanique à Goma: L’OVG éclaire l’opinion

L’Observatoire Volcanologique de Goma  a réagi face à une réapparition d’importantes quantités de la cendre volcanique sur le territoire de Nyiragongo et une bonne partie de la ville de Goma l’avant-midi de ce vendredi 04 février 2022.

D’après cette organe chargée de la surveillance des activités des volcans actifs de l’Est de la RDC dont Nyiragongo et Nyamulagira,  cette situation n’a pas de rapport avec une activité éruptive.

À en croire Muhindo Syavulisembo, directeur général de l’ Observatoire volcanologique de Goma (OVG) joint par nos confrères de levolcanews, il s’agit de l’effondrement d’une partie du cratère du volcan Nyiragongo.

_« Il s’est observé ce vendredi 4 février  une chute des poussières à Goma. Ces cendres sont issues de l’effondrement d’une partie du cratère central du volcan Nyiragongo. Cet événement n’a aucun rapport avec une certaine activité éruptive »_ a-t-il déclaré, soutenant que le déplacement de la cendre a été facilité par le vent ayant pris la direction de la partie sud du volcan Nyiragongo.

Revenant sur les précautions à prendre face à cette situation, le DG de L’OVG insiste sur l’observance stricte des règles d’hygiène indiquant que cette cendre peut provoquer des graves maladies respiratoires.

_ » Nous demandons à tous les habitants de Goma, d’observer les règles d’hygiène en couvrant soigneusement les aliments et la vaisselle et d’éviter de boire de l’eau de pluie »_ a-t-il martelé.

Pendant ce temps, le niveau d’alerte sur l’évolution des activités du volcan Nyiragongo reste au jaune c.à.d la vigilance.

Emmanuel BARHEBWA

Entrepreneuriat écologique : Nombreuses familles à Goma nourries grâce aux déchets plastiques et résidus d’habits

<< Il y a lieu de fonder un entrepreneuriat assis sur la valorisation des déchets produits quotidiennement dans nos ménages…>>
C’est partant de cette conviction que MULULU, KISONIA Rachel, femme entrepreneure vivant en ville de Goma, a décidé de faire émerger une activité entrepreneuriale axée sur la transformation et valorisation des déchets multiformes en objets d’usages divers.

Quadragénaire, mariée et mère de 5 enfants, Rachel Mululu,passionnée de l’entrepreneuriat et de la protection de l’environnement, vient de révéler, au cours d’une interview accordée à Kivu Nyota,son expérience de jonction de ces deux domaine, promouvant ce que certains auteurs appellent « l’Entrepreneuriat écologique ».

Des tranches d’habits jetées à la poubelle par des couturiers, Rachel et ses collaboratrices(généralement des femmes ménagères) s’en servent pour faire des paillassons. Elles confectionnent également des sacs à main de toute dimension ou encore des Vans de tout genre à partir des sachets usagés abandonnés à la poubelle…

<< Nous faisons la production des paillassons. Au lieu que les couturières brûlent des tissus-déchets d’habits qu’elles confectionnent, nous les récupérons pour en produire des paillassons que vous voyez là ! À part ça, nous ramassons des sachets jetés à la poubelle, nous les lavons correctement pour en produire des sacs à main, des sacs à dos, des porte-monnaie et des vans. Nous capitalisons donc tout ce qui est déchet pour en faire nos matières premières pour confectionner des produits que nous vendons partout >>

De la lutte contre l’insalubrité au business

Au départ,nous raconte Madame Rachel, j’avais commencé cette activité dans un sens purement unique: celui de la protection de l’environnement par le ramassage et la revalorisation des déchets… »De nature, j’aime voir l’environnement propre. J’ai toujours lutter contre les insalubrités afin de préserver ma famille et toute la société de tout danger que celle-ci peut créer.C’est de cette manière que j’avais commencé mes activités » narre-t-elle.

Mais plus tard, poursuit Madame Rachel MULULU, « je me suis rendue compte que c’était une activité génératrice des revenus, si bien qu’aujourd’hui je ne sais plus quantifier les bénéfices accumulés »

À l’en croire, les bénéfices tirés de ses activités de transformation des déchets plastiques et des restes d’habits ont élargi son champs d’actions et l’ont permis d’étendre ses activités.

<< Parmi les avantages, je peux dire qu’actuellement,Il est rare pour moi d’acheter des légumes n’importe quand et n’importe comment car j’en produits chez moi. Je fais aussi la promotion de la basilique. Un sac plein de basilique est vendu à 10 dollars et tout cet argent enfle le panier de la ménagère. Je gagne aussi en vendant des paillassons, et de façon psychologique, je me sens à l’aise quand je fais mon travail. Outre cela, j’ai formé mes enfants et ceux du quartier, et sont tous devenus entrepreneurs. Quand ils fabriquent leurs produits, ils vendent et ils peuvent se payer des cartables, et autres choses,… Tout ça, ça nous réjouit en tant que parent. >> se réjouit Madame Rachel.

De l’entrepreneuriat au leadership, naissance de FUDEI

Pour donner beaucoup plus de valeur à ce qu’elle fait, MULULU KISONIA Rachel a décidé de former des enfants, des jeunes et surtout des mamans… Qu’elle a créée une association dénommée « Femmes Unies pour un Développement Endogène et Intégral << FUDEI >> où elle a dernièrement été élue comme cheffe des programmes.

<< Au sein de l’association FUDEI, nous encadrons les femmes de deuxième et troisième âge, les enfants, les filles mères, les veuves et toutes les autres femmes qui se trouvent mariginalisées. Nous les amenons à comprendre qu’elles sont capables de faire quelque chose et qu’elles n’ont aucun droit de se sous estimer… Plusieurs de celles que nous avons formées, sont-elles qui nous représentent dans des réunions… Nous les amenons aussi à cultiver l’esprit entrepreneurial…>> a fait entendre MULULU KISONIA Rachel.

D’autres facettes entrepreneuriales de la cheffe de FUDEI

Aujourd’hui, outre la confection des sacs, vans, paillassons et autres, MULULU KISONIA Rachel entretient un petit jardin de légumes, engraissés grâce au compost obtenu des déchets ménagers biodégradables, qu’elle collecte des ménages voisins.

Ce jardin où elle repique et / ou sème Basilic, Amarante, Piment et autres plantes fruitiers, lui fait gagner argent sauce sans beaucoup de peines.

De la protection de l’environnement à l’entrepreneuriat écologique, de l’individualisme à l’association,… Rachel rêve grand, en dépit des difficultés, qu’elles en peuvent être la nature!

<< Parmi les difficultés, nous manquons de beaucoup des choses : il nous faut un emplacement approprié où nous pourrons exposer nos produits. Il nous faut aussi des brouettes, des motos trois pneus, des râteaux,… pour nous permettre de collecter les déchets. Nous avons besoin de beaucoup des matériels. Au delà de cela, nous avons besoin des formateurs pour que nous soyons capacitées par des vrais formateurs… >>, plaide-t-elle auprès des personnes de bonne volonté.

La structure « Femmes Unies pour le Développement Endogène et Intégral » F.U.D.E.I en single, oeuvre en ville de Goma, en province du Nord-Kivu, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Initiée par madame Rachel KISONIA MULULU, l’ONGD F.U.D.E.I a son bureau en commune de Goma, son siège social d’ailleurs, Quartier Katindo, avenue du Mont Carmel, vers 3 paillotes, pour ceux qui connaissent Goma.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Goma : Prolongation du délai de la peinture obligatoire des taxis en jaune

Les responsables des taxis bus et voiture de la ville de Goma, ont jusqu’au 25 mars prochain pour peindre en couleur Jaune drapeau leurs véhicules, conformément à la mesure des autorités locales.

Cette décision a été dévoilée mardi 25 Janvier 2022 par l’autorité urbaine, à l’issue d’une rencontre qui a réuni à la mairie de Goma, ces responsables du secteur des taxis autour du patron de la ville.

Le Colonel François KABEYA MAKOSA a fait savoir que les taxis sont libres de peindre chacun dans un garage de son choix, avant de préciser que cette mesure n’est pas de nature à tracasser les acteurs du secteur de transport, mais plutôt restaurer la sécurité dans la ville.

Présent par l’occasion à la mairie où s’est tenue le tête-à-tête, le commandant-ville, le colonel Job Alisa SAMBOKERA, a indiqué que plusieurs cas de Kidnappings dans la ville seraient facilités par les taxis. Job Alisa se rappelle d’une voiture qui jusqu’ici, traîne entre les mains des services de sécurité, après avoir été arrêté il y a plusieurs jours, portant un enfant en processus de Kidnapping.

Les semaines dernières, la mesure de la peinture des taxis en couleur Jaune drapeau, a fait l’objet d’une riposte farouche des conducteurs, qui dénonçaient leur cautionnement.
En effet selon les versions des chauffeurs, le maire de ville visait par cette opération, prélever illégalement une somme de 10 dollars par véhicule, une forme d’escroquerie dénonçaient-ils.

Du côté de la mairie, ces allégations n’avaient aucun fondement.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Goma: Les journalistes sensibilisés sur la promotion des valeurs chrétiennes dans leur métier selon le modèle de St François de Sales

Dans le cadre de la commémoration de la fête de Saint François de Sales, reconnu par l’Eglise catholique comme patron des journalistes et des communicateurs, la communauté salesienne de Goma, à travers son magazine Jambo Vijana, a organisé ce lundi 24 janvier 2022 une séance d’échanges avec les journalistes de la place autour du thème: « Le journalisme et la vie chrétienne. Modèle et inspiration de François de Sales ».

Ayant focalisé son exposé autour de la vision chrétienne des pratiques des médias et les attentes de l’Église Catholique face aux journalistes et communicateurs , l’abbé Gabriel Hangi, l’un des principaux intervenants du jour, a démontré aux chevaliers de la plume que leur métier est non seulement « noble » mais également « dangereux ».

À l’en croire, le journaliste
chrétien se diffère de tout autre journaliste par la responsabilité dans le choix de la matière à traiter dans les informations qu’il diffuse, mettant en avant-plan les valeurs chrétiennes et morales.

« Chaque choix qu’opère un journaliste est porteur d’une certaine moralité. C’est dire que le journaliste chrétien doit être responsable de ses choix, de son message et même de ses écrits », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre, s’empruntant des propos du pape François, « Il existe trois principaux péchés à éviter chez un journaliste chrétien: la Désinformation, la Médisance et la Calomnie… »

Des propos soutenus par Madame Rosalie Zawadi, responsable de l’Union Nationale de la Presse du Congo/section Nord-Kivu qui, dans son exposé sur « L’éthique et de le déontologie du journaliste en RDC », est revenu sur les attitudes que doit adopter tout journaliste qui veut progresser dans ce métier ; insistant, elle aussi, sur les valeurs chrétiennes et morales qui doivent guider les chevaliers de la plume dans l’exercice de leur travail.

À la tête de l’organisation de cette activité, le père Jean-Pierre Muhima Mutaka, salésien de Don Bosco, s’est dit réjoui, pour sa part, de la richesse que viennent de connaître ces échanges qui s’inscrivent, selon lui, dans le but de « faire connaître aux journalistes leur saint patron, François de Sales, dont les qualités et les moyens de communication sont toujours d’actualité quatre siècles après sa mort ».

L’Histoire retient de saint François de sales, d’après les témoignages présentés au cours de cette séance, un prêtre puis un évêque catholique, élevé au rang de docteur de l’Eglise ; ayant consacré sa vie à l’annonce de l’évangile, notamment par la publication des feuillets atteignant une grande masse des populations à son époque. Des actions qui lui valurent son institution par l’église catholique comme patron des journalistes et des écrivains.

Emmanuel BARHEBWA

Tufaulu Pamoja:Les jeunes de Goma à la mairie pour proposer à l’autorité des solutions face à l’insécurité

Les jeunes actant au sein du projet Tufaulu pamoja (Réussir ensemble, en français) ont, ce vendredi 21 Janvier 2022, présenté à l’autorité urbaine de Goma, un arsenal des propositions devant être mises en œuvre pour endiguer l’insécurité dans la ville.

Ils l’ont fait à l’issue d’une séance d’échanges tenus entre quelques couches de la population, en majorité des jeunes, le maire de ville ainsi que les coordonnateurs du projet Tufaulu pamoja, joints à leur partenaire, CAFOD (caritas Angleterre ndlr).

Dans la grande salle du bureau de l’état civil, à la mairie de Goma-même, la séance a d’abord pris l’allure d’un débat ouvert, entre les participants et le maire, représenté d’un côté, et les participants et le coordonnateur du projet Tufaulu pamoja, de l’autre.

Ceci a vécu, peu avant que le coordinateur provincial de « Tufaulu pamoja », monsieur Nelson Mantama, n’ait présenté le projet au public et que le représentant du Maire, Monsieur Augustin Maaliko Biti, n’ait ouvert officiellement la séance…

L’aspect « débat-ouvert » de ce rassemblement, a plutôt permis à plusieurs jeunes, partie de plus d’une centaine; de poser des questions, d’une part concernant l’implication de la femme dans le processus d’accès aux instances de prise des décisions et de l’autre, touchant la sécurité de la ville volcanique, et le rajeunissement des ressources humaines actives dans les services publics de l’état (maires, bourgmestres, chefs des quartiers,…).

À sa prise de parole, Nelson Mantama a cru savoir, prenant l’exemple des modalités de la CENI (commission électorale nationale indépendante), que Tufaulu pamoja mène des plaidoyers en faveur des femmes, pour que leur soit accordée un allègement, en terme par exemple de caution, pour permettre aux femmes, d’exprimer leurs ambitions…

Par ailleurs, dans son apport de lumière à la préoccupation de tous ceux qui attendent du financement auprès de Tufaulu pamoja, Mantama a clairement fait savoir, que Tufaulu pamoja ne donne pas des subventions aux entrepreneurs, il les accompagne en les orientant en revanche, dans la mise en œuvre des réflexions, que ce soit dans leurs entreprises ou dans leurs ambitions de participer à la gestion du pays, en qualité des dirigeants.

Le représentant du Maire de la ville, monsieur Augustin Maaliko Biti, lui, a, répondant aux uns et aux autres ; précisé que jusqu’ici, l’accès aux postes de gestion des services publics, demeurait toujours politique et que les modalités électorales pour y accéder, tardaient encore à être très clairement définies…

Poursuivant son allocution, Monsieur Augustin a insisté que la sécurité est une affaire de tous. C’est d’ailleurs par la même occasion qu’il a exhorté les jeunes à dénoncer les anti-valeurs dans lesquelles se sont déjà investis certains de leurs pairs, pour contribuer eux-aussi, malheureusement, à l’insécurité dans la ville.

Image: prise de parole du représentant du maire

La question sécuritaire ayant le plus attiré l’attention de plusieurs prenant part à la séance, le coordonnateur de Tufaulu pamoja a trouvé en cet aspect, un couloir par où passer pour remettre au chef de division ayant représenté le maire, un paquet d’astuces pour endiguer l’insécurité dans la ville volcanique.

Ces astuces de lutte contre l’insécurité, sont, à en croire Nelson Mantama, le condensé des réflexions ayant été formulées par nombreuses couches de la population lors des différentes tribunes d’expressions populaires organisées en amont à travers la ville, toujours dans le cadre du projet qu’il coordonne. Il était l’occasion, précise-t-il, que l’autorité urbaine en prenne connaissance.

Parmi ces astuces, l’on retiendra en titre prototypique, l’organisation des jeunes eux-mêmes en patrouilleurs, accompagnés d’un militaire armé, l’identification des jeunes sérieux pouvant chapeauter le secteur de leur quartier en matière de sécurité, le renforcement des troupes des patrouilleurs militaires et policiers, le transfert vers des prisons Extra provinciales, des condamnés à plus de 5 ans de prison, l’identification sérieuse des visiteurs et le contrôle de leurs mouvements et surtout leur durée de séjour ainsi que leurs missions, l’organisation par des bourgmestres et chefs d’avenues et des quartiers, des tribunes d’évaluation de l’état sécuritaire de la ville,… Pour ne faire allusion qu’à ces aspects.

Pour y arriver, ont proposé ces jeunes, il va falloir organiser une rencontre importante entre le Gouverneur de province, le maire, les bourgmestres et les jeunes pour discuter à cœur ouvert des questions de sécurité, l’instauration d’une contribution hebdomadaire pour un montant d’entre 500 et 1500 Fr Congolais par ménage, en appui aux services de sécurité,… Et tant d’autres moyens à appliquer scrupuleusement pour juguler l’insécurité dans la ville de Goma.

Le représentant du Maire de la ville de Goma a salué le courage de cette jeunesse, qui lui a rassuré de l’accompagnement des autorités, si bien qu’il les a tout de même appelé à se rapprocher davantage des autorités, pour résoudre ensemble les différents problèmes du pays.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Tufaulu Pamoja/N-K: sécurité et restauration de la paix à Goma au centre des échanges entre jeunes et autorités locales

« Quelles sont les nouvelles stratégies à mettre en place pour résoudre définitivement le problème d’insécurité grandissante en ville de Goma ? » c’est sur cette question que les participants (jeunes et autorités) ont réfléchi à la 2ème Tribune d’Expression Populaire organisée par le projet Tufaulu Pamoja/Coordination du Nord-Kivu ce mercredi 19 janvier 2022.

Située chronologiquement entre deux autres Tribunes d’expression populaire(celle du 15 et celle du 21 janvier) , cette deuxième tribune avait comme particularité, selon Nelson Mantama, coordinateur provincial de ce projet au Nord-Kivu, la récolte des avis des jeunes représentant les 18 quartiers de la ville de Goma face au défis sécuritaire dans leur milieu, les présenter aux autorités locales afin de trouver des pistes des solutions communes face à ce problème.

Ont participé également au débat, à part les représentants des bourgmestres des deux communes de la ville(Goma et Karisimbi), les juristes dont le rôle a été, d’après le comité organisateur, de cadrer les différentes propositions des jeunes avec les dispositions légales de la constitution de la RDC.

Parmi les propositions faites aux autorités, la plus part de jeunes, sous un ton de colère et de rage suite aux recents cas de meurtres en répétition enregistrés dans leur ville, ont ému les voeux d’être associés dans les services des patrouilles nocturnes aux côtés des éléments de la police pour renforcer la sécurité.

D’autres ont par ailleurs soutenu que l’identification et la recyclage des policiers constituent une urgence actuellement au regard de tous les dérapages observés actuellement au sein de ce service.

« Il est temps que la population apprenne à se prendre en charge » a pour sa part évoqué Chico Mwenge, un jeune de Goma, proposant que chaque avenue puisse mettre en place des équipes des jeunes qui s’occuperont de la sécurité de leurs milieux.
Au-delà de ça, ajoute-t-il, il faudra que reprennent des rencontres des jeunes au sein de chaque quartier tous les dimanches matin pour se familiariser et connaître qui est nouveau et qui ne l’est pas.

Abordant leurs idées dans le même sens, d’autres ont proposé le renforcement de la communication aux seins des différents avenues par la distribution des « motorolats » aux jeunes, créant un réseau de communication et d’alerte entre jeunes.

Il a aussi été proposé d’instaurer dans le programme de formation à tous les niveaux des notions sur la sécurité et sur l’auto-défense afin d’outiller les apprenants sur la manière de se prendre en charge en terme de sécurité. Idée renchérie par celle proposant la formation militaire obligatoire après le diplôme d’Etat.

La séance a été clôturée après les mots de représentants de deux bourgmestres qui ont, à tour de rôle, réitéré leur appel de la précedente Tribune d’expression populaire, celui de la collaboration efficace entre les agents de police avec la population, et en particulier avec les jeunes.

La prochaine Tribune d’expression populaire connaîtra, sauf imprévu, la participation de l’autorité urbaine, ont promis les organisateurs et sera sanctionnée par la mise en place d’un comité de suivi dont le rôle sera de s’assurer de la mise en application des conventions qui seront prises à l’issue de ces tribunes.

Emmanuel BARHEBWA